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En guise de 4e de couverture

Un instant de la vie d’un homme ordinaire qui s’est mouillé pour la planète parce qu’il a été arrosé en même temps qu’elle. Un instant où tout bascule parce que ce n’est plus supportable de faire semblant de ne rien voir. Un instant contagieux, qui se propage et qui change la donne. Un conte moderne joyeusement immoral qui déshabille les pouvoirs politique et économique pour nous montrer que Marianne a de la lingerie douteuse.

Synopsis :

Un homme se retrouve aux Assises, accusé d’acte terroriste pour avoir, leur semble-t-il, détruit une usine de maïs OGM.

Il n’y a aucune preuve flagrante. De tout le procès, il reste silencieux, refusant de se compromettre dans un lynchage organisé par le pouvoir et le procureur. Le président Ulysse By Ugolin en voudra tant qu’il finira par révulser tout le monde. C’est lorsque plus personne pourra prendre la parole après lui qu’il va expliquer pourquoi cette usine fabricant un produit interdit sur le sol français a été détruite.

L’acharnement du Pouvoir et du Procureur à vouloir en faire un monstre à abattre finira par choquer même les Juges et les Jurés. Cet homme, qui ne fait aucune concession à ses idéaux va être contagieux pour les personnes qui le côtoient. Après une évasion rocambolesque et puisque sa vie d’industriel et cultivateur bio n’est plus possible, il entre en résistance et décide de frapper là où ça fait mal : aux biens matériels et à l’argent de ceux qui manipulent le gouvernement. Veillant à toujours préserver la vie des personnes. C’était ce souci majeur qui avait permis son arrestation.

Le processus prend de l’ampleur et s’accélère, jusqu’à un gigantesque faux-pas gouvernemental…

Entre la fiction, le probable et l’avéré, il est parfois difficile de faire la part des choses dans cette contestation de l’affairisme ambiant menée crescendo sur 350 pages.

Avertissements et mise en garde à propos des situations et des personnages de la part de l’auteur qui les connait relativement bien… Quoique certains soient imprévisibles.

Les situations :



C’est un roman interactif qui requiert un minimum de participation du lecteur. Je ne voudrais pas noircir trois pages de textes pour décrire la chaise que le héros ne va finalement pas utiliser, car il préfère rester debout. Ai-je besoin de préciser que si l’action se passe dans un ministère, il ne s’agira pas d’un siège acheté en kit dans un self-service et monté par le Ministre lui-même au péril de son intégrité corporelle… Mettez l’histoire dans le décor qui vous convient, déjà que je vous impose les personnages, l’action et les dialogues…

Les personnages :

Comme il est convenu de le dire pour toutes les œuvres de fiction, mes personnages sont parfaitement réels dans cette histoire, puisqu’ils sont le fruit de mon imagination. Toutefois, étant, par la nature humaine même, influençable, je ne peux pas garantir que mon imaginaire ne puisse avoir été marqué par la réalité historique ou contemporaine. Si donc des personnes croient se reconnaître, c’est probablement qu’elles ont marqué l’inconscient collectif, et ça devrait plutôt être, pour elles, un sujet de satisfaction. Mais soyons sérieux, des salauds, des niais, des colériques, des serviles, des affairistes ou des faux-culs comme j’en décris, ça ne peut pas exister !... Enfin, j’espère !





Les critiques virtuelles :

N’étant jamais si bien servi que par soi-même, j’ai imaginé ce qu’ils auraient pu en dire.

Coluche :

Tu vois ce bouquin, c'est l'histoire d'un mec, ouais un mec ..... normal... Enfin presque parce que faut pas croire mais ce type, il voit une saloperie et paf… faut qu'il la ramène. Alors pour ça déjà, c'est pas un type normal, parce que le type normal qui voit une saloperie, il se tiiiiiire vite fait, bien fait.

Y voudrais bien, des fois pouvoir se balader tranquille, admirer la nature, les petits zoiseaux, mais t'as toujours un gonze pour faire une arnaque dégueulasse devant lui et y peut pas se la coincer. J’te dis, le mec…. C’est un cas comme t’en as même pas dans les livres d’Histoire. Eh rigole pas mec, j’ai pas lu que des BD…. Beaucoup ? oui d’accord, mais pas que…

Le pire dans cette histoire, c'est que ce mec est contagieux. il a pas besoin de faire du prolotissime .... du prozèlisme... du merde, comment tu dis ça... Bref, un truc comme de la lèche, mais publicitaire, tu vois. Tu croises ce mec et tu peux plus boire tranquille ton pastis au troquet en voyant le patron virer de chez lui un arabe qui serait même pas du Front National. Faut aussitôt que tu la ramènes en disant qu’il faut pas qu’il fait le malin, parce que c’est lui le plus bourré de tous les clients du rade et tu paies un coup à l'arabe, juste pour faire chier le bistroquet.

C'est que ce con, c'est déjà tout petit que ça lui a pris... Ils devaient lui avoir foutu une saloperie dans le BCG.

Les Echos :

C'est le parcours d'un petit patron écologiste qui se mêle de pourfendre les injustices et qui fait plus pour la croissance en France qu'un patron du CAC40, tant il arrive à casser de matériel lorsqu’il ne lui plaît pas.

Frédéric Mitterrand :

C'est la saga politico-poétique d'un redresseur de torts qui s'en va par monts et par vaux, tel Don Quichotte, combattre les prédateurs technologiques comme Cervantès lançait son héros contre les moulins à vent, mais avec plus de succès.

Bien que je n'y sois pas personnellement très sensible, celle qui l’assiste, tel Sancho Pansa, semble ma foi bien accorte.

Le masque et la Plume : (Jérôme Garcin.)

La synthèse de vos diverses critiques se résument ainsi : L'histoire se situe entre le traité de philosophie politique pour les uns et le manuel Mc Gyver du petit saboteur pour les autres. Faut-il en déduire que c'est un peu des deux ?

De l'avis unanime des critiques présents sur le plateau ce soir, c'est :

Ben oui, mais non, ce roman est nul et génial, l'écriture est banale et particulière. Est-ce une saga sans foi ni loi qui combat l’amoralité de l’affairisme ou la vertu armée d’une moralité stricte combattant la dépravation financière ?

Le lecteur devra faire sa propre opinion sur ce roman qui mêle sans cesse la réalité et la fiction, sans que l‘on sache toujours où en sont leurs limites. Pour ma part, je peux regretter que l'auteur n'aie pas su placer un seul zeugma.

Ainsi se terminait l’émission de ce soir, je vous quitte emportant mes illusions et mon chapeau.

Pierre Dac (sans avoir eu à faire trop d’efforts d’adaptation…)

Les circonstances réunies dans ce roman sont de celles dont la gravité ne peut échapper qu'à ceux dont la légèreté et l'incompréhension constituent un conglomérat d'ignorance que nous voulons croire indépendant de leurs justes sentiments.

L'exemple glorieux de ceux qui ont fait cette histoire, des actes héroïques qui précédèrent la première page jusqu’à ceux qui suivront la dernière nous incitent à penser que ceux qui nous ont précédés dans le passé doivent être unanimement suivi par ceux qui continueront de le faire dans un proche et lumineux avenir.

C’est un message du présent chargé de promesses que glaneront les générations futures délivrées à jamais des nuées obscures qu'auront en pure perte essayé de semer sous leurs pas les mauvais bergers que la constance et la foi du peuple en ses destinées rendront vaines et illusoires.

C'est pourquoi je formule le vœu sincère et légitime que les héros de cet auteur voient bientôt se lever le froment bio de la bonne graine non-OGM sur les champs arrosés de la promesse formelle enfouie au plus profond de la terre nourricière, reflet intégral d'un idéal et d'une mystique dont la liberté et l'égalité sont les quatre points cardinaux en face d'une fraternité massive, indéfectible, imputrescible et légendaire."