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vendredi 26 février 2016

AndiamoCrise énergétique... Mon cul !

J'entends à longueur de journée : "Bientôt on manquera de pétrole, bientôt on manquera de gaz, le nucléaire ? Pouah" !

Imaginons un instant qu'une centrale nucléaire de la vallée du Rhône, Cruas-Meysse par exemple, une belle centrale : quatre réacteurs nucléaires de 3600MW au total !

Imaginons un instant qu'il se produise un incident, ben oui ça pourrait arriver ! Il suffit que le responsable en chef de la sécurité, s'adonne à des plaisirs coupables avec la fille du chef de la sécurité incendie, lui même occupé à papillonner avec la cantinière homosexuellement liée (par intermittence) avec la fille du pharmacien.

C'est clair dans votre esprit ? Tant mieux, mais vous êtes bien les seuls.

Alors tous occupés à gamahucher allègrement, ils ne surveillent plus les écrans de contrôle, et quand enfin ils se rendent compte de ce qui se passe... Trop tard ! La cocotte minute leur pète en pleine tronche...

Tchernobyl puissance dix, Fukushima ? Un pet d'chien à côté ! Ah le beau champignon, pour peu que le mistral souffle ce jour là, adieu jolie Provence, plus belle la vie à Marseille ? Mouaf,

Remettez vous, Tonton Andiamo a LA solution !

J'en connais une qui doit respirer, elle habite à proxénète, et déjà elle se voyait briller la nuit, et ce sans phosphore ajouté, une luciole en quelque sorte ! Mais oui...

On ferait comme le savant un peu barjo de "Jurassic Park", cloner puis élever des dinosaures, surtout les herbivores, genre Diplodocus, Tricératops, Sauropodes et autres Ornithopodes... etc.

Pourquoi me direz vous ? Afin de récupérer le méthane ! Ah la vache ça doit balancer des caisses épouvantables ces bestiaux au vu de la quantité de végétaux absorbés, une vache de belle taille à la puissance 100 à l'aise ! Après le pétrolifère : le pètolifère !

Des usines disséminées un peu partout, vous imaginez ? Les grosse bêbêtes le fion branché sur des tuyauteries commacks, boules Quiès o-bli-ga-toi-res pour tout le personnel, biscotte les coups de canon, la "groß Bertha" à côté ? C'est la Sainte vierge qui pète en chaussons !

Et de plus lorsque le bestiau arrivera en fin de vie, et ne fournira plus assez de gaz, même pour allumer une clope, et bien on le bouffe ! Quelle quantité de barbaque, imaginez...

- M'sieur Sanzot une entrecôte s'il vous plaît.

- Vous serez combien M'Dame Bouillard ?

- Une vingtaine, M'sieur Sanzot.

- Je vais vous couper une belle côte de Diplodocus M'dame Bouillard.

Aragon n'avait pas raison, ça n'est pas la femme qui est l'avenir de l'homme, c'est le Brachiosaurus !

(ch'tiot crobard Andiamo)

dimanche 21 février 2016

AndiamoVous croyez aux revenants ?

Cette histoire est authentique, j'aurais préféré qu'il en fût autrement, mais bon...

Veille de Noël, il y a une cinquantaine d'années, la femme est assise dans son fauteuil en compagnie de son fils, ils regardent la télé, en noir et blanc la télé, seulement deux chaînes, eux n'ont que la première chaîne, on va tout de même pas changer un poste pour avoir une seconde chaîne ! Ca coûte bien trop cher.

En fin de journal le présentateur, sans doute Claude Darget, Léon Zitrone ou Georges Decaunes va savoir c'est si loin... Annonce qu'un homme âgé de 32 ans, son épouse 26 ans, et leurs deux fillettes respectivement âgées de 4 ans et 9 mois, ont trouvé la mort dans un accident de la route, sur la nationale 6 à hauteur de Belleville sur Saône, suite à un choc frontal avec un camion, les quatre occupants de la 404 sont morts sur le coup ! Annonce faite en cette veille de Noël, afin d'inciter les automobilistes à plus de prudence.

S'en suit un bref commentaire, le chauffeur de la 404 s'est sans doute endormi au volant, car il s'est déporté brusuement sur la gauche sans raison apparente, le chauffeur du poids lourd n'a rien pu faire.

La femme a bondit de son fauteuil : "ce sont EUX" s'est elle écriée !

La veille au soir sa fille, était passée et lui avait dit au revoir, elle descendait dans le midi, avec son mari et leurs deux fillettes.

- Soyez prudents ! Avait recommandé la Maman.

- T'inquiète avait répondu la jeune femme avec un large sourire.

La journée s'était écoulée tranquille, on ne recevait pas de nouvelles toutes les cinq minutes en ces années soixante, point de téléphone portable, point de téléphone du tout d'ailleurs ! Ou alors chez très peu de gens.

Après l'annonce de la télé, le grand fils est allé chez la voisine, elle avait un téléphone, alors l'annuaire sous les yeux il a composé le numéro du commissariat de la ville où habitait sa sœur, un flic a décroché et quand le jeune homme a demandé s'il s'agissait de Monsieur et Madame Untel, le flic a bredouillé, puis il a dit, pensant que l'homme au bout du fil n'entendait pas :

- ça n'est pas à moi de le lui dire...

Afin de confirmer, le garçon a appelé l'ORTF, et là on lui a donné le nom des victimes... L'horrible doute était confirmé.

Les gendarmes dépéchés sur place à Bellevile sur Saône avait prévenu les parents de l'homme, mais pas ceux la femme, elle ne portait plus son nom de jeune fille, alors...

Cette femme je l'ai connue, pendant plusieurs mois elle a vécu comme un zombie, son fils m'a confié que lorsqu'elle a su que c'étaient eux, elle a hurlé "comme un animal" c'est l'expression que son fils m' a rapporté.

Les obsèques ont eu lieu dans la région Toulousaine, un joli cimetière au sommet d'une colline, dominant toute la vallée...

Cette femme je la connaissais suffisamment bien, elle n'était pas plus croyante que la moyenne, plutôt moins ! Ne croyait ni aux fantômes, OVNIS, diableries, et autres fadaises du même acabit !

Les pieds solidement posés sur la terre, nés en 1914, son père mort des suites de la guerre, un mari ayant fait la guerre de 39-45, l'exode pour elle avec trois têtards accrochés à ses jupes ! Ses fils plus tard, appelés en Algérie, enfin la totale..

Alors les "Bondieuseries", les "Alléluiah" et autes "Pater Noster" c'était pas pour elle, et après ce qui lui était arrivé, encore bien moins !

Chaque fois qu'elle le pouvait elle se rendait dans ce cimetière du Lauragais, ça lui faisait du bien disait elle. Elle pleurait souvent bien sûr, mais sans geindre, toute seule dans son coin "pour elle" comme elle disait, n'étant pas du genre à se répandre !

Un jour qu'elle était entrée dans le cimetière, en approchant de la sépulture, elle "les vit" au bout de l'allée ! Son mari décédé deux ans avant l'accident des enfants, sa fille, son gendre et les deux fillettes, ils souriaient , se tenant par les épaules, comme des gens heureux..

Elle m'a dit : " j'en suis restée comme deux ronds de flan" ! Expression qui lui était familière.

Moi un peu sceptique j'ai répondu : " Tu as cru les voir" ?

- Non vus ! Ecoute je ne sais pas ce que c'était, un mirage, une projection de mon esprit, je ne sais pas, mais ce que je sais, c'est que je les ai vus ! Et ils étaient heureux.

De ce jour m'a t-elle confié, je n'ai plus pleuré, et c'est vrai !

Une fois ou deux nos avions évoqué cet instant, son histoire n'a jamais variée, je crois sincèrement que ce jour là cette Dame avait effectivement vu quelque chose.

Je ne crois : ni aux fantômes, ectoplasmes, et autres zombies, elle non plus n'y croyait pas, il nous arrive parfois de vivre des évènements irrationnels qui nous dépassent, ne cherchons pas à tout expliquer.

(ch'tiot crobard Andiamo)

mardi 16 février 2016

FrançoiseMerci Patron.

"MERCI PATRON" TONIQUE, DRÔLE ET EFFICACE!

800 spectateurs, 200 au moins qui attendent dehors! De quoi faire rêver tous les réalisateurs heureux lorsqu'ils annoncent que leur projection a attiré 100 personnes... Salle bondée, avec beaucoup de jeunes venus voir "Merci Patron", réalisé par François Ruffin, journaliste et fondateur du journal FAKIR, "fâché avec tout le monde ou presque". Vu la foule, il a aussi beaucoup d'amis, beaucoup de "petites mains Fakiriennes" qui ont permis, tout comme les contributeurs, à faire naître ce film.



L'histoire est simple: Bernard Arnault, homme le plus riche de France, PDG de LVMH, a licencié des centaines de salariés, dont le couple Klur, qui bossait dans une usine de costumes Kenzo (Kenzo appartient à LVMH). Rien que de très banal, on ne construit pas une fortune colossale sans casse sociale. Mais voilà: les Klur n'ont plus que 3 euros par jour pour vivre, et devant l'accumulation de leurs dettes, l'huissier va saisir et vendre leur maison, le seul bien qu'ils ont réussi à s'offrir en trente ans de travail.

C'est alors qu'intervient François Ruffin à qui Marie-Hélène, déléguée CGT et ex-LVMH a présenté les Klur. Sous le prétexte drôlatique de "réconcilier la France d'en haut et celle d'en bas", Ruffin se fait fort d’obtenir de Bernard Arnault qu'il sauve ce couple dans la misère.

Je ne vous raconte pas la suite pour ne pas déflorer le suspense. Car du suspense, de la rigolade et de l'admiration devant l'opération montée et réussie par Ruffin et les Klur, il y en a. On ne s'ennuie pas une seconde, on rit aux larmes, on s'indigne aussi, mais au final ce western social qu'est "Merci Patron" distille des enseignements propres à réveiller quelques milliers de désabusés qui marmonnent aujourd'hui "C'est fichu, ça ne sert à rien de manifester, lutter, se révolter."

Premier enseignement: on ne gagne pas en se terrant sur son terrain, on gagne en allant sur le terrain de l'adversaire et en utilisant ses faiblesses, car il en a toujours. Deuxième enseignement: il y faut la ténacité d'un pittbull qui refuse de rendre l'os qu'il a réussi à mordre. Troisième enseignement: l'humour est une arme de destruction massive lorsqu'on apprend à l'utiliser.



Certains détails du film font mouche: madame Klur, le teint abîmé par la misère et l'élocution hésitante de ceux qui sont asservis, se transforme physiquement et mentalement au fur et à mesure qu'elle prend confiance en elle et que la force change de camp. Autre détail: Ruffin, expulsé sans ménagements de l'AG des actionnaires de LVMH n'est alors que le trublion d'un petit journal militant. Lorsque le vent change, le négociateur de LVMH évoque avec un mélange de fureur et de respect "le groupe FAKIR"!

"Merci Patron" est encore ce soir en avant-première à Paris, il a été déjà présenté un peu partout en France en présence de Ruffin et d'interlocuteurs gonflés à bloc, comme Mickael Wamen condamné à de la prison ferme pour son action syndicale contre les licenciements chez Goodyear ou Frédéric Lordon l'un des seuls (avec le regretté Bernard Maris) à apporter un discours d'économiste différent de la pensée unique. Après ces avant-première, sortie en salle à partir du 24 février. Allez-y, emmenez-y vos enfants, vos amis, non seulement vous passerez une bonne soirée mais vous leur donnerez de l'espoir et de la gniaque. (toutes les dates de projection sur http://www.fakirpresse.info/ )

A la sortie, on se demandait ce qui fait courir François Ruffin: l'envie de faire de la politique ou l'envie d'être un grand cinéaste? La réponse est donnée par son fils qui lui dit en montrant son livre illustré: "Robin des bois, il enlève l'argent des riches pour le donner aux pauvres". Ce qui fait courir François Ruffin, c'est l'envie d'être Robin des Bois et d'entraîner dans cette aventure un maximum de personnes. Enfin, je crois...

http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19560135&cfilm=243117.html

jeudi 11 février 2016

BlutchMes poètes de légende, tome 5

Le Bel Hubert

J’ai menacé Saoul Fifre il y a peu de lui asséner de la poésie agricole et je mets toujours mes menaces à exécution….



C’est un poète garagiste de la campagne jurassienne (la vraie, celle du canton du Jura) et accessoirement fou de deuch. Son champ d’inspiration c’est précisément la vie des champs et ce qui va avec.

Là encore, peu de choix sur le ouèbe, mais peut-être assez pour vous donner envie d’en savoir plus, c’est tout le mal que je souhaite à son chiffre d’affaires…

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samedi 6 février 2016

Oncle DanBonjour l'ambiance (3)

Bande de veinards, voici la suite des aventures de Zorro heu d'Oncle Dan au pays des Jésuites, ou plutôt : des soldats du Christ, hé ben oui, on rigole pas dans les rangs sinon vous allez morfler sévère.

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lundi 1 février 2016

AndiamoJehanne la pucelle.

Née à Domrémy, près de Fasollasido, Elle ne s'appelait pas du tout Jehanne d'Arc, mais de son vrai nom : Jeannette Trouchu.

Nan mais vous imaginez apprenant à l'école que Jeannette Trouchu, gardeuse d'oies dans l'évéché de Toul, alla trouver le bon Roi Carolus septième du nom, pâle successeur des valeureux Valois ? Tandis que Jehanne d'Arc, ça a de la gueule ! S'appeler De Gaulle quand tu es président de la France, ça aussi ça a de la gueule, mais Hollande ? Ca sent le faux derche, le félon, De Gaulle ça avait un côté pourfendeur, un côté Rambo ! Mais oui ! Hollande ça fait plutôt étal de fromager à Notre Dame des Landes, enfin je dis ça, je dis rien...

Un jour je vais voir débarquer les R.G, ils vont me coller triquard sur le net !

Donc v'là Jeannette Trouchu qui un beau matin confond acouphènes, et voix du Seigneur : "Jehanne il te faut brouter l'Anglois". Elle chourave le baudet de son voisin, et tel Sancho Pança s'en va sur les chemins de France, guettant un Anglois. Passant par Varennes (déjà) elle avise sur le bord du chemin un brave Tommie.

Alors elle se met en demeure de lui trousser la cotte de maille, et lui joue la flûte enchantée, ce bien avant la naissance de son compositeur ! Sus à l'ennemi (j'pouvais pas rater ça)! Hurle un serf mal embouché qui la bourrait... Pardon : qui labourait le gras sillon, la glèbe nourricière chère à Totor !

- Dégage la gueuse que je pourfendasse l'icelui, je t'ai vu l'Anglois lui mettre la main aux braies vilain quidam ! Qui te rend si hardi de lui troubler le pucelage ?

Puis d'un coup d'herminette il lui claqua le biscuit, le biscuit n'existant pas à l'époque, et pour ne point introduire un anachronisme (à défaut d'autre chose), on va dire qu'il lui pourfendit le crâne.

Pour un Anglois trucidé une embrouille qui a duré cent ans ! Oui je sais je dérape, je divague, je refais un peu (beaucoup) l'histoire, il faut dépoussiérer parfois !

Elle chemina jusqu'à Chinon (changement à Raie au mur c'est pas stop ole), jouant afin de subsister du : instrument médiéval en 5 lettres : R.E.B.E.C , voilà c'est ça !

Et là premier miracle, elle s'avance parmi l'assistance, et reconnaît Carolus septine, alors qu'il s'est fringué non pas en "Gucci" mais en "Tati" !

On saura plus tard qu'elle collectionnait les vignettes offertes gracieusement par l'Auchclercroisement, de Vaucouleurs à partir de cent écus d'achats, et que sur l'une d'elles figurait la tronche de son King bien aimé... Comme quoi y'a pas de zazard !

Puis s'agenouillant devant son Seigneur, non point pour un rapport bucco-laryngé, mais pour une prière, je dis ça biscotte je vous vois venir, elle s'exprima en ces termes :

- Sa Sire, levez z'une armée j'en prendrai commandement !

- Toi ? Mais tu n'as jamais commandé quelconque : armée médiévale en 3 lettres : O.S.T... C'est ça !

- Saint Michel guidera mes pas vers la victoire.

- Saint Michel ? Les galettes, ou la place dans le VI ème arrondissement de Lutèce, à deux pas du Louvre résidence des Rois de France ?

- Que nenni Messire Roi, je veux dire l'Archange Saint Michel, celui qui a trucidé le "Léonoptérix Toruk" (voir Avatar).

- Soit Damoiselle je lèverai pour toi ost vaillant, gesticulant, braillard (sans peur et sans reproches) et dévoué !

- Majesté votre Sire est trop bonne, balbutia la pucelle tout estrancinée.

Après avoir enlevé Orléans où elle acquiert son surnom "la pucelle d'Orléans" elle vole de victoire en victoire, et fait enfin sacrer Carolus à Reims, soirée petits fours et roteuse...

Un évèque "Goret premier" louche sur la donzelle au cours de ce raout, et se la ferait bien reluire, Jeannette qui a le berlingot solidement enchâssé, se refuse au libidineux ecclésiastique...

Et c'est le drame : "oui, regardez c'est une envoyée de Baisse calbuth (Belzébuth en fait) un suppositoire de Satan, un succube... Une femme quoi "

Suite à un procès baclé, on la condamne au barbecue, en invitée d'honneur elle tiendra le rôle de l'entrecôte. Elle est morte dans d'atroces souffrances, j'explique :

Etant pucelle, elle manquait de tirage, la cheminée était bouchée, alors forcément, la combustion s'est faite plus lentement, beaucoup plus lentement.

Ses dernières paroles furent, et là les historiens divergent, et dix verges c'est beaucoup : "je rigolerais qu'il pleuve". ou "j'aurais pas dû pisser avant de monter".

Quelle triste fin tout de même, mourir avec le feu au cul quand on est pucelle !

(ch'tiot crobard Andiamo pour Blogbo)