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lundi 29 décembre 2014

AndiamoLe Père Noyel aime le Lagavulin

Il est passé ce con ! A la bourre mais il est passé, si, si (pas l'impératrice un peu chtarpée).

Je l'ai vu dans ma piaule, le pif cramoisi, le bénard descendu, laissant apparaître sa panse plus que rebondie, il s'est pris les ribouis dans les Gobelins, et s'est vautré vilain entre le Godin et le vase de nuit !

J'ai frotté le briquet (chez moi il n'y a pas l'électricouille de mes deux cités) et j'ai allumé la candella.

- Tain ! Késtufoulà ?

- Je livre, kimarépondu !

- T'es à la bourre (et bourré en plus).

- C'est encore la faute du Père Fouettard, il m 'a entraîné dans une virée infernale, et on a un peu lichtronné, mais moi tu m'connais habituellement je ne bois pas !

- En attendant il ne t'a pas pincé le tarbouif pour te faire écluser, t'as trouvé le chemin tout seul. C'est Noëlla qui va être contente !

- Bof ! Noëlla, elle s'est tirée avec un barbu...

- Un islamiste ?

- Nan ! Un éleveur de "culs noirs" dans le sud, un écolo façon José Bové, troupeau de chèvres, culs noirs, mulet pour tirer l'araire, une terre ingrate, en pleine moisson même les piafs crêvent de faim. On se lave avec une poignée de sable, et concernant les cagouinsses j'te raconte pas, quand tu lui demandes : "où sont les gogues" ? Il te répond : "t'as qu'à suivre les mouches" !

- Dis voir Nono, tu l'as un peu cherché ? Déjà il y a quelques années, tu t'étais torché, et t'avais fait n'importe nawoique ! Comme livrer des sex toys aux sœurs de la charité de la rue du Bac, ou des "Rumiskubs" aux petits aveugles ! Bon c'est pas le tout : tu m'as apporté quoi ?

- Ça, a t-il déclaré en extirpant de sa hotte une bouteille de "LAGAVULIN" certifiée 16 ans d'âge. (pub gratos, mais si monsieur Lagavulin veut m'envoyer une boutanche c'est pas de refus)

- Bon il te sera beaucoup pardonné mon Nono, et si on lui faisait une bise à ce Jacquot hein, KESTENDIT ?

Alors c'est pas une bise qu'on lui a fait au kilbut', mais une véritable pelle de voyou, et si vos cadeaux ne sont pas encore arrivés, c'est que ce brave Nono est en train de cuver quelque part le long du quai de la Marne, entre deux guitounes Quechua, sur le canal Saint Martin, pas loin du bassin de la Villette.

(ch'tiot crobard Andiamo)

mercredi 24 décembre 2014

FrançoiseTa bite où ?

Lassée de recevoir des mails de vœux collectifs, avec le même message adressé à 250 personnes (on se sent peu de chose…), submergée par les cartes de vœux en tous genres que m’offrent les assoces à qui j’envoie un chèque (feraient mieux de garder leur sous pour la cause, mais bon…), j’ai décidé cette année d’écrire sur ces cartes des vœux avec mon stylo à plume à vraie encre - j’adore ! - et de les envoyer dans une enveloppe en papier authentique assortie d’un réel et non virtuel timbre-poste.

Totale classe, plus personne ne fait cela. 

Je dresse donc la liste des heureux bénéficiaires, consulte mon répertoire papier et en extrait des coordonnées dont je ne suis pas sûre à 100% si je les ai notées il y a, 3, 5 ans ou plus.   Pani p’oblème, comme on dit aux Antilles, je vais sur pages jaunes.fr ! Et là, stupéfaction : « pas d’adresse à ce nom », « pas d’adresse à ce nom».  Où sont-ils passés, ces gens, pour que les pages jaunes ne les trouvent pas ? Morts ? Pas tous, quand même ! Déménagés ? Oui, mais avec une recherche France entière on ne les trouve pas davantage et je doute que tous aient fui à l’étranger. 

Seule hypothèse : la liste rouge. Autrefois, c’était l’exception : pour les célébrités ou en cas de harcèlement, de gros risques. Aujourd’hui, plein de gens sont en liste rouge. A priori méfiants, cachés… Quant aux moins de 40 ans, ils sont nombreux sans téléphone fixe, juste un numéro de mobile et une adresse de courriel. Impossible de trouver leurs coordonnées. Impossible d’envoyer une carte CHEZ EUX. D’ailleurs, ont-ils seulement un chez eux ? Existent-ils ou ne sont-ils que des humains virtuels, à qui il suffit de cliquer sur la souris pour disparaître à jamais? Tous ces commentateurs de blogs, ces gens rencontrés par hasard dans un café et qui vous laissent « leur imel » sont-ils des SDF, des avatars, ou des vrais gens chez qui on peut sonner pour boire un verre, bavarder et plus si affinités ? 

Que ces forums virtuels où on peut discuter sur écran avec cent potes comme si on les connaissait depuis l’enfance, mais frapper à la porte d’aucun me semblent tout soudain étranges. 

Comme disait Luchini dans « Confidences trop intimes » : « Je veux savoir où elle habite ! 
- Tout le monde veut savoir où est la bite. Les hommes comme les femmes. » répliquait le psychiatre. 

Eh bien la bite est en liste rouge, on n’est pas près de s’y amarrer.

JOYEUX NOËL !


jeudi 18 décembre 2014

celestineLes couilles bleues

Comme vous avez pu le constater de visu, le vénérable tenancier principal de ce blog, qui en assure la maintenance avec une constance qui force le respect, est vert de désespoir devant l’amorphe manque de réaction de ses acolytes plumitifs.

Peut-on leur en vouloir, alors qu’ils ont peut-être tout simplement l’angoisse de la page blanche? Ou bien nulle envie de faire carburer leur matière grise? Qui sait ce qui se passe dans les arcanes fumeux des connexions neuronales d’un blogueur lambda…

Je suis peut-être une oie blanche, mais quand je vois mon prochain dans le caca (d’oie, donc) mon sang ne fait qu’un tour, et puis il faut vous dire que je ne sais rien refuser à Tonton Andiamo, notre vert patriarche…

Chauffée à blanc par un ou deux petits verre de rouge (pas de petit jaune, malgré mes pénates méridionaux, ça me rend patraque) non, simplement et à la bonne franquette, un peu de Saint Joseph grand crû (juste de quoi apercevoir le bout de l’extrémité de la queue d’un éléphant rose) je me suis sentie pleine d’une inspiration à faire pâlir Michel Well Bec, le grand philosophe du XXI° siècle. Et dans ce monde gris pluie, sous un ciel d’orage tout noir, dû sans doute à l'inexorable réchauffement de notre planète bleue, je me suis dit que quelques touches de couleur, ça ferait bigrement joli par ici. Ça égaierait. Comme un pot de géranium vermillon sur l’appui de la fenêtre d’un deux pièces dans la ZEP de Bécon les Bruyères. Et que ça donnerait bonne mine à mon crayon. Enfin à ma plume. Enfin quoi, à mon clavier, vous avez pigé, vous n’êtes pas des bleu-bites, que je sache.

Il faut avouer qu’allumer la TSF ou l’étrange lucarne au moment des nouvelles semblerait presque destiné, comme toujours, à nous faire broyer du noir. Partout de grises et sombres perspectives, travail au noir, gens verts de peur, les Jabes et les Aruifs qui se tirent dessus à boulets rouges…Moi je dis que depuis le temps qu'ils s’arrachent mutuellement la bande de Gazon, ils doivent être épilés à force, non ?

… Et puis y’a la peste brune, la vague bleue marine, et en face la pitoyable valse des bonnets blancs et des blancs bonnets, la rose socialiste qui flétrit de jour en jour et Dany le rouge qui est devenu vert…Tout le monde se rend bien compte que nous sommes pris pour des bleus pour mieux être chocolat. La carte bleue, la carte orange, la carte verte font la farandole dans les larfeuilles, il y a de quoi s’emmêler les pinceaux. Surtout si on est dans le rouge. Etre à découvert à une époque où on nous demande constamment de sortir couverts, avouez que c’est une faute de goût. Ou de l'esprit de contradiction. Ou de la révolution permanente. Et le vote blanc qui compte toujours pour des prunes...

Bon, je m’emballe, là, moi qui voulais vous enluminer le moral, et tricoter des arcs-en-ciel à vos chaussettes…Je m’en vais éteindre la téloche, cultiver mon jardin, semer des roses blanches, des lys orangés et des lilas, tout plein de zolies fleurs multicolores, accrocher des ballons rouges à vos fenêtres, des guirlandes mauves, violettes et indigo …et couvrir vos corps d’or et de lumière…

…Hein ? j’ai oublié quelque chose ? ... Quoi les couilles bleues ? Ah, oui. Non, rien. Vous attendiez quoi? Quelle graveleuse idée vous étiez-vous grivoisement concoctée dans le citron à l'évocation improbable de ces pauvres valseuses cyanosées par les hydrocarbures ? Je voulais juste vous dire qu’en surfant sur internet, j’ai découvert qu'il existait une certaine race de singes affublés de parties génitales d’une seyante couleur azur ou même turquoise… J'en ai été passablement esbaudie. T’imagines, le macaque qui a un rencart, en train de chanter, en pensant à sa dulcinée, un bouquet de cacahuètes à la main … ♫Ce soir j’attends Méthylène♪♫… Cela dit, les couilles bleues c'est toujours plus joli que la bite au cirage, comme disait Confus Siusse. Allez bande de vous, à la revoyure.

Célestoche


samedi 13 décembre 2014

AndiamoNoëls

C'était hier, oui hier, ils préparaient dès la mi-décembre la maison, en vue des fêtes.

C'était hier, oui hier, ils descendaient tous les trois, le "grand" en tête dévalant les escaliers de la cave.

- Doucement, criait la Maman, tu vas te rompre le cou !

Derrière suivait la fille, longs cheveux châtains embroussaillés, et enfin mi-geignant, mi-riant le petit dernier du haut de ses trois ans, tête blonde frisée.

- 'Tendez moi, ze peux pas aller vite !

Ils ont ressorti les cartons poussiéreux rangés au sous-sol et contenant des trésors : la crèche avec son âne à trois pattes, l'ange "Bouffaréo" avé ses grosses joues gonflées comme celles de Dizzy Gillespie, le trompettiste, le bœuf "la vass" comme dit le dernier, bien écaillé par les longues années de service, les guirlandes dorées que l'on va étendre sur les étagères de la bibliothèque.

- Non, pas sur la cheminée ! C'est dangereux, ça pourrait prendre feu, a dit la Maman.

- Hein qu'après on s'ra brûlé de tout partout ? a dit le petit...

- Oui mon amour !

Et le baiser a claqué sur la joue rose.

- C'est quand qu'on achète le sapin ? demande cheveux châtains en bataille.

- Quand achètera-t-on le sapin ? rectifie Maman qui ne transige pas avec le français. Nous avons encore le temps, il va avoir trop chaud dans la maison, et il perdra toutes ses aiguilles.

- Moi z'aime pas les aiguilles, ça pique.

Et les deux "grands" se sont moqués de "tout p'tit".

C'était hier, oui hier ! Le samedi qui précédait Noël, ils allaient en famille acheter LE sapin ! Joyeuses disputes autour de l'enclos à "Normans"

- On prend ç'ui-là !

- Celui-là !

- Nan ! Il est moche comme toi, moi j'veux le gros là !

- Ze peux en soisir un petit pour moi ?

- Bon d'accord, c'est Papa qui choisit, comme ça tout le monde sera d'accord !

Ils sont rentrés, le sapin bien emmailloté remisé au fond du garage.

- Demain dimanche on décorera le sapin, a déclaré Maman le regard brillant.

Pas besoin de les réveiller, dès sept heures "ils" étaient tous les trois dans le grand lit.

Le sapin, on "fait" le sapin !

- MMMH on décore le sapin !

Le petit déjeuner avalé vite fait, les bols trainent encore sur la table, les trois "anges" sont déjà au garage, lorgnant, louchant, sur le bel arbre.

C'est Papa qui l'a dressé près du grand canapé, comme à l'habitude. Fébrilement les trois chamailleurs ont sorti les boules multicolores, et PAF la grosse bleue est tombée !

- Poussez-vous, Maman va ramasser, vous pourriez vous blesser.

- C'est Marie qui a cassé la boule !

- Même pas vrai, menteur !

- Moi ze l'aimais bien cette boule, SNIF !

Deux heures plus tard, le chef-d'œuvre est achevé, les guirlandes électriques fonctionnent, débauche de couleurs, un coup étoiles, un coup le noir, les trois enfants ont les yeux qui brillent.

- Qui va accrocher l'étoile tout en haut ? demande Papa.

Les trois "MOI" ont fusé ensemble !

- Eh bien ce sera Maman, parce que c'est notre fée, et que les fées ont toujours une étoile au bout de leur baguette magique.

Alors Maman est montée sur l'escabeau, avec d'infinies précautions elle a accroché l'étoile symbolique tout en haut du Norman.

C'était hier... Oui hier, aujourd'hui la grande pièce est vide, il n'y a plus ni guirlandes, ni sapin, ni étoile... Ni enfants !


Le petit dernier, tête blonde frisée...

dimanche 7 décembre 2014

AndiamoMétamorphose

Il y a des rencontres qui vous transforment, qui vous changent ra-di-ca-le-ment !

Ainsi votre serviteur : quand j'ai croisé BLOGBORYGMES un matin d'automne c'était en octobre 2007... Il y a plus de 7 ans ! j'étais un peu plus frais ou un peu moins rance (rayer la mention inutile), l'esprit affûté comme un coupe-chou Sheffield ! Certes sept ans plus tard il est moins frais le garenne, je roule ma caisse comme ça, mais bon même à la foire aux antiquouilles de mes deux caires je ne vaux plus un coup de ratafia au Guinness des consommables ! Alors pour faire marrer quelqu'un que je connais bien, je dirai : "c'est comme ça" !

Pour les textes, je deviens un peu secos, mais bon je ne suis pas le seul ! N'est-ce pas Saoul-Fifre et Tant-Bourrin ? Les BOSS ! Les pères fondateurs, deux références, deux pointures, que sont-ils devenus ? L'un bichonne t-il son vieux tracteur à coup de Ripolin? L'autre s'est il sacrifié sur l'autel de la WI WI afin de rester au contact de Tant Bourriquet ?

Nul ne le saura jamais, never, nada, niente...

Je divague, je me répands, je me repends, là n'est pas mon propos, ce que je voulais dire c'est que Blogbo change radicalement et systématiquement ceux qui le rencontre. J'en veux pour exemple :



Sœur Marie des Angoisses avant qu'elle ne tombât sur un billet Blogborysmique.

Sœur Marie des Angoisses après sa rencontre avec BLOGBORYGMES..

Deouis on l'appelle "LA VENTOUSE", allez savoir pourquoi ?

(ch'tiots crobards Andiamo)

mardi 2 décembre 2014

BlutchMes poètes de légendes [3ème acte - Spécial Noël]

Acte 1 : c'est par ici !

Acte 2 : c’est par !


La fin de l’année approche à grands pas et je sens monter en vous une angoisse grandissante. A fin novembre déjà c’était d’ailleurs plus (+) qu'une angoisse. Maintenant c'est déjà une terreur si manifeste qu’elle transpire à travers tous les pores de vos commentaires.

Ça se résume en quelques mots qui se conjuguent en mode majeur :

« Putain comment vais-je m’organiser pour réussir ces merdes de fêtes de fin d’année. »

Alors autant commencer par le début : Une fête c’est quoi ?
Comment peut-on aborder « les fêtes » ?
C'est là qu'intervient toute la poésie vaudoise de François Silvant (qui malgré son prénom n’en est pas moins un Lausannois pure souche).


Les fêtes sont trop souvent synonymes de cadeaux et là, ça peut rapidement devenir un bâton merdeux si on n’est pas organisé. Car autant le dire pendant qu'on peut encore le faire, les cadeaux coûtent la peau du cul. Chacun mérite le plus beau, le plus cher aussi (c'est du moins l'avis de l'intéressé).

Tu invites.... alors tu as déjà le prix de la dinde et les petits légumes, le sapin et les boules (ben oui, obligé de les changer le beauf les avait trouvées nulles à chier l'année dernière). C'est mathématique, les invités boivent deux fois plus que ce qu'ils ont apporté, alors tu finances la moitié de la gonflée du beauf, qui pour cette raison se croit obligé de te la restituer sur ta moquette neuve. Alors si en plus on te fait chier pour tes petits cadeaux à cinq euros...

Donc il faut un argumentaire pour faire face à ces ingratitudes :



Noël, ça va encore pour y échapper car il y a deux solutions qui pour être diamétralement opposées, bien que partant de la même option de base, n’en arrivent pas moins au même point final. Le seul qui soit intéressant par ces temps de marasme généralisé :

Petit A : (je sais que c’est con de dire petit A en le mettant en majuscule, mais il faudra faire avec) Noël est une fête religieuse. C’est le petit Jésus qui est né, il est le seul à pouvoir légitimement recevoir des cadeaux, donc allez vous faire voir ailleurs…

Petit B : (même remarque que pour petit A) : Noël est une fête religieuse et je n’en ai rien à branler des Églises, donc allez vous faire voir ailleurs.

Si pour les cadeaux c’est rapidement et péremptoirement résolu, il n’en va pas de même pour les agapes, car il faut s’entendre sur une date qui convienne à tout le monde. C’est là que ça se complique sérieusement.

Pour résoudre ce problème, je vous propose aussi la méthode François Silvant.

Je vous la livre sans jouer à cache mystère car on ne peut pas être gros-niqueur chez Blogbo sans être pris d’une empathie furieuse pour ses congénères de tous bords et de tous poils, bien qu’avec une mention spéciale pour ces dames :



Vous voilà parés. Vous avez calé une date la plus proche possible de la fin de l’année en tenant compte des desiderata de chacun. Mais il y en a toujours au moins un qui ne connaît pas votre nouvelle adresse. Ça pourrait rapidement se compliquer sans le secours de Denise Pahud...



Peut-être faut-il aussi réviser quelque peu l’éducation de ces chères têtes blondes afin qu’elles fasse bonne figure dans la famille… qu’elles ne nous foutent pas la honte intégrale devant Tati Mimi qui n’a pas encore rédigé son testament.



L’approche des fêtes provoque quelques dégâts collatéraux difficiles à éviter sans passer pour un grossier mufle.

On échappe assez facilement aux marmites de l’armée du Salut en évitant les portes principales des supermarchés, ou à la rigueur en passant une bordée à son mouflet au moment adéquat.

Sans progéniture à disposition, on peut aussi essayer le faux-pas qui nous fait bousculer la guitariste de service et se confondre en excuses au lieu de décramponner son crapaud pour alimenter la marmite.

On peut aussi tenter la séduction ("t'as d'belles châsses, tu sais" semble toujours avoir la cote...) et lui demander le Gorille, le Mécréant ou Putain de toi, mais là, les chances de réussites ne sont pas énormes (à moins de tomber sur le bal costumé des dirlettes de l'E.N.).

Par contre, c’est plus problématique avec les visites à domicile. C’est tout de même fou le nombre de gens qui veulent notre salut malgré nous!

Alors si par malheur vous attendiez l’épicier avec votre commande de Champomy et que vous tombez sur un VRP de la foi, pensez très fort à François… (pas le pape, ni le normal, oui un comique aussi, mais celui qui est sérieux dans son boulot)



Il y a toujours des esprits chagrins ... lucides qui, malgré les bons conseils de François Silvant, ne supportent pas les fêtes de famille. Il leur reste l’ultime solution d’aller se réfugier au bistrot :



En tenant compte du délai incompressible nécessaire pour dessaouler et rapatrier les neurones rescapés, à partir du 3 janvier vous passerez obligatoirement par la phase récupération. Là encore Blogborygmes veille sur vous et se met en quatre pour vous retaper.



Bonnes fêtes, santé et conservation.

Blutch