Cette après-midi, réminiscence inconsciente ou redécouverte fortuite en solitaire, j'ai trouvé la contrepèterie cachée dans "Il court, il court, le furet", et comme il y a longtemps que je ne vous avais pas fait de comptine pour adulte je me suis dit comme ça : "Soufifrounet, sois bon avec le Grand Lectorat, il te le rendra au centuple."

Bon, j'ai fait une petite vérification google et c'est entendu, je ne revendique en aucune façon une quelconque primauté d'inventeur : "il fourre, il fourre le curé" entre guillemets, ça nous sort la bagatelle de 146 pages !! J'arrive un peu après la bataille, quoi ?

Mais comme personne n'a écrit la comptine complète, et que la version dite "originale" est un peu mièvre, votre serviteur, toujours sur la brèche, s'y est employé d'arrache-doigt (saloperie de clavier).

Je sais, je sais qu'Andiamo n'aime pas qu'on tape toujours sur les mêmes, à savoir les catholiques, mais il reconnaitra que l'actualité nous y pousse, avec le scandale récent dans l'église irlandaise.

Il fourre, il fourre, le curé
les messieurs et les mesdames
Il fourre, il fourre, le curé
les enfants de chœur aussi

Il a percé par ici
Il rapacera par là

Il bourre, il bourre, le curé
Le bout du curé, Mesdames
Il cure, il cure le bourré
Le cul du bourré joli.

Il a blessé par ici
Il rechassera par là

Comptine d'origine