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samedi 30 juin 2018

celestineQuestion existentielle, subsidiaire et plantigrade

A la piscine, après sa baignade,

est-ce qu’un ours mouillé

a le droit d’emprunter

la sortie de « sec ours » ?

vendredi 22 juin 2018

Andiamola fin de semaine américaine.

Comme chaque année à la mi-Juin, se déroulent au Tréport les deux journées américaines. Cette année nous avons été particulièrement gâtés, il faisait grand beau !

Pour qui connaît cette côte c'est une situation assez remarquable ! Mais non j'déconne, quoique la forêt d'Eu est bien verte, les pâtures aussi, et les vaches bien grasses, Le Tréport c'est le début de la Normandie et la fin de la Picardie... Ah oui les hauts de France !!

Mais revenons à nos chevaux, ceux qui piaffent sous les réservoirs des Harley Davidson, ou des Chevrolet, Cadillac, Buick, et autres...

Des engins extraordinaires, les chromes des motos, les ailettes des cylindres passés à la brosse à dents sans doute, tellement c'est net ! Même si on n'aime pas trop la mécanique, on est tout de même admiratif !

Andiamette ne s'intéresse guère aux voitures, et pas davantage aux motos, mais là, devant tant de belles mécaniques, j'ai lu de l'admiration dans son regard bleu !

Alors alignés comme à la parade : des gros cubes, des choppers, des bagnoles amerlocks années cinquante... Fabuleuses, énoooormes, démentielles, des pédales de freins larges comme des couvercles de lessiveuses ! Des chromes propres à attirer toutes les pies du voisinage. Il y avait même un roadster, ces bagnoles rétros, mais attention sous le capot un "terrible", un moteur surpuissant ! Et même un "truck" ces camions super jolis sillonnant les longues routes américaines.

Et les bikers ? Pas des perdreaux de l'année assurément, le casque retiré, fleurissent les bandanas, les katogans, les biceps tatoués comme une B.D, souvent des balèzes ces bikers, leurs compagnes tiennent le parquet itoument ! Mais le tout dans une bonne ambiance, des stands dans lesquels vous trouverez des vrais billets de 1, 10 ou 5 dollars, des étoiles de shériff, des plaques minéralogiques de l'Ohio, du Texas, du Montana, ou autres états.

Cette Amérique là me faisait bien rêver étant minot, mais hélas ! Ne vous y Trumpez pas, il est bien mort le rêve américain.



Des gros cubes alignés comme à la parade.



Les chevaux piaffent sous les réservoirs des Harley.



Donnez moi Madame s'il vous plaît, du gazolin' pour mon chopper ! (William Sheller)



Superbes les belles Américaines... Des années cinquante !



Un roadster.



Les bikers ne sont pas des perdreaux de l'année, assurément !

samedi 16 juin 2018

AndiamoUn sexe à éclipse

Six heures, la sonnerie aigrelette du vieux réveil tire Robert du sommeil, d'une main encore engourdie il appuie sur le petit bouton mettant fin au supplice. Il s'étire pète un coup, c'est la tradition, ne jamais faillir aux traditions.

Tout en bâillant il se dirige vers les toilettes, l'envie de pisser du matin ? Incontournable !

Robert lève la lunette des cagoinsses, combien de fois Simone ne lui a t-elle pas remonté les bretelles en essuyant pour la ènième fois la dite lunette mouillée de pisse. Il pisse toujours de la même manière Robert, il appuie ses jambes contre la cuvette, se penche un peu, puis il pisse sans tenir son "monstre" comme il l'appelle !

Un sourire béat sur les lèvres, Robert soulage sa pauvre vessie, mais que se passe t-il ? Il n'entend pas l'habituel clapotis montant du fond de la cuvette, par contre il perçoit nettement la chaleur d'un liquide coulant le long de ses jambes musclées !

- Putain j'suis en train de pisser à côté jure t-il, il se penche et ne voit pas son "monstre", sa main ne rencontre rien, l'émotion a fait cesser tout épanchement, fébrilement Robert se tâte... Rien ou plutôt si, quelque chose d'inhabituel, un joli paradis qu'habituellement il trouve entre les jolies jambes de Simone ! Il se plie carrément en deux, et sent un poids sur son torse qui suit tous ses mouvements, il porte les mains sur sa poitrine... Bordel j'ai des seins, une foufoune, AAAAAH Robert hurle, et part en courant dans la chambre.

-Simone lève toi crie t-il d'une voix suraiguë, regarde ce qui m'arrive, regarde bordel !

- La forme allongée sur le côté du lit émerge, une barbe naissante ombre son visage.

- Pourquoi tu gueules comme ça de bon matin ?

- AAAAH ! Regarde toi Simone, tu es devenue un mec, et moi une gonzesse durant la nuit, oh putain de putain qu'est ce qui nous arrive ?

Simone se lève hagarde, elle se dirige vers la salle de bain, Robert l'entend hurler, alors il court la rejoindre.

- Tu vois Robert articule lentement Simone de sa belle voix grave, ça n'était pas une bonne idée de vouloir changer de côté pour dormir !

dimanche 10 juin 2018

AndiamoUn peu de nostalgie, billet à quatre mains.

Ce billet je l'avais publié en 2008 ! Aidé par Tant-Bourrin (aux abonnés absents hélas). Comme je suis un peu sec, je le publie à nouveau, I'm very essoré en quelque sorte.

Il y a des musiques, des chansons, qui vous filent le blues, comme ça.

Oh ! Pas la grosse déprime, juste un peu de flou, des souvenirs qui arrivent en vrac, l'autre jour j'ai entendu à la radio : yesterday once more, chanté par "the Carpenters", plus précisément Karen, la douce et jolie Karen Carpenters, décédée à l'âge de trente-trois ans...

Quelle voix ! Dans cette chanson, un "standard" comme on dit aujourd'hui, elle évoque les chanteurs qu'elle écoutait autrefois. Il m'est venu une idée : illustrer ce petit chef-d'oeuvre (pour moi en tout cas, je le pense vraiment). Alors j'ai tenté de représenter quelques-uns des chanteuses et chanteurs qui m'ont accompagné, pas tous, il y en a trop !

Non pas que je n'aime pas ceux qui ne figurent pas, mais il fallait choisir !

Dans un premier temps, je désirais simplement poster les portraits, disons les "crobards", avec un bouton chopé dans "DEEZER" la musique des Carpenters accompagnant.

Puis j'ai réfléchi (y'en a qui s'marre, je les vois)... Si les images défilaient en "fondu enchaîné" sur la chanson "yesterday once more" ?

J'ai sollicité notre grand (c'est vrai qu'il est grand) Tant-Bourrin ! Il a accepté, le maestro ! Ça a tout de même une autre gueule, présenté de la sorte !

Les dessins ne sont pas parfaits loin s'en faut, mais j'ai fait tout mon possible.

Quant au monteur, il a été d'une patience angélique, certains de mes "crobards" ne me plaisant pas, je les ai refaits, et T-B sans rien dire, s'est remis à la tâche !

Donc un grand MERCI à TANT-BOURRIN : on clique, on écoute, et on regarde.

mardi 5 juin 2018

BlutchMise en garde à ceux qui n’ont pas encore fait cette connerie.

Toute ta vie de salarié, indépendant, fonctionnaire, patron* on te bassine que tu auras le temps de faire ce que tu veux quand tu seras à la retraite, parce que pour le moment, tu as intérêt à penser au boulot mais trop d’bobos…

  • biffer les mentions inutiles

On te présente la retraite comme une période bénie faite de farniente, de bon temps, d’oisiveté, que c’est merveilleux tout ce temps libre à disposition et plein d’autres fadaises du même type.

Alors voyons la chose d’un peu plus près.

Le premier truc chiant en diable, c’est que depuis quelques temps, la boulangerie a tendance à se barrer de plus en plus loin de chez-toi. Souviens-toi de ces dimanches-matins où en dix minutes chronos, tu avais enfilé un froc et une limace, tu avais avalé les 4 étages en survolant les marches, un pas de course à la boulangerie et retour avec le casse-dalle dans le gourbi. Tu arrivais juste à temps pour couper le feu sous la cafetière (préparée entre la limace et le survol d’escaliers) avant que le jus soit bouillu donc foutu. Ta belle avait à peine eu le temps de s’apercevoir de ton absence que tu lui posais le plateau du petit déj. sur les genoux. Après, elles se débrouillait avec les miettes de croissants qui lui collaient aux fesses.

Après 40 ans de repérages hebdomadaires, tu pourrais raisonnablement penser pouvoir améliorer tes performances, et bien fume !

Au déboulé du pageot, tu manques de peu de t’étaler sur la carpette en cherchant cette foutue charentaise qui a été se foutre sous le lit sans en référer à qui que ce soit. En voulant mettre des chaussettes, tu dois bien admettre que les jambes poussent plus vite que les bras, parce qu’il est toujours plus difficile d’atteindre tes panards. Pour passer le survet’, ça va à peu près, mais arrivé dans la cage d’escalier tu vois qu’il y a maintenant 4 fois plus de marches à chaque rampe, et il y en a toujours huit à descendre. A l’approche de la boulangerie, tu ralentis le pas pour reprendre ton souffle, car on a quand même sa fierté de ne pas paraître HS après 300 mètres de trottoir. Au retour tu choisis la prudence et pour ménager ton palpitant, tu fais une pose régénératrice au troquet du coin. C’est arrivé au bas de l’immeuble que tu paniques. En regardant vers le haut, tu te dis que c’est de pire en pire. Les marches ont joyeusement atteint 40 centimètres de hauteur et elles se multiplient plus rapidement qu’une portée de lapins. Au premier étage, une petite pose sans conséquences. Au 2e tu cramponnes la barrière en soufflant comme un bœuf qui chercherait son petit Jésus à réchauffer. Au 3e même scénario, mais tu es déjà à moitié plié. Tu angoisses la moindre, car il y a encore deux rampes à escalader sans cordes de rappel, sur le dernier palier, tout là-haut, tu devras encore retrouver ton souffle, pour paraître encore fringuant aux yeux de ta belle. Et lorsque tu la retrouves, elle est déjà en train de préparer la tortore de midi en te disant que tu aurais dû rapporter le dessert, car ce n’est plus l’heure des croissants.

Mais là, ce n’est pas le pire…

Les gens de bons conseils ont cru te faire comprendre qu’une retraite réussie, ça se prépare. Tu peux même suivre des cours pour apprendre à ne rien faire de bien, d’utile ou de lucratif. Tu pourras apprendre le macramé, la peinture sur toile cirée, la sculpture sur peau de saucisse * bref, tout ce qui différencie l’homo téléphonicus du Cro-Magnon ordinaire.

  • biffer les mentions inutiles.

Ils ne m’ont pas bien regardé ceux qui m’ont distillé ces fadaises…

Parce que lorsque tu as passé ta vie à t’amuser en bossant, ce n’est pas cette connerie de retraite qui va changer quoi que ce soit … du moins, dans les intentions, car pour le reste, ce n’est pas toujours évident.

Tu veux un exemple ?

Ce petit écrou de 6mm qu’il faut aller mettre dans les 3 cm d’espace, derrière la tôle, en pliant le poignet à l’équerre. Tu te le prenais entre l’index et le majeur, tu le positionnais sur la vis en le mettant bien en face, sans voir quoi que ce soit. D’ailleurs, pour mieux sentir la vis et l’écrou au bout de tes doigts, tu fermais les yeux. Une fois l’écrou bien en face de la vis, tu te payais le luxe de faire tourner l’écrou entre l’index et le majeur. Juste le temps de deux petites minutes et tu passais à la suite des opérations.

Et bien tu me croiras si tu veux, mais ce foutu écrou de 6 mm, est maintenant monté sur ressorts, il te saute de mains et atterri tout là-bas parterre, en un lieu encore à découvrir… Tu te retrouves à 4 pattes à tâter sous les meubles et un peu partout jusqu’à ce que tu réalises que le petit caillou qui martyrise ton genou est précisément l’écrou perdu… Lorsqu’il est enfin en place, ta tocante t’informe que cet écrou t’a fait perdre une demi plombe et tu te dis que merde, l’arthrose est une belle saloperie.

Bref, tu as davantage de temps libre, mais tout prend plus de temps…

Tu l’avais pourtant bien préparée, cette retraite. Pour être sûr de ne pas déprimer, tu as prévu de mettre du photovoltaïque et de le poser toi-même car les systèmes clefs en mains te coûtent un bras et demi, et en plus ce n’est jamais fait comme tu veux et ça branquignole au moindre vent.

Et le thermo-solaire, c’est pareil.

Et il y a l’eau peu table…

En cherchant ce qu’il peut y avoir comme adjuvants dans l’eau du robinet, tu as vu une liste assez phénoménale de produits divers et avariés, tels que : nitrates, phosphates, chlore, sels d’aluminium, œstrogènes naturels et like et autres perturbateurs endocriniens, antibiotiques, substances radioactives, du plomb, du mercure, des constituants de poudre à canon et autres résidus chimiques… Alors, puisque tu as un peu de temps devant toi, tu creuses un grand trou, mais vraiment grand, tu ferrailles, tu coffres, tu coules du béton et tu obtiens un magnifique réservoir de 20'000 litres d’eau de pluie qui va te priver d’ingurgiter quotidiennement la plupart des substances ci-dessus énumérées. Et puis, et puis, et puis …. Parce qu’il y a les bagnoles à réparer, le jardin futur à aménager, des toits à entretenir…

Bref, j’avais tenté de négocier avec Dieu pour qu’il me laisse le temps de réaliser tout ce qui me trotte dans la tête. Il doit être Jésuite, car il m’a répondu par cette question : « Est-ce que tu crois sérieusement que tu es programmé pour me survivre ? » Mais bon, bien sûr que j’étais sérieux dans ma demande, et puis moi, ça ne me dérange pas qu’il continue à vivre, on peut très bien cohabiter encore quelques siècles ensemble…

Tout ça pour vous expliquer que si, comme il est usuel de le dire, je suis à la retraite, il n’en reste pas moins que je n’ai plus de temps et de disponibilité d’esprit pour l’instant pour pondre des billets chez Blogbo.

Andiamo, parce que ça fait pas de torts, que très peu de gens fouillent dans les archives et puisque TB se les roule honteusement, tu peux ressortir quelques anciennes perles de ce surdoué de la déconne, comme je le fis naguère : http://blogborygmes.free.fr/blog/index.php/2017/06/17/1937-tourtanbrin-ou-le-voyageur-impatient ) Voir même les pires billets du Saouf. Juste pour lui apprendre qu’il n’a aucune excuse car il a la chance de ne pas encore être à la retraite, alors qu’il bosse un peu que diantre.

Margotte pourrait aussi nous pondre un billet du genre : « Ma vie de Cosette avec le Saouf ».

Sherlockine a bien essayé de faire la version avec Blutch mais elle a du renoncer car ça ferait trop pleurer dans les chaumières…