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samedi 31 mars 2018

AndiamoLes ourses (grandes ou petites)

La référence à ces constellations, c'est pour faire plaisir aux astrologues !

Mais là n'est pas le propos, j'ai appris cette semaine après avoir allumé mon brave poste de T.S.F , en acajou verni ( 7 couches comme les canots Riva), avec lequel il faut être patient, le temps que les lampes chauffent, un bon vieux poste qui a connu : Saint Granier, Geneviève Tabouis, Georges Briquet, Jean Nohain, Jeanne Sourza et Raymond Souplex alias Carmen et La Hurlette (sur le banc) sans oublier, Marcel Fort, et Zappy Max ! (et tout ça de mémoire).

Après cette petite digression, j'ai appris disais-je que l'on allait relâcher des ourses dans les Pyrénées

Ah la la ça n'a pas fini de faire gueuler les bergers ! Fini le bon fromage de brebis ! Ossau Iraty... Entre les loups alpins, et les ours pyrénéens, les gaspards de Paris (un par habitant) les poux de vos mômes, et les morbacks de vos maîtresses Messieurs, qu'est ce qu'on est emmerdés avec les bestioles !

J'avais il y a très longtemps déjà évoqué le problème à l'aide de deux ch'tiots crobards... Que voilou, que voilà ! On notera la finesse, la délicatesse, ainsi que l'allusion à peine marquée à des pratiques zoophiles que je réprouve entièrement. Pine d'ours ? Ne serait ce qu'une légende ?

(Ch'tiots crobards Andiamo)

dimanche 25 mars 2018

AndiamoLes temps changent

Je vous ai dégotté ces deux pubs années 60, l'une pour la Renault 8, l'autre pour la Renault 12.

Vous imaginez la levée de boucliers si on diffusait ça aujourd'hui ? On va rouler à 80 Kms/ heure, moi je vais carrément rouler en marche arrière !

Mais où va t-on ? Les premières limitations de vitesse en 1971 si ma mémoire est bonne, c'était : 60 en ville, 110 sur nationales et voies secondaires, et enfin 150 sur autoroutes, un ou deux ans plus tard, c'est passé à 50 en ville, 90 sur voies secondaires et nationales puis 130 sur autoroutes.

C'était très raisonnable me semble t-il, mais bon des bonnes âmes notamment les associations contre "la violence routière" ont fait pression afin d' abaisser la vitesse à 80 Kms/ heure !

Ces gens là ont sans doute payé un horrible tribut à la route, dans ma famille il a été extrêmement lourd ce tribut, je ne vais pas me raconter ça n'est pas mon style, mais ça n'est pas pour autant que j'emmerde la population avec mes ressentis, il faut apprendre à encaisser les vilains moments, les horreurs, et comme disait ma grand'mère, tu mets ça dans ta poche, et ton mouchoir par dessus.

Alors évidemment j'ai eu une R8, je l'avais équipée avec un kit "Abarth", pipes d'admission et d'échappement, carburateur double corps Wéber, etc... La pub disait : "Qu'est ce qu'un lièvre ? C'est un lapin qui est passé chez Abarth" ! Bien sûr je roulais comme un malade, les limitations de vitesse c'est très bien, je suis pour, mais quand c'est trop, c'est trop, et je crains l'effet inverse !

Régalez vous avec ces pubs surannées des années 60... Des petits chef d'œuvres ! Il me revient aussi qu'une autre pub disait, afin de vanter l'efficacité des 4 freins à disques dont la R8 était pourvue : debout sur les freins, j'allume ma cigarette !

Et surtout regardez bien au début de la pub R8, pour un peu le conducteur écraserait les piétons !!

La pub R12 vaut aussi son pesant de cacahuètes.

mardi 20 mars 2018

AndiamoEnigme

Je suis allé maint fois au Louvre... Autrefois, lorsque le Dimanche matin on pouvait encore se garer pratiquement Rue de Rivoli, ou tout à côté, l'entrée était gratos ou si peu chère (peuchère diraient les O.M afficionados) que je ne m'en souviens pas.

Incroyable, il n'y avait pas grand monde en ce début des années soixante (hier en somme), je pouvais flâner le nez collé sur les chefs d'œuvres, La victoire qui nous attendait en haut du majestueux escalier. Les toiles de Paolo Ucello, David, Rubens et ces femmes épanouies, le Baron Gros, Raphaël, Botticelli, Mantega et bien d'autres (t'as vu je n'ai pas cité Léonard).

Mais ce qui m'intriguait le plus c'était la Vénus de Mimile... Avait elle ou non du poil sous les bras ? Je me suis contorsionné, agenouillé devant elle, dans l'espoir d'apercevoir un frisotti, un petit morceau du plumeau, le persil dépassant du cabas... Et bien nibe, nada, que dalle, lapuche, des nèfles ! Je n'ai jamais su, et je ne saurai jamais !!!

Je sais que cette belle Dame possède un cœur, la preuve je l'ai dessiné il y a un sacré moment déjà, mais a t-elle les aisselles poilues ?

(ch'tiot crobard Andiamo)

mercredi 14 mars 2018

AndiamoLa Maire Hidalgo

Anne ma sœur Anne.

Tu es bien socialo ! Que des conneries qui bouleversent mon cœur de Parigot. Tu interdis les voies sur berges ? La concierge rit encore, Plus de pollution quai Conti ? Elle s'épaissit rue de Rivoli, le quai des Tuileries au nom autrefois si joli, est devenu par la volonté de malfaisants : quai François Mitterrand, il doit en rire de toutes ses (grandes) dents, celles qui rayaient le parquet.

Et la Royale pas fière, prête à tout pour une once de pouvoir, avec tes portiques à la con, juste bons pour la casse ! Tu t'en fous c'est nous qui payons !

La Maire Hidalgo c'est à toi que je m'adresse, tiens j'ai LA solution, regarde mon ch'tiot crobard, une large avenue sous la tubulure, on pourrait l'appeler avenue Sequana, et puis résolus les problèmes de crues intempestives ! On dit merci qui, Anne ?

(ch'tiot crobard Andiamo pour Blogbo)

vendredi 9 mars 2018

BlutchSwiss-Wars

Vous avez connu en long en large et en travers toutes les vicissitudes de la guerre des étoiles débitée au cours de nombreux épisodes. Il en est pourtant un qui vous a échappé :

La Saga Swiss-Wars.

C’est comme l’autre, pleine de rebondissements, de traîtrises, de coups fourrés ; mais l’avantage majeur pour un Suisse, c’est qu’il n’y a pas besoin de sous-titres.

Pour les autres, ce sera l’occasion de tester le rendu des leçons d’helvétisme que j’ai déjà tenté de vous inculquer.

Vous aurez le droit de poser toutes les questions après le visionnage. Juste une précision de départ : Il est fait de nombreuses allusions à un certain Couchepin. Personnage politique valaisan haut en couleur (car il fallait bien que quelque chose prenne de l’altitude en lui), omniscient si l’on en croit l’opinion qu’il avait de lui et auteur d’aphorismes dont la profondeur aurait donné des vertiges à Michel Siffre en personne.

N’oubliez pas de noter la dégaine des vaisseaux spatiaux.

On se retrouve après la projection, assis en bord de scène.

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dimanche 4 mars 2018

AndiamoLune de sang

Le grand château niché sur un piton rocheux dans la chaîne des Carpathes, la cérémonie a été grandiose, on avait convoqué le ban et l'arrière ban, ainsi que tous les habitants du village. Pensez donc Monsieur le Comte vient d'épouser la douce Adeline en la chapelle de sa magnifique demeure, le chapelain a célébré l'union des époux.

La grande cape noire aux revers rouges de Monsieur le Comte, tranche sur le blanc immaculé de la robe d'organdi à longue traîne de la jeune épousée, lui grand et mince, elle plus petite, un joli visage à la peau très pâle, diaphane, un teint de porcelaine comme il est décrit dans les romans à l'eau de rose, du genre "Arlequin" !

Le soir après un somptueux repas servi sur de longues tables couvertes de nappes blanches, les convives se retrouvent dans la grande salle d'apparat, des violoniste Tziganes animent le bal, Polkas, Mazurkas, Valses, les longues plaintes des violons ajoutent à la magie de l'instant. Des laquais empressés veillent à ce que rien ne manque, notamment les chandelles dans les candélabres d'argent, il faut que ça brille a dit Monsieur le Comte, et ça étincelle ! A en juger par les petites flammes qui brillent dans les yeux des invités, du marquis au plus humble paysan, chacun a fait honneur au maître de maison, et sorti pour l'occasion ses plus beaux atours.

La lune est apparue au-dessus du "Nagy-Bihar" le sommet le plus élevé, c'est une pleine lune bien rousse, comme la chevelure abondante de la belle Adeline. La clarté lunaire éclabousse de rouge les sommets enneigés de cette chaîne magnifique coiffée des neiges de l'hiver.

Un à un les couples un peu fatigués se sont retirés, les plus éloignés sont invités à demeurer au château, a profiter de l'hospitalité de Monsieur le Comte.

Le couple nouvellement uni est resté jusqu'à la fin, Monsieur le Comte tenant à veiller à ce que nul ne manquât de rien, ah ! Il sait recevoir Monsieur le Comte...

La grande salle est vide, les musiciens ont joué une valse, une dernière danse pour Monsieur le Comte et la toute nouvelle Comtesse, une valse lente de Monsieur Frédéric Chopin, la douce Adeline ne quitte pas son époux des yeux, ce dernier l'embrasse tendrement dans le cou.

Les dernières mesures meurent sur la chanterelle, Monsieur le Comte fouille dans sa poche, en tire une poignée de pièces d'or qu'il lance aux musiciens, ceux ci se courbent littéralement en deux afin de remercier leur généreux donateur.

Lentement les nouveaux épousés ont gagné leur chambre, la timide Adeline n'ose porter le regard sur son époux, qui lentement a fait glisser sa cape celle ci s'étale à ses pieds, corolle rouge et noire.

- Notre lune de miel commence mon amour a murmuré la douce mariée.

- Tout se passera bien cher amour, ne vous faites point de mauvais sang, et sachez Comtesse Dracula, puisque c'est ainsi que vous vous nommez désormais, sachez belle épouse que commence notre lune de sang !

La Lune de sang est un phénomène rarissime, car il nécessite la conjonction de deux phénomènes, une Lune pleine (au plus près de la Terre) et une éclipse solaire. Depuis 1900 il n'y a eu que cinq Lunes de sang !

(Photo N.A.S.A)