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vendredi 26 septembre 2008

AndiamoLes personnages de Bédés ont-ils une vie sexuelle III (le re-retour)

Eh bien bonjour les délires, rien ne vous arrête, vous en voulez du scabreux, de la licence, vous aimez ça, vous vautrer dans le stupre - j'ai jamais bien su ce qu'était le stupre, mais ça ne doit pas être dégueu, pour que toutes les religions le mettent à l'index (HI HI HI), ça doit même être foutrement attractif !

Tout le monde, je dis bien tout le monde, les mères de famille, les célibataires, les grabataires, les papis pervers, les jeunes, les ceux qui jeûnent, ceux qui postent en catimini, quand Germaine n'est pas sur leur dos...

Dis voir Emile, t'es ENCORE en train de regarder des vidéos d'cul, hein ?

Meu non, amour, j'écris dans un blog (tu verrais la gueule de la sylphide, si elle devait voler il lui faudrait une voilure de 747) !

T'écris toi ? T'es même pas foutu de remplir la déclaration d'impôts et t'écris ? T'fous pô d'ma gueule !

Et puis ça n'est pas tout, elles m'ont REDEMANDÉ de dessiner un homme nu, flamberge au vent, dressée comme un i majusCULe, une hampe magistrale, droite dans la tempête. Pas un agace-cul, non, non, un truc que ma pudeur m'interdit de décrire plus avant !

Satisfaire l'appêtit de ces charmantes lubriques, de ces petits anges libidineux, de ces refoulé(e)s de l'extase.

Voilà ma quête (S-F, je te connais, je n'ai pas écrit quèquète), j'ai ressorti mes crayons, pinceaux, l'encre de Chine et l'aquarelle, pour vous faire (peut-être) sourire.

En tout cas je me suis bien amusé à les dessiner tous ces héros !

A tout seigneur, tout honneur : notre cher Saoul-Fifre a émit le désir de voir Corto Maltese, le beau et ténébreux marin Britannique au service de la Royal Navy.

Né de l'imagination de Hugo Pratt qui nous a quitté en 1995, le "coup de patte" du papa de Corto, c'est quelque chose ! Cela paraît simple, le dessin est incisif, quelques touches d'aquarelle ou d'écoline, parfois de beaux "à plats" d'encre de Chine.

Il n'est rien de plus difficile que la simplicité.

J'ai voulu illustrer la rencontre plus qu'improbable entre Corto Maltese (né en 1887) et la belle Charlotte Rampling, dans le superbe film de Liliana Cavani, sorti en 1973, "Night porter".

Dans ce chef-d'oeuvre, Charlotte Rampling est lumineuse, malgré l'atmosphère pesante. L'essentiel se déroule dans un camp de concentration, au cours de la seconde guerre mondiale.

Quant à Dirk Bogarde, qui incarne l'officier Allemand, il est une fois de plus époustouflant, je l'avais déjà admiré dans le film de Joseph Losey, "the servant".

Je ne peux ni ne veux massacrer ces deux personnages, je respecte trop Hugo Pratt et Charlotte Rampling.

Et l'ami Lorent a récidivé ! Il en veut du schtroumpf fornicateur, de la schtroumpfette racoleuse. Pauvre PEYO du haut de son petit nuage bleu comme schtroumpf timide, il doit être vert de rage, ou alors il se marre bien. Allez, optons pour la seconde hypothèse, peut-être qu'en loucedé il dessinait des partouses monstrueuses avec les schtroumpfs.

Eh bien voilà ! Y'a qu'à demander... Comment on ne voit pas la schtroumpfette ? C'est comme le mouton dans la boîte du père Saint-Ex, on imagine, c'est tellement mieux !

Comme c'est curieux : personne ne m'a parlé d'IZNOGOUD ! ou alors je l'ai sauté (pardon ça m'a échappé), par contre il y a eu de la demande jugez plutôt.

Cassandre : Peter Pan et la fée Clochette ! Les tuniques bleues en sperme (pardon en perme, ça m'a échappé). Je les vois bien, ces solides gaillards, débarquant dans le saloon. Cassandre aussi les imagine bien, la lippe gourmande, l'oeil allumé, la narine frémissante, elle en a de l'imagination ! On verra ça plus tard.

Calune : Le beau Corto, qui déniaiserait Tintin, non mais ? Je suis scandalisé !

Freefounette : je ne sais pas ce qui a pu se passer dans sa jeunesse (il faudrait consulter le docteur Schneider) mais elle y tient à Bill et Caroline, elle en redemande. Promis je m'en occuperai la prochaine fois.

Ophise : originale Ophise : le génie des alpages de ce cher F'murr, tiens tiens... Avec Jehanne du même F'murr ?

Martine : tu te dégonfles m'a-t-elle écrit, après que j'ai dessiné un MEGNON chérubin, elle voulait du sgaï, du sarce, du goupillon, pas un bulot recoquevillé, du concret, du solide, de la barre fixe. Je te pose la question Martine : puis-je dessiner pareilles choses dans ce blog ?

Bof : il a fait le ménage dans ses méninges ! Il est allé réveiller le fantôme du Bengale ! Une B.D vieille comme mes robes (comme disait la bignole de mam'z'elle Angèle).

Le fantôme, créé par Lee Falk en 1936 (il était également le papa de Mandrake le magicien et son ami Lauthar) et dessiné par Ray Moore, je lisais ces histoires dans les "illustrés" des années 40 et 50. Ces "illustrés" s'appelaient Coq-Hardi, Hurrah, Vaillant (il portait en sous-titre : le journal le plus captivant) ! L'intrépide, Coeur vaillant (le journal des curés), Spirou, Tarzan, (ce dernier était au format des journaux de l'époque... Immense), tous ces "illustrés" n'existent plus depuis bien longtemps.

Iznogoud, de Tabary, les scénari (eh oui, c'est le RITAL pluriel) étaient bien entendu de MONSIEUR Goscinny. Quel homme ce René !

Je continue : Gi, elle, ce sont Chapi et Chapo qui l'interpellent comme on dit de nos jours.

CHAPI, CHAPO, qu'est-ce qu'ils cachent sous leurs grands chapeaux (sur l'air de : "Tata Yoyo")

S-F : décidément l'agriculture (bio), ça existe les hormones ! Six ou sept propositions (pas honnêtes du tout) ! En vrac : Corto Maltese, Achille Talon et Carmen Cru, Laureline, et même, je vous le donne en mille,... LE YETI ! Ne cherchez plus, on vient d'identifier Papy Pervers !

Sois exaucé mon bon Saoul-Fifre, sans toi qui, Blogborygmes ne serait qu'un Blog oh combien fade ! (elles brillent assez tes pompes) ?

Alors je livre à tes fantasmes féconds : LAURELINE et VALERIAN, du très bon Jean-Claude Mézières, pour les dessins, et de Christin pour les scénari, Christin, un scénariste formidable il a travaillé avec Enki Bilal, Anne Goetzinger (la demoiselle de la légion d'honneur), Jacques Tardy, Boucq. Et de plus ce Monsieur est professeur à la Sorbonne... Excusez du peu !

Revenons encore une fois sur Cassandre. Mais non, pas comme ça ! C'est juste une expression ! Elle était déjà contente, le sourire, elle a laissé tomber son torchon : la vaisselle ? J'verrai plus tard, une tite sieste crapuleuse par contre....

Les Bidochon, pourquoi pas ? Continue ma bonne Cassandre à me fournir de bonnes idées, merci. Et merci à Binet, pour son couple complètement déjanté.

Un p'tit dernier pour la route : BLUEBERRY, nobody en a jacté ! Et pourtant, Eddy Mitchell a écrit en préface d'un ouvrage de dessins, aquarelles, sépias, encre de Chine... etc, réalisé par Giraud (alias : Gir, Moebius) : "si vous aviez envie de dessiner, et que vous ouvriez un album de Giraud, vous reposeriez tout de suite votre crayon" ! La citation n'est sans doute pas très fidèle, je vous la livre de mémoire.

Là non plus point de scabreux, avec MONSIEUR Giraud... Respect, ça a l'air fastoche, ce trait décontracté, ces coups de plume, un peu de sépia par çi, un peu d'aquarelle par là, ne vous y trompez pas, c 'est extrêmement difficile, comme pour Hugo Pratt, ça n'est jamais gagné, ce sont des Seigneurs !

Ce qui est bien avec BLUEBERRY, c'est qu'il vieillit en même temps que ses lecteurs, il attrape au hasard de ses aventures des cheveux blancs, aux dernières nouvelles, il a le nez cassé !

Enfin espérons qu'il ne finira pas dans un déambulateur, ou sur un cheval à bascule !

En toute modestie, j'ai imaginé la rencontre entre : BLUEBERRY et CHIHUAHUA PEARL.

Concernant les autres B.D, c'est... (A SUIVRE)

dimanche 14 septembre 2008

AndiamoLes personnages de Bédés ont-ils une vie sexuelle ? II (le retour)

AH ! Surpris, j'ai été surpris, Ah ! Les pervers(es), je pensais (naïvement) que j'avais été gonflé, ignoble, bousCULant l'image candide, puérile, bon enfant des personnages de B.D de ma tendre enfance, ceci dans un précédent billet : Les personnages de Bédés ont-ils une vie sexuelle ?

Nenni, il y a (bien) pire que moi, des tordu(e)s sévères, des déshinibé(e)s du bulbe, des qui laissent galoper leur imagination, jusqu'ici refoulée, pour se livrer à des requêtes pour le moins INSOLITES, des élucubrations tortueuses, sorties tout droit des méandres glauques de leurs pauvres cerveaux nauséeux.

Tant pis j'balance :

Tant-Bourrin : ce cher T-B verrait bien Pif le chien ou Donald, animaux au ventre lisse, affublés tout à coup sans l'accord préalable de Darnal ou de Disney, de protubérances sexuelles extravagantes !

Freefounette et Ophise : les jumelles de l'érotisme, les duettistes de la licence, les Mir & Miroska de la pornographie, je n'éxagère pas, sans se consulter elles ont eu le même fantasme : une aventure ZOOPHILE entre Bill le chien unique et préféré de Boule, et Caroline la tortue... Des mères de famille !

Cassandre : que moi seul continue à croire. Pour elle, une tite partie de jambes en l'air bien dessinée par Hugo Pratt, mettant en scène le beau et ténébreux Corto Maltèse, lui ravirait les yeux et l'esprit.

Saoul-Fifre : lui aussi, c'est Corto qui le branche, un Corto Maltèse assis sur une bitte (d'amarrage), ah la vache ça dérape, ça extrapole, ça anticipe... Mais c'est bien, dans tout ça je vais bien trouver matière à petits dessins.

Anténor : le "nettoyeur" du blog, le "Victor" de Luc Besson, la lavandière du net, la mère Denis de nos fantasmes, la maman CAT de mes réclames d'autrefois (c'était pour le savon LE CHAT), et bien il verrait sans problème (on se demande comment) des ébats amoureux avec l'homme invisible, ça c'est fastoche à dessiner... Page blanche, puis rideau !

La Poule : bercée par Astérix (ou plutôt le gros menhir d'Obélix), ce qui l'amuserait, c'est que je fasse forniquer Astérix et Falbala. et il ferait quoi Idéfix en attendant ?

Nathalie : très classique Nathalie, pour elle ce serait Tintin, mais avec qui ... Elle ne le dit pas, sans doute veut-elle le garder pour elle ?

Bof : lui assurément c'est un manuel, il m'a expliqué que Obélix pourrait fabriquer des olisbos, bien polis cela va de soi. Le temps d'effectuer quelques va-et-et viens et je lui répondrai.

La Poule : bien ancrée dans le classique, la Poule, hétéro à donf, jugez plutôt : Lucky Luke et Calamity Jane, on ne peut plus "missionnaire", pas de levrette avec Jolly Jumper ! Ah ça non.

Françoise : Eh oui ! Où va la littérature Française ? Quand une femme de plume (pardon, c'était involontaire, n'y voyez aucune allusion, ça n'est pas mon genre) s'y met, c'est du délire, mais où vont-elles chercher tout ça ? Pour cette femme si délicate et cultivée, rien de moins que les amours (un peu zoophile tout de même) de Betty Boop et du loup de Tex Avery. IT'S ALL FOLK.

Romook : lui ce sont les objets qui le branchent : le bondage, comme on dit dans les revues spécialisées (que je ne lis JAMAIS) Haddock et sa pipe, éteinte j'espère ?

Nicocerise : il aime la littérature classique, le beau dessin, la ligne claire, les décors architecturaux splendides, vous avez reconnu Jacques Martin et ALIX bien sûr, ses jeunes éphèbes nus, ses jeunes filles à peine nubiles et court vêtues, ça le branche bien, pourquoi pas ?

Opaline : une petite nouvelle au joli pseudo, délicat, discret, un petit Tanagra ! Ce qui l'inquiète cette délicate personne ? Les personnages de Bédés font-ils PIPI ? CACA ? Redescendez de vos nuages, sortez de votre tour d'ivoire. Opaline, reviens nous visiter le plus souvent possible.

Martine : C'est le parapluie rouge de Bécassine qui l'inquiète, où a-t-elle bien pu le mettre ?

Lorent : amours multiples, ou multiples amours ? Une partouze de Schtroumpfs, ça le brancherait bien pèpère ! Pourquoi pas une touze de lombrics dans un compotier rempli de spaghetti sauce tomate... HEIN ?

Et je n'ai RIEN inventé (voir les commentaires, grâce au lien en haut de page)

En tout cas vous m'avez donné de sacrées idées, continuez je n'aurai plus qu'à...

Alors j'ai récidivé, je ne voulais pas, c'est la faute de mes crayons, mes pinceaux, ils ont couru SEULS sur le papier.

D'abord Panoramix notre druide, lui aussi fantasme à mort sur Falbala (il n'est pas le seul), mais vu son âge avancé, il a besoin d'un p'tit cordial !

RAHAN, lui, il a deux Papas : fils des âges farouches ET fils de Crâo, on le voit souvent avec des femmes, pas farouches les meufs par contre.

Mais lui il ne s'y intéresse pas trop, alors ? Je me suis laissé aller, mais je n'ai voulu "singer" personne.

C'est Tant-Bourrin qui va être content, j'ai un peu détourné Darnal, qui dessinait dans Vaillant, le journal le plus captivant, ce journal était le concurrent de celui édité par les "curetons" : "Coeur Vaillant"

Mais, tout de même, on doit à Vaillant des dessinateurs et scénaristes de talent, au hasard : Darnal (le papa de PIF), Lecureux, Gotlib, Forest, Tabary (Iznogoud), Mandrika, etc...

Des B.D magiques : les pionniers de l'espérance, des aventures de science-fiction fabuleuses, Yves le loup, aventures moyen-âgeuses poétiques à souhait. Et puis Placid (l'ours) et Muzo (le renard), qui ont enchanté ma jeunesse.

Mais revenons à Pif le chien et son ennemi héréditaire : le chat Hercule... Ouais, je sais, c'était trop facile !

Et Tarzan ? Il a déjà était mis à mal en 1975, par Picha et Boris Szluzinger dans un film Franco-Belge : "Tarzoon la honte de la jungle". Et détail croustillant la voix de Tarzoon dans la version Américaine a été doublée par le propre fils de Johnny Weissmuller l'inoubliable Tarzan des années 40 et 50 !

Je ne sais pas pour vous, mais personnellement les meilleurs "Tarzan" au cinéma ont été pour moi Johnny Weissmuller et Lex Barker.

Donc je n'ai pas touché à Tarzan, mais la TARZANE ? JANE... En voilà une crapouillotte, une allumeuse, avec tous ces gros animaux en rut à coté d'elle, elle a dû s'en gaver, je l'imagine au milieu d'une tribu de singes pendant que l'autre pomme va au ravitaillement, bananes, noix de coco, et elle : "pendant qu' tu y es, rapporte une queue de crocodile j'te la f'rai en brochette".

Et l'autre qui s'éxécute : "mais oui ma Jeannette adorée, y'a qu'à demander". Tu penses le temps de remplir le caddie, l'autre pétroleuse, elle a quelques heures de tranquillité. Peinarde qu'elle est, elle peut s'envoyer le troupeau en toute quiétude !

Deux icônes de la B.D : Blake et Mortimer, le voyage en terre jaune, pardon ça m'a échappé, je voulais écrire : "la marque jaune", voilà une histoire qui a passionné toute une génération, quand c'est sorti dans le journal de Tintin, j'avais 17 ans, et je m'intéressais à tout autre chose. J'ai acheté ces albums beaucoup plus tard, mais ils ne m'ont pas emballés, je trouve qu'il y a trop de texte, le texte trop abondant tue le dessin, comme trop de descriptions tuent le roman.

Une B.D., ça doit se lire vite, au rythme des images, peu de texte, aller à l'essentiel, l'image DOIT l'emporter sur l'écrit.

Mais nos héros Blake and Mortimer Hummmm ? Ne cherchez pas : j'ai trouvé pour vous ! Tant pis pour les inconditionnels d'Edgar P. Jacobs.

Défoulez vous, dans tout ça, je piocherai bien des idées, le (la) gagnant(e), se verra offrir un couple d'hippopotames ! A retirer à l'hippo-pool de Ouagadougou.

P.S : certaines lectrices m'ont déclaré :"y'en a marre des nanas à poils, si tu nous dessinais des mecs tout nus ? HEIN ça serait sympa !"

Alors j'ai cédé.

Toutefois je le dis sans fausse modestie ni fausse pudeur, j'ai interprété (pas un copié collé) ce magnifique dessin de... Et puis tiens cherchez un peu !

Ce peintre et dessinateur de génie, est né au XVIII ème siècle, à Montauban.

Je le répète c'est en toute humilité que j'ai essayé de m'en inspirer (il me sera beaucoup pardonné).

Mesdames, vous vous attendiez à quoi ? Il n'est pas tout MEGNON MEGNON mon chérubin ?

mardi 2 septembre 2008

AndiamoLes personnages de Bédés ont-ils une vie sexuelle ?

Etant gamin, je ne me posais même pas la question, j'étais loin, mais alors très loin d'imaginer que TINTIN, LUCKY-LUKE ou encore SPIROU puissent avoir ne serait-ce qu'un petit béguin (petit béguin : formule désuète mais combien charmante !).

Dans un précédent billet, j'ai commencé à envisager que Pinocchio aurait pu être sexué (voir dessin). Timide approche, mais elle m'a ouvert des horizons disons... infinis.

Ne voulant pas tomber dans la pornographie, j'ai essayé, tout en restant dans la tradition "gaudriolesque" chère à Blogbo, de vous faire sourire (peut-être), en cette rentrée un peu tristoune, aujourd'hui à l'heure où j'écris ce billet : il pleut !

Et puis soyons positifs, avec toutes les médailles z'en bronze que nos athlètes nous ont rapportées, on va pouvoir fondre une cloche !

Avec toutes celles qui nous gouvernent, ça fera un chouette carillon !

Petite remise en mémoire, tout d'abord PINOCCHIO.


Ensuite, je me suis attaqué à la vénérable grand'mère qu'est Bécassine. Pinchon l'avait dessinée sans bouche, forcément ça limite déjà les possibilités lors des ébats amoureux.

Quant au reste : impossible de savoir, l'épaisse robe de bure verte interdit toute spéCULation.


Et le pauvre cow-boy solitaire ? Ormis son vieux (tant) bourrin, et l'aut'con de Rantanplan, je ne vois pas bien qui pourrait apaiser ses ardeurs ?

Alors disciple d'Onan ? Qui n'y allait pas de main morte comme le disent les définitions de mots croisés.

J'ai osé, eh oui, tant pis pour vos illusions d'enfant innocent !


M'sieur GASTOOOOON ! M'Z'ELLE JEAAAAAANE ! En voilà deux qui m'ont bien fait marrer, plus tard toutefois, lorsque MONSIEUR FRANQUIN a abandonné SPIROU pour se consacrer uniquement à Gaston.

J'aimais bien Spirou dessiné par FRANQUIN, il avait su lui donner une âme, j'achetais le journal de Spirou chaque semaine, suivant les aventures du Marsupilami (quelle trouvaille) que lui et Fantasio venaient de découvrir.

Hergé avait accusé Jijé (repreneur de Spirou après Robert Velter, le créateur) de plagiat, alors, Jijé avait dessiné Bécassine, puis lui avait ajouté une toute petite bouche ainsi qu'une houpette, et avait renvoyé le dessin ainsi corrigé à Hergé... Il n'y eût jamais de réponse !

Alors cédant aux démons de la gaudriole et de la galégade réunis, je me suis laissé aller, crayon et pinceaux ont courus sur le papier, j'ai tout fait pour les en empêcher, mais à deux ils étaient beaucoup plus costauds que moi.


Je ne pouvais pas résister à l'envie de vous présenter celui que j'ai découvert à l'âge de dix ans, les albums coûtaient chers, nous en avions pas à la maison, mais j'ai eu la chance d'avoir un petit voisin, Daniel, qui lui recevait des albums, Tintin, Mickey (que je n'aimais et n'aime toujours pas). J'ai souvent remercié ce petit voisin dans mes billets, je le fais encore aujourd'hui, car il m'a permis de lire et relire tous les albums de Tintin, que nous ne pouvions nous offrir.

Ah, SPIROU, avec TINTIN, quel bonheur, et pourtant à part SECOTINE (en référence à une marque de colle de l'époque, je rappelle ceci pour les plus jeunes), point de gente féminine, dans Spirou, Fantasio ? Impensable, nous sommes dans les années quarante (déjà !), homosexualité ? On ne parlait même pas d'homophobie, on ne parlait PAS de ces CHOSES-là, c'est tout !

Pour vous faire marrer, du moins je le souhaite, j'ai descendu mon idole de son pied d'estale, et je l'ai affligée d'une sexualité... Finie pour lui la paix du pantalon, j'aime bien cette expression : "la paix du pantalon" je l'ai lu dans un billet de Françoise.


NON ! Il n'a tout de même pas osé ! S'attaquer au super héros (EROS), pas à LUI tout de même !

Si, "il" a osé ! HERGE en rêvait, je l'ai fait !

AH ! Le traître, l'indécent, le blasphèmateur, l'ordure, le fumier, il lui a décoiffé la roupette, pardon la houpette, décidément le démon la bite, re-pardon l'habite.

Je ne m'en sors pas, je suis tiraillé, comme Milou dans "Tintin au Tibet", dois-je porter la lettre, ou prendre le gros nonosse ? Vous revoyez la vignette ? D'un côté l'ange-chien blanc, et de l'autre, le démon-chien rouge.

Ouais, ben moi je n'hésite pas longtemps, je vous jette en pâture ce petit dessin...


Mesdames, Mesdemoiselles, vous avez sans doute aimé YOKO TSUNO, ma fille qui est aujourd'hui maman de mes petits enfants, chez nous le hasard a bien fait les choses : ses enfants sont également mes petits enfants, c'est très pratique lors des réunions de famille.

Yoko disais-je, était l'héroïne préférée de ma fillotte, elle en sniffait à tout moment, j'aimais bien les dessins de Leloup, quoique... Un peu figés à mon sens, mais tout le monde ne s'appelle pas Hugo Pratt, Hoggarth ou... Serpieri avez-vous dit ? Coquins va !

Je me suis laissé aller, une fois de plus, je l'ai imaginée ayant une aventure avec Vick.

Vick, son amoureux transi, courageux, téméraire, mais d'une timidité...

Alors je me suis dévoué (carrément) je m'y suis collé, je n'allais tout de même pas le laisser mourir puceau !


A l'heure où j'écris ce billet, il pleut, pour faire de l'aquarelle c'est au poil, il n'y a qu'à tendre le verre dehors, il se remplit tout seul !

Il y a bien d'autres héros, qui dorment bien sagement dans les "illustrés" de ma jeunesse... Peut-être, peut-être que je les réveillerai un jour...

Mais dites voir : quand ils ont la trique, est-ce-qu'on peut refermer l'album ?