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mercredi 31 décembre 2008

AndiamoAu gui l'an neuf

Je viens de lire le billet de T-B, quoi ajouter ou retirer ? Rien tout est dit... ITE MISSA EST !

Mais bon, même si c'est con, pourquoi ne pas "optimiser" (Oh ! Très peu), essayer une dernière fois d'y croire, j'ai assurément moins de jours devant moi que vous tous, et pourtant je voudrais ENCORE vous apporter un petit sourire, pas pour vous, blasés, découragés (il y a de quoi) que vous êtes, mais pour vos gamines et gamins, vos petits enfants (égoïstement, je pense aux miens) !

Au gui l’an neuf !

Au gui l'an neuf ! Les bises qui claquent sous les branches pendues au plafond de l’entrée.

Au gui l’an neuf !

Les bisous « chocolatés » des petits enfants, à l’haleine fleurant bon le miel, la pistache et la framboise, parfums des sucreries dont ils se goinfrent depuis le matin.

Au gui l'an neuf ! Les bisous claqués de bon coeur sur les joues de ceux que l'on aime vraiment (les autres je ne les invite pas !). 

Au gui l’an neuf ! Les bisous que l’on ne donnera plus à ceux que l’on aimait et que l’on ne reverra plus jamais.

Au gui l’an neuf ! Deux mille neuf ! La belle rime riche….

Alors peut-être, peut-être… Plus de bombes, seulement des bombages de guérite !

Plus d’attentats meurtriers, que des attentats à la pudeur : tout le monde à poil, DEDIEU ! (pas en ce moment : trop froid) !

Du boulot pour tous.

-Comment Doumé ?

-Pas trop pour les Corses ? OK !

Plus de bande de Gaza, des bandes de gazon, pour que jouent les enfants.

De la place dans les hôpitaux, car je vous souhaite une santé insolente !

Si vous ne voulez pas de cette (toute) petite lueur d'espoir, faites sauter le bouchon d'une boutanche de rouille, torchez-vous, et bonne neuill' !

Un petit sourire, un petit crobard, un souhait, un voeu pieux pour l'AN NEUF : BONNE  BOURRE !!!

J'avais sollicité tous les BLOGBOTEURS afin qu'ils se joignent à ce petit billet (le premier de l'année), mais ils sont "en pointillé", seule Miss Keskadie, m'a fait parvenir ce petit texte, nous l'en remerçions (les autres aussi, pour leur persévérance). Plus de trois ans tout de même ! CHAPEAU...

Voici donc, un sourire depuis : LA BELLE PROVINCE

Les temps changent, je le sens dans l'eau.

Surtout l'eau de pluie, dans laquelle je barbote en plein janvier. 

Les temps changent, je le sens en moi, particulièrement dans les os, et dans la mollesse de mon anatomie. 

Les temps changent, Mussollini, aimait se montrer torse nu, Sarkosy a engagé Carla, pour la chose.

Avant, on gâtait l'oeil des femmes, maintenant, on fait jaillir l'enthousiasme des voteurs masculins. 

Les temps changent, 2008 se retire en ayant engrossé 2009 d'une crise économique.

La crise des années trente, les richissimes devenaient pauvres, en 2008, les richissimes demeurent riches, parce que les pauvres payent pour eux. 

Les temps changent.

Oh ! Pis merde qu'ils changent ou pas, je redeviens optimiste, pareil pour la nouvelle année !

C'est pas un climat politique pourri, la pollution, et autres gentillesse de l'humanité, qui me  feront oublier que l'amour existe encore, et pas seulement parce que Céline le chante.  

Mais aussi parce que vous êtes là, et que si deux ou trois sont réunis au nom de textes percutants, alors, c'est qu'il y a espoir contre l'imbécilité dans le monde.  

Bonne année! Santé, bonheur, propérité! Humour, vin et bonne chère , en tout cas : amusez-vous bien ! 

Mamzelle Kesskadie

Je venais de terminer la mise en place du billet de Miss Keskadie, quand j'ai reçu ceci :

Je n'ai pas résisté à l'envie de partager cet énième message d'espoir...

C'est un peu (beaucoup) con con, mais il faut bien meubler.

lundi 29 décembre 2008

Tant-BourrinA voeux et à chiant

Je me suis laissé dire que la période actuelle serait vaguement propice à une coutume que d'aucuns qualifieraient de charmante (mais je connais d'aucun depuis longtemps : ce n'est qu'un gros con), à une tradition si passéiste et poussiéreuse qu'elle ferait passer Giscard pour un ovule à peine fécondé, à un fatras de niaiseries nimbé de superstitions mal dégrossies, à savoir les vœux de bonne année.

Eh oui, inutile de barguigner, il ne sert à rien de se tordre les mains et de se couvrir la tête de cendres : l’heure approche, les soldes annuels de la plus vile faux-culterie vont commencer.

Car, en vérité, quoi de plus chiant, au sens premier du terme, après avoir passé plusieurs semaines à éviter les contacts douteux et à se laver très méticuleusement les mains une dizaine de fois par jour, que de devoir subir aux premiers jours de janvier les miasmes répugnants de dizaines de cousins, tantes, grands-oncles et collègues de bureau empressés de répandre sur vos joues des traînées baveuses ainsi que l’assurance d’une belle gastro-entérite à venir ? Sans compter que les dits épanchements salivaires s’accompagnent invariablement de vœux convenus et plein d’inanité dont l’effet laxatif n’est plus à démontrer.

Hélas, la pression sociale (terme élégant désignant l’esprit grégaire du troupeau de bœufs) est telle qu’il est difficile d’y couper sauf à passer pour un rustre asocial doublé d’un goujat semi-psychopathe.

Certes, ne le nions pas, il peut parfois y avoir quelque intérêt supérieur à suivre le chemin boueux des conventions.

En effet, quel espoir pourrait avoir le jeune adolescent acnéique d’aller soutirer un ultime billet de cinquante euros à sa vieille mère-grand arthritique, à laquelle il n’a pas une seule fois rendu visite de toute l’année écoulée alors qu’elle habite à deux cents mètres de chez lui, s’il ne se pliait, le moment venu, c’est-à-dire le 1er janvier, à l’exercice des vœux, à savoir un « bOnané mémÉ » essèmessisé, car faut quand même pas déconner, il va pas se pourrir deux heures chez la vioque, elle peut se fendre d’un timbre pour lui envoyer le fric, hein ?

De même, comment l’homme attentionné pourrait-il se tenir informé de l’état de santé de sa chère grand-tante s’il n’allait une fois l’an lui souhaiter une bonne santé, avec une sincérité d’autant plus remarquable qu’il espère lors de chaque visite annuelle détecter les petits signes annonciateurs d’une maladie qui emporterait enfin cette vieille peau qui ne sait plus quoi faire de son fric et dont il est l’unique héritier ?

Citons enfin l’homme politique dont le destin présidentiel s’est accompli et qui, une fois l’an, ne saurait déroger, sous peine de sévère correction dans les sondages d’opinion, à la plaisante coutume des vœux télévisés, au cours de laquelle un accessoiriste doit lui chatouiller, hors cadre, les orteils pour qu’il puisse arborer une ébauche de sourire patelin en lieu et place du rictus chargé de morgue qui lui vient naturellement au visage dès qu’il s’agit de s’adresser à la populace.

Mais pour ces quelques exemples où les mièvreries mielleuses proférées trouvent une justification dont on ne saurait contester la robustesse, combien de vœux niaiseux bramés sur les douze coups de minuit, juste pour se fondre dans le tiède moule de la médiocrité, avec autant d’empathie pour leurs destinataires que pour les canards dont les foies cirrhotiques parfument encore les haleines entre deux relents de mauvais vin mousseux ?

Oui, ne nous leurrons pas : les souhaiteurs de bonne année sont une engeance dont la nocuité n’est plus à démontrer. Essayez simplement de dénombrer les personnes à qui vous avez un jour adressé vos vœux de bonne santé et qui sont mortes au cours de l’année qui a suivi dans d’atroces souffrances !

Alors, pas nuisibles, les vœux ? Généralisons : si l’on considère qu'environ 0,9% de la population meurt chaque année et que, dans l’immense majorité des cas, les défunts s’étaient vu souhaiter une bonne année le 1er janvier, on peut conclure sans hésiter que les vœux pas frais tuent bien plus que les listeria et les salmonelles réunies.

Considérons maintenant le contexte actuel. C’est la crise. Attention, pas la petite crisounette de rien du tout que l’on soigne en deux temps, trois mouvements avec une bonne dose de libéralisme et deux de vaseline ! Non, la crise, la grosse crise, celle que les têtes à CAC du Palais Brognard seront les derniers à vous annoncer, vu qu’il leur faut vite refourguer toute la merde aux petits porteurs avant que ça ne plonge pour de bon. Oui, LA crise, die grosse Krise mit un K majuscule, comme dans Kaputt ! Du genre de celles qu’on ne voit qu’une fois par siècle et dont on n’émerge difficilement qu’au bout d’une vingtaine d’années et de quelques millions de morts.

Bref, si vous espérez vous en tirer en réduisant légèrement votre train de vie (remplacer le beurre par de la margarine, échanger votre portable contre deux pots de yaourts reliés par une ficelle, aller en vacances à la Petite Moule plutôt qu’à la Grande Motte, etc.), vous êtes bien loin du compte ! Commencez donc plutôt par vous constituer des stocks de graines de topinambours et, si vous désirez apporter quelques protéines animales à votre alimentation, pensez également à vous équiper de pièges à rats.

Toute cette longue introduction (alors, heureuse ?) pour bien vous faire comprendre la situation dans laquelle je me trouve embourbé :

1°) les vœux niaiseux et consensuels, ce n’est pas vraiment ma tasse de Darjeeling avec une feuille de menthe et un nuage de lait, merci ;

2°) oui mais les impératifs de la bonne tenue de blog m’imposent de ménager les neuneus décérébrés qui me lisent en les caressant dans le sens du poil et en leur souhaitant la bonne année (les doigts croisés derrière mon dos, je vous rassure) ;

3°) re-oui mais, ce faisant, je m’identifierais trop au quidam agitant son mouchoir sur les quais de Southampton en 1912 et criant bon voyage à ses cousins embarqués pour une croisière de rêve à bord du Titanic.

Car, sachez-le, l’hypocrisie et le souci de préserver l’audience de ce blog ont des limites : celle de ma déontologie (mot élégant servant généralement à exprimer l’idée qu’il faut allonger quelques biftons supplémentaires). Faux-cul peut-être, mais avec un vrai fond !

Ne pouvant par ailleurs me résoudre, par souci d’originalité, à recourir au même subterfuge que l’an dernier, à savoir laisser à un algorithme le soin de faire à ma place le sale boulot des vœux, je vais donc me livrer avec quelques jours d'avance, quand bien même cela me laissera un goût de rance dans la bouche, à ce labeur que je honnis tant… Allez, je me concentre, je prends ma respiration, et c'est parti...


Bonne chance pour 2009, tous mes vœux de survie !


Et maintenant, veuillez me laisser seul, s’il vous plaît, je vais me retirer dans mes appartements pour récupérer, je me sens si las…

samedi 27 décembre 2008

Saoul-FifreCe qui brille, brûle

J'ai passé la 6ième, la 5ième et la 4ième dans la même classe que Lionel et puis nous nous sommes perdus de vue. C'était un garçon sympathique, pas agressif ni faiseur d'embarras. Il était sombre et plutôt taciturne. Nous savions que sa mère était seule pour l'élever et le fait qu'il n'avait jamais précisé qu'elle était veuve nous faisait envisager une histoire d'abandon ou de divorce. Son perpétuel air de chien battu permettait de fantasmer à son sujet les histoires les plus tristes.

Je l'avais raccompagné chez lui pour une histoire de devoir manquant mais il m'avait laissé sur le trottoir, le temps de rentrer le chercher. La maison était correcte, dans un beau quartier, mais peut-être n'en louaient-ils qu'une pièce ? C'est bien simple, Lionel ne répondait jamais aux questions. Son éducation avait été visiblement très stricte, il ne traînait jamais dehors, était toujours poli. Il faisait partie des rares qui venaient au lycée en costume cravate, comme Guy, le fils du notaire, mais c'était toujours le même, un peu élimé. On sentait la famille pauvre mais fière, qui refuse de déchoir, malgré des vents contraires.

Scolairement, il n'était ni mauvais, ni bon, on sentait juste qu'il était "poussé", que réussir dans la vie était un concept qu'on essayait de lui inculquer. Je ne connais rien de son histoire, c'était un garçon secret et nous n'avons jamais su les raisons de ce silence. J'ai juste compris plus tard qu'il devait avoir une revanche à prendre sur la vie.

Mais il la prenait avec simplicité et convivialité.

Je réentendis parler de Lionel Cassan en 1981. J'habitais en Ariège et le transistor était bloqué en permanence sur Sud Radio, dont l'émetteur était en Andorre. Il y animait la matinale, et en particulier une émission qui s'appelait "Parlez-nous de vous". J'appelai au numéro que l'on nous donnait à l'antenne et je tombai directement sur lui, en lui proposant, s'il était d'accord, de témoigner sur nos années-lycée.

- Heu, Saoul-fifre, ne va pas raconter n'importe quoi sur moi, hein ? dit-il un tantinet inquiet.

- Mais non, pas du tout que vas-tu imaginer là, tu me connais, d'ailleurs, tu sais, je ne tiens pas plus que ça à passer à l'antenne si ça doit te gêner, par contre, si je passe en Andorre, j'aimerais bien te revoir.

- OK, quand tu veux, mais je bosse beaucoup, je n'aurai pas trop de temps.

Je n'ai jamais trouvé l'occasion de monter en Andorre. Il continua sa belle carrière, qu'il avait d'ailleurs initiée à Radio-Andorre, puis monta à la capitale, attiré par les reflets hypnotiques de la petite lucarne. Antenne 2 lui confia l'animation de "Matin Bonheur", une émission qu'il tint à bout de bras pendant 5 ans avec succès. On disait de lui que c'était le futur Drucker , il en avait la gentillesse, le sérieux, mais Jean-Pierre Elkabach en décida autrement. Malgré une audience excellente, il le vira et le remplaça par Olivier Minne. Cet extrait , tourné peu avant son départ, est révélateur de l'ambiance.

Il s'accrocha, anima de nombreuses émissions, présenta l'Eurovision, fut un des "speakerins", retourna à la radio, puis s'échoua sur Canal Téléachat. Dans sa longue "traversée du désert", Michou fut un des seuls à lui tendre la main, en l'embauchant comme animateur dans son cabaret.

Mais quand on s'est approché du soleil, enfin, des lumières clinquantes des animateurs vedettes, on renâcle à ne plus faire partie des happy fews.

Alors tu es reparti à l'assaut des gros spots à incandescence, des lumières de la rampe.

Et, tel un Icare moderne, à défaut de t'y fondre les ailes, Lionel, tu t'y es brûlé la cervelle.

jeudi 25 décembre 2008

AndiamoLes solutions d'onc' Andiamo

AH ! Que n’ai-je entendu souvent des jérémiades sur des sujets aussi variés que divers … Ou inversement !

Par exemple : le prix prohibitif des produits médicamenteux.

-Les enfants qui grandissent trop vite.

-La belle-mère envahissante.

-Les coûteux repas de famille, etc, etc...

Heureusement, doté de supers pouvoirs, BLOGBORYGMES a la solution parfaitement adaptée à tous vos soucis du quotidien.

Ne me remerciez pas (pas immédiatement en tout cas) l’altruisme est ma seconde nature.

Contre le vieillissement prématuré de votre progéniture :

-Ah la la ! Les enfants grandissent trop vite, elle (ou il) était si adorable étant petit, regardez moi cet (te) adoléchiant (e) boutonneux (se) une vraie chienlit !

La solution, onc’ Andiamo possède LA solution : Congelez vos enfants !

Ainsi quand la tante Simone qui habite le fin fond de l’Aveyron, viendra vous rendre visite (comme chaque année pour se goinfrer de chocolats), elle demandera à voir les enfants : sortez les du congélateur et là, bouche bée elle déclarera :

-Ah ça mais ! Ils n’ont pas changés, toujours aussi adorables, et calmes avec ça !

Une belle-mère qui déboule à tout moments ?

De manière aussi inattendue qu’importune ? Une fouineuse qui colle son pif partout ? Plus envahissante qu’ Attila, qui en comparaison ferait figure d’invité recommandable ?

Encore une fois LA solution :

Nul besoin de l’inviter pour Noël, de toutes façons elle sera là ! Avec son lot de cadeaux à la con : les cubes en bois avec en imprimé l’alphabet pour votre gamin de dix ans, une dinette en plastique recyclé pour l’aînée de douze ans, qui a lu et relu le Kama-Soutra depuis belle Burette !

Les sempiternels boutons de manchettes pour vous, alors que vous ne portez QUE des sweet-shirts ou des polos.

Et enfin LE parfum à 4,95 pour votre chère et tendre qui finira dans les gogues comme les précédents !

Alors voilà : tendez une corde (assez solide) dans l’escalier de la cave, dévissez l’ampoule du dit escalier, quand jolie maman sera là, au moment de passer à table, déclarez lui d’un air sournois :

-Jolie maman, si vous choisissiez le vin devant accompagner la dinde ? Je connais votre goût exquis, pour le choix des crus. (il n’y a pas de contrepèterie)

-Flattée la belle-doche ! Tu penses, elle en mouille sa culotte !

-C’est trop d’honneur mon gendre ! Rétorquera-t-elle d’un air faussement modeste.

Ouvrez lui alors la porte de la cave, appuyez sur l’interrupteur, prenez votre air le plus con (ça ne devrait pas poser de problèmes, j’y arrive parfaitement).

-AH ! L’ampoule est grillée …

Puis effacez vous, en déclarant de votre timbre le plus suave :

-Après vous chère MÂÂÂME !

Jolie maman descend… Et BADABOUM, un joli " roulé-boulé " avec sac de plâtre à l’arrivée !

Dispensez-vous tout de même du :

-Et voilà jolie maman : c’était votre bûche de Noël ! Ce serait tout à fait déplacé.

Les médicaments trop chers ?

Le cataplasme à la bouse de vache… C’est gratos !

Prenez un vieux sac, mettez vous au cul d’une vache, attendez qu’elle défèque (généralement l’attente n’est pas bien longue, surtout si vous avez glissé de l’hellébore dans le fourrage).

Ensuite lorsque l’animal consent à se soulager, plaquez-lui votre sac au cul, et sans attendre, appliquez le cataplasme bien chaud sur la poitrine de votre progéniture toussotante.

Si l’enfant se plaint de l’odeur, rétorquez lui : " c’est le double effet kiss cool " :

-1) Un enveloppement chaud.

-2) Une inhalation de vapeurs bienfaisantes, autrefois appelées : fumications.

Et puis le soir avant vingt heures, obligez votre enfant à regarder : la météo présentée par Evelyne Dhéliat, en tant que purge il n’y a pas mieux ! Chiasse assurée.

Evelyne Dhéliat : la dragée Fuca du pauvre.

Je ne sais pas si vous l’avez remarqué, mais finauds comme vous l’êtes sans aucun doute : OUI, cette Evelyne là nous planque toujours la Bretagne avec ses nichons, les pauvres BRESTOIS : niqués, ils ne savent JAMAIS le temps qu’il fera sur leur belle région.

Remarquez nous non plus, étant donné qu’elle se plante régulièrement !

Et puis vous connaissez le dicton : qui écoute la météo... Reste au bistrot !

Jambe cassée ? Pas de panique ! Nul besoin de radio, pliez la jambe à l’endroit qui vous paraît suspect, si au beau milieu du tibia le mollet se plie à l’équerre, et que la personne concernée pousse un hurlement, aucun doute : c’est une fracture !

Rendez-vous dans votre grande surface de bricolage préférée, achetez un tube d’évacuation en P.V.C de 200 mm. de diamètre, coupez une longueur d’1 mètre environ (selon la taille de la guibole à immobiliser) glisser la jambe endommagée à l’intérieur du tube, puis coulez du plâtre à modeler, à l’intérieur, en ayant pris soin de boucher l’extrémité avec des vieux journaux, pourquoi vieux ? Pour ne point gaspiller….

Laissez sécher, puis attendre 6 à 7 semaines, au bout de ce laps de temps, tapoter avec un marteau tout autour du tube de P.V.C, afin de décoller le plâtre.

Tirez d’un coup sec, et surprise… Une épilation gratuite !

Pas de dinde à Noël ? Trop chère une dinde, comme je vous comprends, pas de panique, tonton Andiamo est là !

Confisquez à votre enfant le gros canard en peluche offert par la tante Simone l’année passée, retirez lui le ridicule costume marin façon " Donald " dont il est affublé, arrachez également les yeux de porcelaine, l'un d'eux "monté" sur un anneau de rideau, fera une bague fort acceptable, le jour de votre anniversaire de mariage.

Bourrez le faux canard avec du canigou, royal canin, ou César, enfin tous ces aliments pour animaux qui ne font pas forcément le bonheur de vos compagnons, mais remplissent copieusement les poches des revendeurs.

Passez le tout au four, en ayant pris soin d’arroser copieusement la peluche de jus de sardines à l’huile, mettez les sardines de coté, elles feront une EXCELLENTE entrée !

Et ce vingt minutes avant l’arrivée des convives. Quand ceux-çi arriveront, immanquablement ils vont s’écrier :

-Mais tu as préparé des harengs ?

-Bah nan rétorquerez vous :

- J’ai mis une dinde au four !

-Comment ? Pourtant ta belle-mère est toujours là ! (non je déconne).

-Ah Les salauds ! Ils m’ont refilé une volaille élevée à la poudre de poisson, les fumelards, les endoffés !

Alors, précipitez vous dans la cuisine, retirez la peluche du four (n’ayez crainte, l’odeur découragera les plus téméraires de vous accompagner), videz là, et récupérez la nourriture pour animaux.

Ensuite servez cette « farce » à vos invités en vous confondant en excuses, et promettant moults sévices à l’encontre de l’odieux volailler.

On vous félicitera de votre présence d’esprit, et d’avoir pu sauver un réveillon voué à la catastrophe.

Pour les jouets et cadeaux ? Dispensez-vous de cet odieux échange de conneries à trois francs six sous, qui finiront au mieux dans une brocante, au pire dans la poubelle.

Quant aux jouets pour les mômes ne vous emmerdez pas, déclarez à vos enfants que chez vous le Père Noël ne passe QUE le 25 au matin.

Le 25 au matin, levez-vous de bonne heure, et arpentez la rue dans laquelle vous habitez, récupérez tous les cartons et emballages qui traînent, disposez les devant la cheminée, en ayant pris soin de les envelopper dans du : "papier cadeau ", mais si vous savez tous ces papiers à la con avec des sapins, bonshommes de neige, et autres boules multicolores.

Disposez au pied du sapin (en plastique recyclé) tous ces magnifiques paquets.

Huit heures : les chères têtes blondes déboulent au pied du sapin, ouvrent fébrilement les paquets… Vides, ils sont vides !

Alors jouez leur la grande scène de l’indignation, traitez le père Noël de salopiot, d’encaldossé, même de : fumier de lapin (vous pouvez exceptionnellement) oser faire ça à des enfants !

Au bout de cinq minutes, vos enfants joueront avec leurs jolies boîtes toutes neuves, comme tous les mômes d’ailleurs, délaissant leurs joujoux, clinquants et rutilants pour se traîner dans l’immense carton ayant contenu la maison de poupées.

Allez bonne journée à toutes et à tous, on dit MERCI QUI ?

Tout de même un p'tit crobard pour faire passer la pilule, (ou la dragée FUCA), on n'est pas (trop) des pères fouettards...

Dessin Andiamo 2008.

En cette nuit de Décembre, jaillissant du sol.

Une chose visqueuse, noirâtre, et molle.

Que pour servir leur ambition, plus tard les hommes.

Raffinèrent, filtrèrent, nommèrent : pétra oléum.

Suivant l'étoile, vinrent les rois voisins d'Israël.

Ils se nommaient je crois : MOBIL, CALTEX, et SHELL.

Ecrit en vers de douze pieds, c'est bien.

On m'a soufflé à l'oreille : c'est un Alexandrin !

Ouais je sais, ce sont des vers de mirliton, mais ça m'amuse ! Alors pourquoi bouder son plaisir en ces jours de liesse....

JOYEUX NOËL A TOUS !

mardi 23 décembre 2008

Mam'zelle KesskadieLes funérailles de mon voisin d'en face

Je travaille dans la même boîte que sa fille, sa femme et moi échangeons nos vivaces l’été venu, j’ai tenu à être présente.

Moi, les funérailles, c’est comme les cimetières, ça me fascine en même temps qu’il y a un quelque chose d’ennuyant. Une atmosphère de ça serait bien d’être ailleurs sans être dans l’au-delà.

V’là le cortège. Celui des mariages est intéressant, la mariée est toujours belle, le marié a l’air imbécile. Ici, les six petits-fils de mon voisin qui portent le cercueil feraient de bons maris je crois. Difficile de croire que ce sont les mêmes qui fument du pot dans l’arrière cour du grand-père, ils ont tous le cou rouge de la coupe au rasoir. J’entends les mères : Tu dois bien ça à ton grand-père! Et ils ont tous des souliers. Pas que ces va-nu-pieds ne portent chaussettes et pompes, mais ici, pas d’espadrilles. Les mères n’y sont pas allées de main morte.

La veuve de mon voisin se nomme Marie. Marie a les yeux rougis, le visage blanc, la robe noire de circonstance. C’est gothique. Marie ne parle pas, elle nasille. Qui plus est, elle nasille longuement et lentement. Gééééérrrrrrrrrrrrarrrrrrdddd, téééééééééééllllééééééééééphone. Une gothique par accident, mais aussi par goût. Elle aime son Gérard édenté et bedonnant avec un amour tendre.

Ce qui fait que je suis quand même tristounette. Ma collègue sanglote, la dame qui partage mon banc aussi, je vous jure, les larmes c’est pire que les oignons pour vous faire pleurer les yeux.

J’allais laisser la mélancolie des choses d’ici-bas qui trépassent me gagner lorsque la chorale a entamé son premier chant.

Doux Jésus, je me suis réjouie ! Je ne croyais pas qu’une harmonie pouvait contenir toutes les tonalités y compris les diatoniques, dans la même partie de la mesure. Ça ressemblait vaguement aux ongles qui griffent un tableau noir. Ou au matou qui flirte la chatte de ma voisine d’en face, sauf que ça chantait des mots français.

Me mordant sévèrement les joues, j’ai regardé autour de moi. Personne n’arborait le même air étonné et timidement ricaneur que moi.

Long moment de solitude qu’une hilarité funéraire, je vous l’assure.

C’est alors que je fis l’erreur ultime. En plus d’écouter la chorale (comment faire autrement), j’ai regardé le directeur.

Je doute que cet exotisme se propage en dehors de ma paroisse.

Le vieux monsieur avait une vieille perruque.

Pourquoi je savais qu’il avait une vieille perruque? Parce qu’elle lui flottait sur le crâne comme seules les rescapées de plusieurs marées (lavages) peuvent le faire. Parce que ce blanc jaunâtre , c’est du millésime 90. Parce que le cheveu rare qui persiste à pousser en bas de la perruque témoigne qu’il y a déjà une nuque chevelue pour justifier une telle pilosité crânienne.

Et il y avait la longueur des oreilles. Vous savez que les oreilles ne cessent jamais de croître ? Et bien, maintenant, vous savez pourquoi les vieux ont et que vous aurez des oreilles surdimensionnées. On se demande pourquoi mère nature nous joue ce tour, le vieux n’entendant pas plus les harmonies qu’il ne les corrige.

Fascinée, j’étais. Le sens de la finalité de la vie prenant la dimension auriculaire du directeur de la chorale, manifestait la fatuité de la grandiloquence des choses humaines.

Ciel, un solo. J’encourage mentalement l’exécutant à monter jusqu’à la note finale. Allez mon vieux, tu es capable. Zut, ratée de peu. On ne s’en aperçoit même pas, ou t’à peine.

Oh non. Ma voisine, sa fille et son autre fille, et une inconnue viennent au micro pour les prières. C’est pathétique de tristesse, de sanglots, de mouchoirs. Être cynique, j’applaudirais, y a pas à dire, c’est du vrai vécu.

Mais je connais ces gens. Ils sont vraiment tristes. Ils ont vraiment beaucoup de peine. Ils n’entendent même pas que la chorale chante. (ça, je les envie).

Le patriarche n’est plus. Plus besoin de se cacher pour fumer du pot dans la cour arrière. Marie ne sortira plus en criant à son Gérard : Géraaard, fais attention.

Gérard étant aussi sourd que le directeur de la chorale, ne faisait ni plus ni moins attention. Il n’aura plus à ne pas écouter Marie.

Pour un peu, j’aimerais cette chorale, cette église décorée avec du vrai plâtre, cette Marie Gothique.

Pour un peu, je crois, que j’aime la vie quand elle est vraie comme la peine de Marie pour son Gérard.

dimanche 21 décembre 2008

Tant-BourrinBrouillon de culture (3)

Le premier billet a été celui du lancement, le deuxième a été celui du triomphe : "Brouillon de culture" est devenu le centre vribant du bon goût et du savoir sur la toile, le rendez-vous incontournable que vous attendez tous pour éviter de passer pour un gros rustaud dans les salons où l'on cause d'autre chose que de la "Roue de la fortune".

Voici donc le troisième volet de la série et, justement, parlant de séries, ce billet est entièrement consacré à quelques séries cultes qu'il faut impérativement avoir vues dans sa vie sous peine de perdre tout crédit à mes yeux (et dieu sait que vous n'en avez déjà plus beaucoup !)...

En avant, suivez le guide spirituel !





Couscous 1999

Le 13 septembre 1999, le cuisinier de la base lunaire Alpha décide de préparer un énorme couscous pour les occupants du site. Mais, trop absorbé par la préparation du hors d'oeuvre (des oeufs moyannaise), il oublie son couscoussier sur le feu. Celui-ci, surchauffé, finit par exploser, et la violente déflagration qui s'ensuit propulse la Lune hors de son orbite terrestre, puis au-delà du système solaire. Sous la férule du commandant Kenelle, les 311 survivants vont errer dans le cosmos en espérant trouver un jour la recette pour regagner la Terre. Hélas pour eux, ils n'en ont pas fini de pédaler dans la semoule...





Les clystères de l'Ouest

Cette série culte met en scène les aventures de deux agents des United States Transit Service dans l'Ouest américain, James Pouet et Artemus Colon, qui luttent inlassablement contre la constipation. Autant James Pouet est un homme d'action qui aime administrer des laxatifs de force, autant Artemus Colon use de subterfuges - déguisements et inventions loufoques - pour enfoncer ses clystères dans le fion des constipés chroniques et leur faire un lavement par surprise. Un de leurs adversaires les plus acharnés est le diabolique Docteur Miguelito Crotteless, terriblement méchant car terriblement constipé.





Star grek

Cette série narre les aventures vécues, au XXIIIe siècle, par James T. Kirkis, dirigeant du label Enferprise et de son équipe. Leur mission est d'explorer la galaxie de l'art lyrique afin d'y découvrir d'autres formes de chansons et de faire frissonner ainsi les oreilles humaines. La phrase introductive du générique campe tout de suite le décor : "Chansonnette, frontière de l'insipide vers laquelle voyage notre label spécial Enferprise. Sa mission de cinq ans : explorer de nouveaux mondes sonores, découvrir de nouvelles scies musicales, d'autres conceptions de l'art et au mépris du danger, avancer vers l'inconnu." Sous l'influence de Nana Spockouri, membre de l'équipage humanoïde aux oreilles pointues, l'équipe revient de mission avec des airs de sirtakis qui, étrangement, peinent à s'imposer dans les hit-parades face aux raps, r&b et autres funks.





Mission impassible

Cette série met en scène une équipe d'agents secrets américains chargés de missions toutes plus délicates les unes que les autres. Chaque épisode commence par l'annonce de la mission faite, via un magnétophone, à l'agent Jim Phlegms : "Bonjour, Monsieur Phlegms. Votre mission, si toutefois vous l'acceptez consistera à bla bla bla..." Cette annonce se termine invariablement par l'avertissement : "Si vous ou l'un de vos agents était capturé ou tué, le Département d'État nierait avoir eu connaissance de vos agissements. Bonne chance, Jim", suivi de l'auto-combustion de la cassette... Et tout aussi invariablement, dans chaque épisode, Jim Phlegms se contrefous de la mission, trouvant plus important d'aller finir sa sieste dans le hamac plutôt que d'aller risquer sa peau dans des galères crapoteuses, préférant laisser ce soin aux jeunes agents carriéristes du service. L'épisode se conclut donc systématiquement par 50 minutes de ronflements de Phlegms, à l'exception de l'épisode 11 de la saison 2 qui recèle un rebondissement aussi inattendu qu'haletant : Phlegms sacrifie sa sieste à une grillade entre amis et allume le barbecue en y déposant la cassette auto-inflammable.

vendredi 19 décembre 2008

Saoul-FifreLe premier amendement

Le premier amendement, celui qu'ils ont placé en premier, celui dont ils sont le plus fiers. Le premier amendement de la Constitution des Etats-Unis d'Amérique, ratifié en 1791 et toujours en vigueur, qui dit :

Le Congrès ne fera aucune loi qui touche l'établissement ou interdise le libre exercice d'une religion, ni qui restreigne la liberté de la parole ou de la presse, ou le droit qu'a le peuple de s'assembler paisiblement et d'adresser des pétitions au gouvernement pour la réparation des torts dont il a à se plaindre

Arme extraordinairement belle et qui emmerde un paquet de monde, et que beaucoup essayent de contourner, aux Etats-Unis.

Dans les autres pays, point n'est besoin de la contourner, elle n'existe pas. En France en particulier, même notre Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen, dont nous sommes si fiers, rajoute un hypocrite sauf à répondre de l’abus de cette liberté, dans les cas déterminés par la Loi à l'article sympathique et sous influence américaine Tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement

Grosse, énorme différence. En France, n'importe quel gouvernement issu d'une élection démocratique peut donc laminer la liberté d'expression, censurer, embastiller des opposants, il lui suffit d'avoir une majorité simple aux Chambres, qui lui votent n'importe quelle loi inique prévoyant le cas

Et personne ne se gêne.

On se souvient des lois "de protection de l'enfance", sous de Gaulle. Gentilles. Vous publiez ce que vous voulez, mais interdiction d'afficher dans les kiosques, nulle part. Cachées dans les arrières boutiques, les bédés géniales. Avec les revues pornos. Et ensuite l'obligation "de 50 % d'éditorial". Du texte, alors que le client voulait du dessin. Et puis des mesures de rétorsion fiscales, des amendes, des "arrangements" qu'on ne vous accorde pas, des tarifs postaux prohibitifs.

De la censure larvée, qui débouche sur de la vraie censure, si on a le mauvais goût d'insister.

Aujourd'hui c'est pire. La censure est imprégnée dans le papier même. Les empires de presse appartiennent aux marchands d'armes qui sont aussi, waw le hasard ! les potes à Sarko ! Le chômage menace, les journalistes sont le doigt sur la couture du pantalon, la peur de la crise, du coup de téléphone comminatoire, tout ça. Le consensus mou se liquéfie, comme les cervelles de ceux qui croient au "Lu dans les journaux" et au "Vu à la télé". Il nous reste la presse libre, sans pub. Elle est aussi bien sûr subjective, il faut garder son sens critique en la lisant, mais elle n'est pas aux ordres du Système.

Qui lui cherche des poux avec la récente Loi que Dati vient de nous démouler sous le nez. Elle sent mauvais, sa "protection des sources des journalistes, sauf exceptions".

Un monde sans censure, avec une réelle liberté de s'exprimer, pour tous, bien sûr, avec possibilité de répondre si on est attaqué, par exemple, il me semblait que tout le monde en rêvait, de ce pays béni où on pourrait enfin ouvrir sa gueule, sans se faire assassiner comme en Russie ou rééduquer, comme en Chine, quoi ?

Ben non : ya toujours des pas contents, c'est décidément difficile de faire l'unanimité. Ya des procéduriers, ils sont sûrs de détenir la vérité, alors ils militent pour que ça devienne la Pensée Unique. Allez zou, en prison ou une amende, ceux qui ne pensent pas bien !

Le racisme, par exemple. Bon c'est caca, tout le monde est d'accord. Mais le problème est complexe, avec de fortes racines. Est-ce en condamnant les racistes à payer des dommages et intérêts à SOS Racisme que l'on va solutionner le problème ?

Regardez les américains et leur premier amendement. Ils viennent d'élire un noir comme Président. Combien de siècles il va nous falloir attendre pour un tel résultat, avec notre arsenal juridique répressif ? Les Etats-Unis en possèdent un également, et méchant, même, mais ils ne condamnent que les actes racistes, et non les mots ou les opinions. Par contre un assassinat raciste sera plus fortement condamné qu'un simple crime crapuleux. Et ils ont leur discrimination positive.

À l'époque opaque où la religion avait encore son pouvoir de nuisance, vous osiez affirmer, tout fier, que la terre était ronde, on vous adressait à l'Inquisition, qui vous confiait à 4 meilleurs amis de l'homme qui vous tiraient un peu sur les tendons. Aujourd'hui, si quelqu'un vous affirme que la Terre est plate (authentique, ça m'est arrivé), vous levez les yeux au ciel en souriant. À quoi sert de se battre, de s'énerver ? D'attaquer en justice ? Pour en faire des héros, des martyrs de la pensée libre ?

Les Faurisson, les Roques, ces révisionnistes obtus qui mènent leurs combats d'arrière-garde ? Ils se prétendent historiens, laissons la Faculté s'occuper de leur cas, leurs élèves les ridiculiser, ou renvoyons leur des arguments scientifiques, mais que les médias arrêtent de leur faire de la publicité en relayant le moindre de leurs déplacement. Aux Etats-Unis, il n'y a pas de lois mémorielles à la Gayssot-Fabius-Taubira et pourtant, c'est un pays considéré par la Diaspora unanime comme le plus sécurisé et dont la politique a toujours été pro-Israël.

Ce n'est pas en entassant lois sur lois et en judiciarisant la pensée que l'on ira vers l'évolution. Il faut par contre être ferme et condamner les faits réels, les harcèlements, les violences, la justice auto-rendue. Notre liberté s'arrête où commence celle des autres.

Le premier amendement, c'est la leçon que nous avions à apprendre des Pères fondateurs. Lafayette n'aura pas réussi à nous le ramener. C'est bien triste et c'est un anti-américain primaire qui vous le dit !

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