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vendredi 28 août 2015

Oncle DanL'article 412-6 du code des grands chemins

J’étais encore enfant, mais je me souviens très bien.

Nous nous dirigions en direction de l’horizon. Un peu vers la droite.

Plus précisément vers cette bourgade dont l’orthographe hérissée de consonnes m’égratigne la mémoire.

Igor faisait claquer son fouet pour accélérer la cadence car le crépuscule allumait les premières étoiles et c’était surtout vers huit heures, à la tombée de la nuit, que les assassins, les cyclones et les épidémies de choléra faisaient rage dans ce paisible village.

La vieille rosse, somnambule et cagneuse, qu’il qualifiait parfois de cheval dans le feu de la conversation, restait insensible aux sollicitations et nous nous faisions dépasser par d’antiques paysans, courbés sous le poids d’immenses fagots.

Il en aurait fallu davantage pour contrarier Igor, dont l’éternel sourire était un site classé, de même que le chaos de mèches entremêlées qu’il avait sur la tête, et qui évoquait la lande bretonne après les marées d’équinoxe.

Lorsque Lezghinka - c’était le nom de sa jument - eut atteint le sommet de la colline, nous aperçûmes la mendiante au bord du chemin.

Sa main tendue, sèche et noire comme celle d’un singe, sortait d’un amas de peaux de bêtes haut de trois pieds et demi à peine. Je me souviendrai toute ma vie de sa petite figure plissée, ratatinée, rugueuse et basanée comme un cuir de bottes qui auraient survécu à toutes les guerres. Sous la capuche, deux yeux rouges brillaient comme un couteau suisse. Je ne saurais dire s’ils lançaient réellement des flammes, mais ils me parurent distinctement incandescents.

Lance-lui des pièces, me dit Igor, embarrassé.

Il faisait partie de ces généreux avares qui ont constamment la main à la poche mais n’en sortent jamais rien.

Je le ferai, lui dis-je, à condition que tu m’en donnes…


***

De nombreuses années plus tard, rien n'avait changé. Igor était toujours aussi pingre, et il y avait toujours des cyclones, des épidémies et des bandits, ces derniers expliquant sans doute l’incessante prolifération de brigadiers au bord des grands chemins.

Un jour, l’un d’eux intima l’ordre à Igor de stopper sa pouliche sur une zone d’arrêt d’urgence.

Bien sûr, il ne s’agissait plus de cette rosse de Lezghinka qui n’en faisait qu’à sa tête, mais de Lezghin IV, un modèle sport qui bondissait comme un tigre.

La côte sur laquelle la première peinait autrefois, avec le dynamisme d’une jument décédée depuis moins de 24 heures, Lezghin IV la grimpait en un insignifiant nombre de minutes et presque pas de secondes.

Considérant la tête de brute, la voix éraillée et le ton goujateux de l’homme en uniforme, Igor résolut d’obtempérer.

-- Vous ne semblez pas connaître l’article 412-6 du code des grands chemins, lui postillonna au visage l’homme copieusement moustachu.

Son haleine trahissait un alcool frelaté achevant de dissoudre un goulash musclé en oignons.

Igor venait lui-même d’avoir une longue conversation avec une bouteille de vodka et préféra ne pas affronter le brigadier de face. Il marmonna quelques réponses flasques, inaudibles et mucilagineuses, en se cachant derrière la fumée de sa pipe.

-- Tout conducteur doit se tenir constamment en état et en position d’exécuter commodément et sans délai toutes les manœuvres qui lui incombent, ânonna le rouage administratif.

-- En conséquence de quoi, poursuivit-il, je dois verbaliser quand vous mangez, buvez ou fumez en tenant les rênes. Vous saisissez ? Conclut-il à la manière d’un huissier.

Vous pensez bien que je ne vais pas énumérer ici tout ce qu’il est interdit de faire en tenant les rênes, ne disposant ni du temps, ni de la place nécessaires. Plus l’eau coule sous les ponts, plus la liste de l'article 412-6 s’allonge…

dimanche 23 août 2015

celestineLa maison de nos rêves

Quand j’étais petite – oui parce que j’ai été petite, à une époque, aussi étonnant que cela puisse paraître, je n’ai pas toujours mesuré mon mètre 73 – nous n’avions pas les jeux sophistiqués auxquels s’adonnent nos charmantes têtes blondes de nos jours. Je me souviens que mon père avait inventé une activité formidable pour les après-midis de pluie, quand nous avions la chance qu’il fût là. (C’est à dire pas très souvent) Il s’emparait d’une grande feuille de papier à dessin, d’une règle, d’une mine de plomb, d’une gomme, de crayons de couleurs, et nous nous rassemblions, mes frères et moi, autour de lui, remplis d’une excitation fébrile. Alors il se mettait à dessiner la maison de nos rêves. Il faut dire que nous habitions alors un F4 exigu dans un immeuble vieillot appelé pompeusement "le Matin Calme". Chacun de nous lui disait à son tour sa façon de voir les choses. Un perron majestueux, deux tourelles, des cheminées pour le père Noël, des faîtières et des barrières en fer forgé, un kiosque à musique au fond du jardin. Peu à peu le projet prenait vie. Maman avait droit à son balcon fleuri de glycines. Chaque petit carreau des fenêtres brillait d’un reflet personnel, sous forme de trois traits de crayon gris. Il y avait bien quelques disputes, lorsqu’il dessinait, par exemple, un chien-assis sur le toit et que tout le monde voulait que ce fût sa chambre. De guerre lasse, papa alignait quatre chiens assis, ce qui allongeait considérablement la façade de la maison. Les persiennes étaient invariablement vertes, sa couleur préférée. L’agencement du jardin réclamait beaucoup de soin, c’était aussi l’occasion de nouvelles chamailleries car mes frères désiraient des terrains de jeux pour ballons, tentes d’Indiens et petites voitures, alors que je rêvais d’un bassin dans lequel s’ébattraient grenouilles, poissons multicolores et feuilles de nénuphars… Mes frères étant en supériorité numérique finissaient toujours par avoir le dernier mot et mon jardin japonais d’agrément, réduit à la portion congrue, battait en retraite devant l’avancée des Comanches. Pour ne pas me vexer, mon père rajoutait çà et là quelques lapins ou écureuils, avec un grand souci du détail, mais je tremblais que ces pauvres petites bêtes ne se prissent un coup de fusil intempestif en traversant la pampa, poursuivies par une horde de sauvages en tenue de football. Au bout d’une heure ou deux, la maison de nos rêves était devenue le château des mille songes, la tour de Babel, un aimable capharnaüm plein de joie et de cris, une explosion de couleurs sous lesquelles il était bien difficile de reconnaître les contours de départ sagement tracés à la règle par un papa encore maître de la situation…

Mon père n’a jamais eu sa maison aux volets verts avec les tourelles. Mais il nous a transmis une chose primordiale : le pouvoir de rêver éveillé. De savoir créer un monde à partir de rien, par la simple magie de l’imagination. Ce fut pour moi un cadeau très précieux. ¸¸.•*¨*• ☆

mardi 18 août 2015

AndiamoFernand

- Tu prends les patins hein ?

- Oui, oui Simone.

- Et tu mets ton pébroque dans le bidule de l'entrée, que j'retrouve pas une goutte d'eau sur MON parquet ...

- Oui Simone.

Le bidule de l'entrée c'est le porte parapluie, elle est comme ça Simone, ses phrases sont ponctuées de "trucs", de "machins", de "bidules", et même de "bazars". Elle est bien loin la petite Simone rencontrée un Dimanche de juin au moulin de la galette rue Lepic.

Ce jour là c'était en 1958, il faisait beau, Fernand, "endimanché" était allé sur sa belle Vespa d'occasion, au moulin de la galette, des potes lui avaient chaudement recommandé l'endroit !

-Tu verras le dimanche y'a plein de bonniches qui viennent là pour se faire reluire !

L'expression était un peu triviale certes, mais elle avait le mérite d'être explicite !

Il avait repéré la petite blondinette sagement assise à une table, accompagnée d'une grande bringue aux cheveux "carotte" la face constellée de taches de rousseur... Elle a pris un coup d'fusil chargé à la merde, aurait dit Bébert un vieux compagnon de l'atelier où travaillait Fernand.

L'orchestre attaquait une série de Tangos... Adios muchachos, companeros de mi vida...

- Vous dansez Mad'moiselle ?

La blondinette s'est levée, et a gratifié Fernand d'un large sourire, trois tangos plus tard, ça n'est plus de la danse, mais du patinage artistique ! Le coup de foudre, tant pour Fernand que pour Simone.

Simone est assise en "amazone" sur la Vespa, Fernand s'arrête place des Abbesses, une petite terrasse avant de raccompagner sa belle rue Rambuteau dans le quartier des halles. Des baisers, encore des baisers, puis c'est à regret qu'ils se quittent avec la promesse d'un rendez vous dimanche prochain.

Fernand à dix neuf ans, Simone autant, ils se sont donnés comme on dit dans les romans, lui est parti 28 mois dans les Aurès, elle l'a attendu en prenant soin de leur bébé, ils avaient mis la charrue avant les bœufs selon l'expression consacrée de l'époque !

Ils se sont mariés à Saint Eustache, Fernand avait obtenu une permission exceptionnelle.

Un petit Francis est né, Fernand démobilisé, un petit pavillon acheté en banlieue, un crédit sur vingt berges, lui tourneur fraiseur, elle dactylo, la vie simple, les trente glorieuses, qui filent comme trente jours.

Francis est parti, il vit à Montréal, c'est loin le Canada, Fernand et Simone n 'y vont jamais, Francis ne revient pas en France non plus, il a fait de Fernand et Simone des grands parents qui voient leurs deux petites filles grandir... Sur photos seulement ! On téléphone parfois, parfois seulement, c'est si cher ! C'est d'une banalité déconcertante !

Les années ont filé vite, Fernand et Simone sont retraités, pas facile de se supporter tous les jours ! Quand ils bossaient, entre les courses, le ménage, les devoirs du gamin, ils se croisaient. Un ou deux p'tits coups par semaine, histoire d'entretenir la libido. Elles étaient loin les chevauchées fantastiques du début ! Les galipettes infernales... A bataille d'amour, champ de plumes ... Le champ de plumes était plutôt déplumé depuis pas mal de temps.

Fernand avait rêvé de voyages, pas l'aventure non, mais des petites escapades, les Antilles, l'Irlande, L'Italie, Venise surtout ! Il en rêvait d'une soirée à la Fénice... La Traviata... Libiamo, libiamo ne' lieti calci che la bellelleza inflora...

''-T'es pas fou ? Tu sais combien ça nous coûterait ? NAN Fernand on ira chez ma sœur Suzanne à Avallon, comme d'habitude, ça ne nous coûte pas cher, on partage les frais, on les invite au restaurant un soir, et ça fait la rue Michel ! Tu t'entends bien avec Roger en plus, vous allez pécher dans l'Yonne tous les deux, boire des p'tits coups, tu t'entends bien avec ton beau frère ?

- Mouais.

L'écureuil était gavé de noisettes, livret "A", livret "B" pleins à craquer, plus des "CODEVI", et toujours la même robe de chambre délavée, les charentaises percées, faut surtout pas "dépenser" !

- M'sieur Fenand ça fait un bout d'temps qu'on n'a pas vu M'Dame Simone ! Interroge Lilliane Boulard la voisine, alors que Fernand revient du marché un cabas à chaque main.

- Euh... Elle est allée voir sa sœur dans l'Yonne, elle était pas bien, vous savez à nos âges !

- A qui l'dites vous M'Sieur Fernand ? Tenez pas plus tard qu'hier... S'en suivait une pénible description par le menu d'une chiasse carabinée consécutive à un "coup d' froid" attrapé en faisant la queue au marché dimanche dernier !!

- Ah ben M'sieur Fernand elle revient plus vot' Simone ! Elle serait pas barrée par hasard ? Avait demandé la mère Boulard quelques semaines plus tard.

- Ben si Madame Boulard, elle a trouvé "quelqu'un" à son âge ! Vous vous rendez compte ? Le démon de midi comme on dit !

- Chez elle ce serait plutôt le démon de minuit, vu qu'elle a déroulé pas mal de câble M'sieur Fernand, vot' régulière.!

Fernand a esquissé un pâle sourire, et a recommandé à la mère Boulard de ne pas ébruiter l'affaire, connaissant la bignole, autant pisser dans un Stradivarius !

Installé devant la paillasse de l'évier, Fernand prépare de la viande, il détache les bons morceaux de la belle tranche de joue de bœuf achetée le matin même chez monsieur Sanzot, le boucher bien connu !

Chaque morceau est placé dans une jolie assiette en faïence, dernière rescapée du service offert lors de leur mariage par Suzanne et Roger. Les déchets, gras, nerfs etc... Sont déposés dans une écuelle en tôle émaillée vachement bien amochée !

Le travail terminé, Fernand saisit l'assiette en faîence et la dépose devant Vanille son chat angora.

-Tiens régale toi mon pèpère...

Puis il saisit l'écuelle et se dirige vers la porte de la cave, ouvre cette dernière à l'aide d'une grosse clef à l'ancienne, allume la lumière qui dispense une chiche clarté dans l'escalier assez raide, une ampoule de 25 watts seulement, toujours par souci d'économie !

Au fond de la pièce humide, au sol en terre battue, Simone n'a jamais voulu que l'on bétonne au motif : "ça va coûter combien c'te connerie" ?

Au fond une lourde porte de bois fermée par un cadenas, entre le bas de la porte et le sol, un espace asse grand, permettant le passage de l'écuelle sans que Fernand ait à ouvrir la porte. L'homme dépose le plat devant la porte cadenassée.

Fernand fait demi tour remonte l'escalier, verrouille la porte...

Une main décharnée sort lentement sous la porte cadenassée, saisit l'écuelle, et la ramène doucement à l 'intérieur...

(Cette histoire m'a été inspirée par un court métrage vu au cinoche il y a bien longtemps) !

jeudi 13 août 2015

Oncle DanLa croix et la tanière

Au collège, je me sentais plus proche de la première partie de la vie d'Ignace de Loyola (fondateur de la compgnie de Jésus en 1540) que des suivantes.

N'oublions pas que le jeune Ignace, alors qu'il était page, ou secrétaire, ou encore écuyer, était un joyeux luron. Page, oui, sage, non. Là où il passait, il scandalisait les gens par ses dérèglements. Il s'adonnait davantage aux jeux, aux rixes et aux femmes qu'à la prière. C'était un habitué des endroits malfamés, hantés de rôdeurs, de pillards et de paillards. Etudiant, il vivait dans un véritable labyrinthe de ruelles infestées d'immondices, de bordels et de petite vérole. Finalement, ce Loyola était un bien mauvais sujet. On dit même qu'à l'âge de vingt-quatre ans, il s'est trouvé impliqué dans une affaire d'assassinat. On veut bien admettre que ça n'était pas lui le meurtrier, mais il est passé en jugement, le bougre ! Il a fait de la prison ! Dans le genre "jeunesse tumultueuse" (on ne dira pas "tueuse"), voilà un courtisan qui pouvait en parler.

Tiens, c'était comme ce bon Père Charles de Foucauld. Encore un Saint qui avait fait des siennes. Pour les Jésuites, il était à classer dans la catégorie: Cachez ce saint que je ne saurais voir. Cela suffisait pour me le rendre sympathique. Cet officier fatigué d'avoir fait des frasques avec les femmes de mauvaise vie, lassé de s'enivrer de champagne qu'il buvait dans leurs chaussures, s'était fait missionnaire malgré les objurgations de son ami le général Laperrine, qui n'était encore que capitaine, et qui arrivait trop tard avec son goum pour le sauver des méchants Touareg qui assiegeaient son bordj. Selon une version, dont l'authenticité n'est pas encore tout à fait démontrée, il aurait dit "mon oeil" sur un ton pétri d'incrédulité, à l'un d'eux qui manifestait un désir évident de le tuer sans les sommations d'usage, et ceci pour une raison qui m'échappe aujourd'hui. Cet individu basané, dénué de savoir-vivre et d'imagination, mais cependant adroit, lui aurait alors tiré dans l'oeil. Le bon père Charles de Foucauld met les pouces. Il ne joue plus. Le sang coule sur sa joue. Il meurt. C'est triste, mais c'est beau.

J’avais découvert toutes ces aventures dans un bel ouvrage à la tranche dorée et à la couverture de cuir sur l'étagère d'une bibliothèque de couvent.

Cela me rappele le temps des récollections qu'il était d'usage de faire au début de chaque année scolaire.

Lorsqu'ils ne priaient pas, la principale occupation des moines était autrefois la transcription des Ecritures Saintes et de divers ouvrages pseudo-scientifiques. Sans doute, faut-il trouver dans cette réalité historique l'origine des magnifiques bibliothèques généreusement garnies qui constituaient toujours, avec les objets du culte, l'essentiel des meubles meublants de ces monastères et abbayes.

Inutile de préciser que dans ces ouvrages, nous étions davantage à l'affût de l'homme et de ses faiblesses, que du Saint et de ses miracles. Lorsque nous l'avions découvert, il était d'autant plus facile d'en faire profiter les petits copains que le livre bénéficiait d'une aura de sainteté qui le dispensait de circuler sous le manteau. Sa lecture se résumait alors au chapitre signalé par une image pieuse de première communion.

samedi 8 août 2015

BlutchVous les attendiez depuis 112 ans: voici..... les Culs noirs

Tel un Messie sortant des eaux à la nuit tombante parce qu'il a soif et pris d'une culpabilité familiale intense à cause du silence assourdissant de Saoul Fifre concernant les culs noirs, Bof m'a remis en courriel propre (ben oui, il n'avait pas le bras assez long pour que ce soit sa main) une affiche de la foire annuelle des culs noirs. Petite mise en garde tout de même, les culs noirs sont une variété de porcidés il n'y a donc aucune allusion désobligeante envers les Limousines qui, dans le cas d'espèce, ne sont ni des chiottes, des bagnoles, des tires, des chars ou des minounes, pas plus d'ailleurs que des vaches, mais des dames de bonne convenance habitant le Limiousin. (là, si vous avez suivi, vous avez de la chance parce que j'ai du repasser par le start pour m'y retrouver...) Donc, a défaut d'un article circonstancié sur l'élevage des culs noirs (que je serais bien incapable de pondre), je vous transmets l'affiche de la foire en question (dont il est déjà inutile de vouloir faire le déplacement autrement que dans une machine à remonter le temps (si tant est qu'un mécano maladroit l'ait préalablement démonté (peut-être en même temps que la mer de Raymond Devos (trois parenthèses gigognes je trouvais ça un peu court)))). On y apprend, entre autre, que les Limousins mangent au moins deux fois par jour et qu'une partie des participants ne pourront pas raconter la fin de la fête, puisqu'ils auront été mangés avant. Mais clore la fête à 23 heures, je suis perplexe.... Est-ce parce qu'ils doivent gouverner tôt ou à cause du gouvernement? traduction vaudoiso-française: Est-ce à cause de la traite du lendemain ou à cause de bobonne?

Blutch

lundi 3 août 2015

AndiamoMemory

La première fois que j'ai entendu BARBRA STREISAND... Non je n'ai pas oublié le "A" c'est la seule concession qu'elle ait faite à son imprésario, retirer le "A" de BARBARA pour devenir BARBRA, ce con lui avait demandé de faire retoucher son nez ! Elle a refusé bien entendu, et a eu raison.

Madame Streisand monte sur scène pour chanter et non se trémousser ! Et quelle voix ! la première fois que j'ai entendu cette chanson interprétée par elle, disais je, j'ai eu des frissons... Pas vous ?

J'ai risqué un ch'tiot crobard, et je vais vous faire marrer je l'avais réhaussé à l'aquarelle, mais n'ayant pas utilisé le bon papier 140 grammes au lieu de 240, la feuille a ondulée ! Alors heureusement j'avais scanné la version noir et blanc... Enfin !

(ch'tiot crobard Andiamo)