Dans une certaine continuité avec le billet de Françoise :-)

J’y va-t-y ou j’y va-t-y pas …

Grande domanda esistenziale qui occupa mes fins de soirées durant pas mal de temps. Il parait que ce n’est pas le tout d’avoir pondu un bouquin, il faut encore se maltraiter le fondement pour le faire éditer. Et là, ce n’est pas gagné d’avance parce que :

d’une part, au moment de l’écrire, il s’agissait d’un roman politique d’actualité, et d’autre part, vu la frilosité des éditeurs et l’engorgement de leur comité de lecture, leur soumettre un manuscrit ressemble fort à prendre un ticket pour l’Euromillion… (pour les chances de gagner, pas pour le montant des gains)

L’édition à compte d’auteur manque cruellement de visibilité. Ca peut être intéressant pour écrire la saga familiale, mais c’est difficile d’espérer une audience plus large.



Lorsqu’enfin je découvre la voie médiane (édition participative), j’ai eu une crainte que mes personnages soient devenus obsolètes ; et puis non, à bien y regarder il n’y a tellement rien de nouveau dans cette basse raie publique qu’il n’y aurait guère que de petits traits de caractères à retoucher.

Donc j’ai sauté le pas (ce qui est infiniment moins dangereux que sauter sur une mine (ou même sur la voisine par l’étang qui cours))

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