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jeudi 19 septembre 2013

Tant-BourrinMes disques de légende [4] : Les Enfants terribles - "C'est la vie"

Il y a longtemps que je brûlais d'envie de graver leur nom au frontispice de mes disques de légende - dès le premier billet, en fait - mais j'avais dû reculer jusque-là : si peu d'informations disponibles sur eux (biographies réduites au strict minimum, peu de photos, absence des sites de musique en ligne...) quand j'aurais voulu en dire tant. A croire que la trace qu'ils ont laissée est inversement proportionnelle à l'immensité de leur talent, eux qui brûlèrent dans le ciel de la chanson française comme une météorite incandescente.

Eux : les Enfants terribles.

Ce billet est aussi l'histoire d'un rendez-vous long mais inexorable. Il faudrait trente ans avant que je découvre vraiment leur premier album, après sa réédition en CD. L'album dont il est question aujourd'hui. L'un des plus beaux de la chanson française.


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lundi 5 novembre 2007

ManouWriggles 3

Vous êtes peut-être rentré hier soir de quelques jours de vacances et vous avez passé des heures dans les bouchons. Les plus heureux ont découvert « Grolandic edit » d’ « Of montreal », les autres ont profité du week-end Etienne Daho sur Auroroute FM.

Vous avez peut-être pris l’avion pour revenir du Tchad ou vous y êtes resté.

Quoiqu’il en soit, soyez heureux. Alexis a tenu parole. Grace à lui nous allons tout savoir sur le nouvel album des Wriggles qui sortira le 12 novembre : Les origines multi éthniques de Kristof, Steph et Fredo, leurs combats politiques, leurs amours passionnés, leurs recettes salé-sucré incomparables, leurs sous-vêtements bariolés ….

Juste cliquez

Pour ma part, je vous offre une photo de leur tout premier spectacle, juste avant les ovations.



samedi 15 septembre 2007

ManouLes Wriggles 2






Photos d'Anaïs transmises par Johanna. Merci!

Petit rappel


Un banc d’école est tiré devant nous, Steph, Kristof et Fredo s’y assoient, avides de questions. Bluffés, les fans au pied du mur. Et silencieux. Alors Fredo nous lance « Quelle chanson avez-vous préférée ? ». Le plus téméraire d’entre nous (pas moi, ça se saurait) répond. « La chanson qui parle de l’usine ». La glace est brisée. Les questions s’enchainent. Je retiens de l’ échange qu’ils sont toujours très expressifs, vifs, dotés d’un sacré sens de l’humour, mais surtout qu’ils possèdent une générosité et une simplicité à toute épreuve.

Pour finir, Alexis nous passe sur son micro une video présentant le groupe. Je ne dirai pas qu’on y voit Fredo s’équiper d’un GPS affectueux à reconnaissance vocale, ni que Steph et Kristoff s’extasient sur la faune marine de Nouvelle-Zélande constituée de dauphins, de requins, de thons mais aussi de baleines et de phoques. Non, je ne dirai pas tout cela, puisque c'est faux et piqué en partie à l'éphéméride GEO.

Je dirai seulement : allez les voir. Ils ont des voix magnifiques, des textes à la hauteur. La mise en scène de leurs spectacles vaut le détour. Ils passent les 3, 4 et 6 décembre à La Mutualité (PARIS). Je ne vais pas les rater !

Avant de sortir, Steph me fait un petit dessin en guise de dédicace. Vous n’allez pas le croire mais j’ai perdu le papier quelque part entre le studio et la cuisine. Je me mords l'épaule ?





mercredi 12 septembre 2007

ManouLes Wriggles (1)





Merci Clémence


Grâce à Soufi puis à Alexis, L et moi pouvons assister en avant première à l’écoute du nouvel l’album des WRIGGLES. Avant de passer la porte du studio, nous croisons Arthur H, lunaire et décalé. Un escalier nous mène dans le petit salon d’une salle où une dizaine de fans ont déjà pris place. Alexis (communication) et Jean-Michel (manager) s'y trouvent également. Ne m’attendant pas à un espace aussi intime, je n’ai amené ni appareil photo, ni GPS. La débâcle.

Quelques instants plus tard les WRIGGLES entrent dans la pièce, serrent les mains et font la bise aux filles (merci maman!). Pour les néognares ou les iphytes, le groupe se compose maintenant de 3 personnes : Christophe Gendreau (Kristof), Stéphane Gourdon (steph) et le longiligne Frédéric Volovitch (fredo ou volo). Je me mords les doigts de ne pas avoir pris mon NIKON. De dépit, je m’empiffre d’apéri-cubes.

Un verre à la main, nous écoutons donc le nouveau CD. Les rythmes et les voix me plaisent toujours autant. 3 timbres différents, 3 personnalités marquées, 3 artistes complets. Visiblement certains connaissent déjà les paroles. Le disque sortira le 12 novembre mais Johanna m’explique que les chansons sont interprétées en tournée depuis le printemps 2007. Elle suit le groupe depuis longtemps et participe activement à un forum dédié. Clémence travaille dans une ONG au Togo, elle a construit un site complet (J'y ai trouvé la photo de ce billet. Merci!). Et Anaïs n’a pas oublié son appareil photo, elle. J’attaque résolument mon avant-bras.

A suivre.

dimanche 23 octobre 2005

Saoul-FifreLes cinq Wriggles qui étaient quatre

Un peu comme les mousquetaires, mais l'inverse, avec un de plus, enfin, vous me comprenez ? Oui, on a été voir les Wriggles, mais Antoine était malade. Hé ben vous me croirez si vous voulez, mais ils nous ont pas remboursé 1/5 ième de la place ! La déontologie, dans les métiers du spectacle, ils s'assoient dessus. Bon, c'est vrai que c'était sûrement aussi bien sans lui. Non, j'ai pas dit qu'il était nul, mais comme ils remuaient beaucoup et qu'on a pas des yeux à facettes comme les mouches, on arrive pas à regarder 5 personnes à la fois, donc 1 de plus ou de moins, hein ?

Blague à part, ces mecs sont hallucinants. Ils font tout bien. Leurs textes sont à tomber sur le cul et ils trouvent toujours un biais neuf pour aborder des sujets actuels incontournables. Ils brocardent le politiquement correct sans verser dans le convenu politiquement incorrect. Je ne sais pas comment ils font, je crois que ça s'appelle la poésie. Ils suivent leur instinct et nous pondent des petits bijoux gentils comme tout et incroyablement méchants. Comme ils sont 5, ils montent de petites saynètes où ils se moquent d'eux-mêmes à tour de rôle. Ils aiment bien le 4 contre 1, qui leur permet de décortiquer les rapports de pouvoir, les mises en minorité. Ils ont très peu de chansons monolithiques qui défendraient une position ou qui raconteraient une histoire.

Ils sont plutôt de l'école du théâtre, du jeu de rôles. Leurs chansons sont dialogues, débats, luttes, ils optimisent au maximum le fait qu'ils sont plusieurs, c'est le contraire d'une chorale, l'individualité de chacun est mise en évidence, portée par leurs voix vraiment belles, justes et très personnelles.Leurs mélodies sont charmeuses, emmènent en ballade, remplies de ces petits décalages qui est leur marque de fabrique, mais toujours avec cette sensation d'harmonie qui est vraiment le maître-mot de ce groupe. Les regards de connivence s'échangent, les sourires du plaisir d'être ensemble, l'occupation de l'espace qui se fait sans heurts, comme par magie vue la rapidité des gestes. Il faut souligner que la plupart sont d'excellents danseurs, très expressifs. Malgré la véritable performance physique, la salle étant très chaude, nous avons eu droit à 5 rappels.

Faut dire qu'ils ont compris qu'on serait allé les chercher par la peau du cou dans les coulisses !