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vendredi 14 octobre 2016

AndiamoUn acteur, un film.

Edward G Robinson, un acteur qui a surtout tourné dans les années 40-50, mais sa carrière a continué jusque dans les années 70.

Le Monsieur a tourné dans Key Largo de John Huston, il a joué un enquêteur tenace et obstiné, employé d'une compagnie d'assurances, dans "Assurance sur la mort", et n'oublions pas non plus un joli rôle dans "Les 10 commandements" de Cécil B. DeMille.

Edward G. Robinson, une tête et un corps massifs, pas une gueule à jouer les enfants de chœur ! Une vraie tronche de dur, ceux à la Peter Cheyney, dans la lignée des Jack Palance, Peter Lorre, ou Robert Mitchum. Un taciturne à la Gary Cooper ou Spencer Tracy.

Des vieux me direz vous ? Oui mais quels acteurs ! Le film dont au sujet duquel que j'vais causer (hein t'as vu le style Célestine ) ? C'est : SOLEIL VERT. de Richard Fleischer, avec également Charlton Heston, tourné en 1973.

Un film que je qualifie de glauque, gênant, dérangeant. New-York en 2022, surpeuplé, hyper pollué, des habitants qui crêvent littéralement de faim, qui s'entassent dans des cages d'escaliers, des S.D.F. comme on ne les appelait pas encore, ça ne vous rappelle rien ? Un visionnaire ce Fleischer !

Les habitants contraints de ne manger que de la bouffe de synthèse, le peu de nourriture naturelle qui subsiste, coûte un bras ! Une scène magnifique : Sol Roth (Edward G. Robinson) prépare un véritable repas, la nourriture a été obtenue suite à un chantage, de son ami Thorn, flic de premier ordre (Charlton Heston) à voir et revoir.

La scène suivante, représente la séquence où Sol Roth, a demandé à être euthanasié, car trop vieux, et ultime cadeau de l'administration, on lui offre juste avant la mort, une séance sur écran panoramique des séquences de vie "d'avant", Images projetées sur des musiques de Beethoven ( sixième symphonie, La pastorale) puis Peer Gynt (au jardin). Âmes sensibles s'abstenir !

La fin ? Guillerette comme tout le film, je ne vous la dévoilerai pas, car peut-être certaines et certains n'ont pas vu ce film, et je ne voudrais pas vous priver de la surprise.

J'aimais bien Charlton Heston, décédé en 2008, paix à son âme, selon l'expression consacrée. Mais depuis que j'ai appris qu'il était un irréductible défenseur du port d'armes, il a beaucoup baissé dans mon estime, toutefois cela ne lui retire en rien son immense talent d'acteur

(Ch'tiot crobard Andiamo)

dimanche 9 octobre 2016

AndiamoIl suffirait...

Allons, allons, ça ne vous est jamais arrivé ? Une rencontre, ou bien des retrouvailles après nombre d'années, comme ça fortuitement, ou après des recherches sur internénette ?... Une (vieille) copine, quand je dis vieille, rien à voir avec l'âge, mais avec le temps qui nous a séparé, et s'est écoulé saloperie de sablier !!

Alors on se dit qu'il était beau le temps d''avant... Ce qui était beau en fait, c'était nos vingt berges, point barre !

Des chailles bien rangées, des ronces sur le caillou, un cœur qui battait comme un métronome, t'avais pas les articulations qui grinçaient mon pépère... Et LE reste je n'en parle même pas, par pudeur, et par modestie ^^.

Et puis il y a peut-être eu dans votre vie, d'autres rencontres, "décalées" celles là, je dis décalées car ce putain de Chronos nous joue parfois des tours pendables.

Une rencontre avec un beaucoup moins vieux, ou avec une beaucoup plus jeune, et là on pense immanquablement à la magnifique chanson interprétée par Serge Reggiani : Il suffirait de presque rien

Paroles : Jean Max Rivière... Musique : Gérard Bourgeois. Ce duo a beaucoup collaboré notamment poiur B.B (La Madrague).

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Il suffirait de presque rien,

Peut-être dix années de moins,

Pour que je te dise "Je t'aime".

Que je te prenne par la main

Pour t'emmener à Saint-Germain,

T'offrir un autre café-crème.''

.

Mais pourquoi faire du cinéma,

Fillette allons regarde-moi,

Et vois les rides qui nous séparent.

A quoi bon jouer la comédie

Du vieil amant qui rajeunit,

Toi même ferait semblant d'y croire.

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Vraiment de quoi aurions-nous l'air ?

J'entends déjà les commentaires,

"Elle est jolie, comment peut-il encore lui plaire

Elle au printemps, lui en hiver".

.

Il suffirait de presque rien,

Pourtant personne tu le sais bien

Ne repasse par sa jeunesse.

Ne sois pas stupide et comprends,

Si j'avais comme toi vingt ans,

Je te couvrirais de promesses.

.

Allons bon voilà ton sourire,

Qui tourne à l'eau et qui chavire,

Je ne veux pas que tu sois triste.

Imagine ta vie demain,

Tout à côté d'un clown en train,

De faire son dernier tour de piste.

.

Vraiment de quoi aurais-tu l'air ?

J'entends déjà les commentaires,

"Elle est jolie, comment peut-il encore lui plaire ?

Elle au printemps, lui en hiver".

.

C'est un autre que moi demain,

Qui t'emmènera à St-Germain

Prendre le premier café crème.

Il suffisait de presque rien,

Peut-être dix années de moins

Pour que je te dise "Je t'aime"

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Deux Serge Reggiani, l'un en noir et blanc, l'autre rehaussé à l'aquarelle.

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J'ai essayé de mettre la musique, mais plus moyen avec ce DEEZER devenu complètement pourri, il est où le temps où c'était gratos ? Inflation "zéro" ? Mon cul, oui !

(ch'tiot crobards Andiamo)