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mercredi 26 septembre 2018

BlutchLe Président

Mais non, pas le camembert, ni même Little-Rothschild… Juste une histoire d’un politicien couillu (c’est bien la preuve que les PDG de la 5e ne sont pas concernés.)

La politique à l’Assemblée Nationale n’est plus (depuis longtemps mais pas avec une telle acuité) qu’une farce tragique, une foire d’empoigne, une distribution de prébende et une prise d’intérêts particuliers.

Cette situation n’est pas nouvelle et jusqu’à présent cette gangrène n’a pas encore tué la France. Rappelez-vous, pour les plus vieux et les férus d’histoire, en 1958 les Députés gaullistes avaient développé une méthode argumentaire que n’aurait pas désavouée Marcel Cerdan. L’Assemblée Nationale était un foutoir pire qu’un terrain vague dans le 9.3. un jour d’arrivage de coke.

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mardi 25 septembre 2018

BlutchLe Président

Mais non, pas le camembert, ni même Little-Rothschild… Juste une histoire d’un politicien couillu (c’est bien la preuve que les PDG de la 5e ne sont pas concernés.)

La politique à l’Assemblée Nationale n’est plus (depuis longtemps mais pas avec une telle acuité) qu’une farce tragique, une foire d’empoigne, une distribution de prébende et une prise d’intérêts particuliers.

Cette situation n’est pas nouvelle et jusqu’à présent cette gangrène n’a pas encore tué la France. Rappelez-vous, pour les plus vieux et les férus d’histoire, en 1958 les Députés gaullistes avaient développé une méthode argumentaire que n’aurait pas désavouée Marcel Cerdan. L’Assemblée Nationale était un foutoir pire qu’un terrain vague dans le 9.3. un jour d’arrivage de coke.

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mercredi 19 septembre 2018

Andiamo(Ex) Citations V

Une petite citation de Edouard Herriot, qui fut maire de Lyon de 1905 à 1940, puis de 1945 jusqu'à sa mort en 1957.

Il avait dit également : La politique c'est comme l'andouillette, ça doit sentir la merde, mais pas trop !



La culture, c'est ce qui demeure dans l'homme lorsqu'il a tout oublié.
(Edouard Herriot)

(ch'tiot crobard Andiamo)

jeudi 13 septembre 2018

Andiamo(ex) Citations IV

Déjà le quatrième volet de cette MAGNIFIQUE saga ! Ah vous êtes gâtés lecteurs assidus, Andiamo se décarcasse afin de vous pécho des citations quasi inconnues.

Un minutieux travail de recherche, tiens je suis devenu un "rat de bibliothèque", un épousseteur d'étagères de maisons de la cul... ture, le dénicheur de palimpsestes (où je vais chercher des trucs pareils ?) le gratte copies des grimoires, j'en ai visité des maisons de retraite, interrogé des radoteuses et radoteurs, afin de vous dénicher LA citation qui vous interloquera, qui fera passer Jacques Bénigne Bossuet pour un râpeur de banlieue sordide, Alphonse de Lamartine (j'ai bien connu la Martine) pour un pisse-copies de troisième zone...

On dit merci qui ?



Une femme qui se déculotte, n'est pas forcément une dégonflée.
(Prosper Michelin.)

(ch'tiot crobard Andiamo)

vendredi 7 septembre 2018

AndiamoLa piscine (sans Romy ni Alain).

Augustin s'était soudainement pris d'un goût irraisonné pour la natation, bien qu'ayant emménagé depuis une dizaine d'années dans cette résidence au pays de Nostradamus, résidence avec piscine s'il vous plaît, il n'avait guère fréquenté "la bassine" comme il la nommait de façon péjorative.

Et puis soudain, d'un coup d'un seul, il s'était mis à honorer de façon très assidue le bassin mis à leur disposition, allant jusqu'à effectuer quelques longueurs ! Cela devait sans doute le tonifier, car Augustin dès qu'il avait réintégré ses pénates, présentait sous son slip de bain années soixante, une protubérance que seule Germaine son épouse était en mesure de calmer, bref le couple était aux anges.

Ô bien sûr ils faisaient encore l'amour auparavant, comme un rituel, le samedi entre le J.T et le plus grand cabaret du monde, il avait coutume de dire mi goguenard mi sérieux :"le chapiteau est dressé, la représentation peut commencer".

Toutefois Germaine n'était pas dupe, elle avait remarqué que son Augustin de mari se prenait pour une otarie, depuis l'arrivée de la blondasse du rez de chaussée. Une grand belle femme, on dirait pour employer un langage d' aujourd'hui une MILF, qui chaque après midi ou presque, prenait ses quartiers sur les dalles surchauffées qui encadraient "la bassine".

Une grande serviette éponge chamarrée négligemment jetée sur le sol, elle commençait son effeuillage, vite fait l'effeuillage, car sous sa fine robe à bretelles elle ne portait qu'un slip "à minima", ses seins arrogants pointaient fièrement, alors elle s'étirait voluptueusement, s'agenouillait, puis se passait longuement de la crème sur le corps, insistant sur ses seins superbes, ses doigts caressants faisant jaillir les pointes brunes.

Augustin n'en perdait pas une miette, prenant bien soin de se baigner avant l'arrivée de la naïade, car nous connaissons tous les effets néfastes de l'eau froide sur la libido !

Quand la belle blonde s'étendait sur le ventre, Augustin rentrait chez lui, une serviette nouée autour des reins afin de dissimuler son émoi.

Alors c'était la fête, Germaine était ravie, Augustin redevenait son lion superbe et généreux. Ils offrirent même à la Dame du rez de chaussée fraîchement débarquée, une boîte de chocolats, pas de ces boîtes achetées au tabac du coin, que nenni, une boîte de chez "Jean Trogneux" le célèbre chocolatier, ayant pignon sur rue en la belle ville d'Amiens, elle ne sut jamais pourquoi, et ne le demanda point !

(ch'tiot crobard Andiamo)

samedi 1 septembre 2018

Saoul-FifreLola Bouillante

Lola est une amie d'enfance de Zoé. Nous avons des photos d'elles deux assises autour d'une table basse de maternelle, entassées dans une malle à matos technique de son père ingénieur du son, en train d'écouter un concert, comme de vraies roadies, elles ont fait tout leur primaire ensemble et, même si à partir du collège leurs voies ont divergé, elles se retrouvaient le WE pour des soirées pyjamas et des repas dont elles assuraient la totalité du menu. C'est Lola qui a introduit chez nous le risotto, par exemple, plat inusité jusqu'ici de ce côté du Rio Bravo. Plus grande, c'est elle qui confectionnait les mojitos, réussissant à tenir le rythme de fabrication à la demande malgré nos descentes gosiérales de pros. La cave de ses parents étant bien achalandée, elle n'oubliait jamais de descendre y faire une razzia et ne débarquait point chez nous les mains vides, comme les autres maléducatis de pique-assiette. Nous avons adopté depuis certains de ses choix pinardiers judicieux.

Lola est toujours gaie, sait mettre une ambiance "et on fait tourner les serviettes...", mais avec des listings musicaux plus classieux, son père ayant soigné et diversifié son éducation acoustique. Producteur de groupes, tenancier d'un studio d'enregistrement, éditeur, grâce à papa, Lola a baigné dans une ambiance show-bizz et dans ses oreilles ont coulé naturellement les meilleurs miels de la musique anglo-saxonne.

Cela ne lui aurait apporté qu'une culture musicale de ouf si, par bonheur, la Fée Clochette ne s'était pas penchée sur son berceau pour lui donner LA VOIX. Fille unique, elle commença à chanter par plaisir, seule, en cachette. Ce chant, c'était un peu la voix de l'autre, le frère ou la sœur avec qui elle aurait aimé échanger, mais on a pas le droit de parler tout seul, sauf à se faire traiter de dingue ?

Par contre on a le droit de chanter, que dis-je, le devoir de chanter, quand on a une si belle et si profonde et si puissante et si juste voix ?

Lola commença à se douter de quelque chose, cette voix, le plaisir qu'elle trouvait à la joindre à celles de stars, en se passant et repassant les disques qui lui plaisaient, c'était quelque chose d'exceptionnel, elle aimait trop ça pour que ce ne soit pas un don. Un jour, timidement, comme si elle confessait une grosse bêtise qui lui oppressait le cœur, elle osa confier à son père son grand secret : "Tu sais, papa, je chante...". Et elle n'eut plus besoin de se cacher. La première fois qu'elle monta sur scène, ce fut je crois sur mon vieux camion Ford à plateau, encouragée par la foule en délire de ce jour là (bien soixante-dix personnes valides, les autres avaient déjà roulé sous les tables à cette heure tardive...). Elle empoigna le micro, demanda à ce guitariste inconnu s'il connaissait cette chanson qu'elle avait un peu préparée, ferma les yeux et se lança. Le premier moment de stupeur passé, ce fut l'enthousiasme général. A star was born, elle en chanta une autre, elle fut bissée, nous ne voulions plus la laisser descendre...

Et depuis, son paternel devenant son coach, elle se produit assez souvent, elle fait des chœurs pour des CDs de chanteurs plus connus et elle a son propre spectacle bien rodé avec l'ami Framby, un guitariste hors pair. Elle n'en vit pas, non, elle est sérieuse, elle a un vrai métier dans le marketing de culture, mais elle pourrait en remontrer à bien des pros car elle s'améliore à chaque concert. Mais ne nous plaignons pas, cela lui permet de continuer à chanter pour le plaisir, humblement, sans se prendre la tête dans ce métier de killers ambitieux aux dents longues. Non, elle reste modeste, adorable, comme la petite fille qui venait mettre une bonne ambiance à nos fêtes et qui continue à venir nous voir régulièrement.

Sur la vidéo qui suit, ce soir là, Lola s'était greffée sur le groupe Triax, qu'elle ne connaissait ni des lèvres ni des dents, un groupe de jazz, en plus, alors qu'elle est plutôt "rock", mais leur bœuf s'est super bien passé, à la bonne franquette, en famille, comme d'habe...

Ça se passait au château, juste en face de chez nous.