Le mardi 29 Juillet, c'était mon anniversaire. Merci à celles et à ceux qui me l'ont souhaité, y'en a des qui ont eu l'outrecuidance de me demander mon âge ! Un peu comme vous demandez à votre pote de règler l'addition du restau dans lequel vous l'avez invité !

Je vais vous le donner m'n'âge, j'vais pô faire ma chochote, mais il va falloir bosser un peu, creuser votre pauvre cervelle déliquescente, vous remémorer vos cours de trigo...

Ah ! Vous faites moins les fiers, au lieu de tripatouiller les genoux (ou autre chose) de votre voisine de classe, et vous Mesdames qui testiez le degré d'allongement de certains organes, au lieu d'écouter Monsieur racine de quatre, le prof de maths... (en vérité je vous le dit : je suis un gros jaloux, les classes n'étaient pas mixtes autrefois. BOUOUOUOUH)

Allez : une feuille de papier, mais non pas celle là ! J'en vois une qui court vers les gogues ! Format A4, un crayon, et je ramasse les copies dans ... un quart d'heure.

Problême : trouvez la valeur de X et vous obtiendrez l'âge de votre serviteur. Oui, ça tombe juste, ne pas dépasser trois chiffres après la virgule. AMEN.

Et en plus mon âge vous fait marrer.

Après cet ENORME effort, je suis confortablement installé, dans mon canapé favori, le climatiseur ronronne doucement (33 dehors), ici il fait bon.

Comment ça n'est pas écolo ? Et les gugusses qui vont se faire bronzer l'endive aux Seychelles ? 400 tonnes de kérosène aller-retour, eux, calés dans un fauteuil de BO-INGE, des centaines de tonnes d'oxygène avalées pour la combustion.

J'déconne, je m'en tape, et puis il faut bien aider les populations locales. Donc bien calé dans mon canapé favori, un verre de jaune à la main : un peu de pastis, beaucoup d'eau, des glaçons, qu'il est doux le bruit de la glace tintinabulant sur la paroi du tumbler qui se couvre de buée, de temps à autre, je passe le verre glacé sur mon front, AAAAH ça fait du bien !



Et puis je révise quelques classiques : et si Antoine de Saint gna,gna, gna, gna, avait dessiné un mouton comme celui-ci.

Le chiard, il ne l'aurait pas emmerdé dans son désert à la con, il aurait pu tranquillement resserrer sa vis cradingue.

Ou bien il n'avait qu'à lui dessiner une caisse, mais sans trous, comme ça le bestiau il aurait crevé, sans air, sans eau, sous le cagnard il n'aurait pas résisté, ainsi le bêlant ne lui aurait pas bouffé sa rose.

Et le goupil ? En v'là un malin, lui, il s'habille le coeur avant les rencards. Moi, lorsque j'avais une tite aubaine comme ça, je pensais plutôt à me déloquer oui !

Et le meilleur pour la fin : v'la t'y pas qu'il fait copain, copain, avec une vipère bien vicelarde, comme l'autre pouffe de Cléopâtre.

Résultat : elle lui flanque une intra-veineuse capable d'envoyer un pachyderme au cimetière des éléphants !



Une histoire qu'elle est belle aussi : Pinocchio, de Monsieur Collodi, un petit pantin qui voulait devenir un VRAI petit garçon, bien emmerdeur, boutonneux, un adoléchiant, au lieu de rester de bois.

Un p'tit coup de barbouille de temps en temps, on lui change les ficelles, et voilà c'est reparti pour trois p'tits tours... Ainsi font, font, font.

Ou bien il n'avait qu'à modifier un tout p'tit peu l'histoire....

Voilà, là, on se serait marrés, je le vois l'autre petit salopiaud, flamberge au vent, coursant la fée "BOSSALUSINE", détalant, jambes à son cou, comme dans les dessins de Wolinski !



Le meilleur, je vous l'ai gardé pour la fin : TARZAN !

En voilà un qui énerve, grand, musclé, pas un poil de bide, tous ses cheveux, l'oeil féroce, les abdominaux : un rêve !

Et nos bergères : "tu vois Emile, LUI il a des abdominaux, toi il ne te reste qu'un abominable" ! Il a du courage c't'homme là (et toi 40 ans avec la même rombière, ça n'est pas du courage) ? Si au moins ce cher Hogarth l'avait dessiné comme ceci, il aurait été à notre pogne, les jeunes filles ne se seraient plus pâmées devant le regard carnassier.

Tarsinge l'homme Zan, c'eût été infiniment plus rigolo, et moins frustant pour nous !

Eh bien voilà quatre petits crobards, quelques lignes, (et quelles lignes) ! Je vous l'ai écrit en titre : ON VA PAS S'PRENDRE LE CHOU ! Pendant que certains se vautrent sur des hamacs (squattés les hamacs), d'autres les doigts de pied en éventail, même pas une tite photo (pourtant elle est douée), quant au dernier, il bosse, quand les autres se pavanent, ouais bon il a des excuses.

Je me ressers un p'tit verre, je vais terminer l'excellent ouvrage de Enid Blyton, illustré par Harmsen van Beek : "OUI-OUI et le nouveau taxi". Puis un bisou à nounours et dodo.