PERSONNAGES


TOURTANBRIN, un Parisien de passage

FALEFRISOU, un bouseux

GRAMOTTE, une bouseuse

PÄQUERETTE, une vache

PROUTDECAILLE, un autre bouseux





ACTE I, scène 1
TOURTANBRIN


Un véhicule automobile de sport, immatriculé 75, est à l'arrêt dans la cour d'une ferme misérable aux murs de torchis lézardés. Quelques volailles picorent le sol boueux, en quête de leur pitance. Le conducteur de la voiture, Tourtanbrin, descend de celle-ci et claque bruyamment la portière, l'air visiblement fort contrarié.


TOURTANBRIN

Nom d'une pipe en bois, sacré tas de ferraille !
Me voilà en carafe au milieu des volailles !

(Tourtanbrin ouvre le capot du véhicule. Une épaisse fumée s'en dégage.)

Mon Dieu ! Au feu !...

(Il réfléchit)

                             C'est sûr, il y a de la casse,
Mais est-ce le delco ou le joint de culasse ?
Je suis aussi doué, hélas, en mécanique
Qu'un lapin de Garenne en physique quantique.
Bref, je n'y connais rien et ça sent le roussi,
La cambrousse est profonde, autant que mon souci.

(Il réfléchit de nouveau. Son visage s'éclaire soudain.)

Par bonheur, le salut viendra de mon portable :
Cherchons un garagiste et un hôtel potables !

(Il manipule fiévreusement son téléphone portable.)

Quoi ? Mon mobile est le top, il est même tri-bande,
Et il ne capte rien ? Ah, c'est vraiment dreamland !
Me voilà beau, punaise, à des lieues de Paris,
Coincé comme un rat mort au fond d'un bled pourri !
Allons, gardons l'espoir, il faut se ressaisir.
Je vais donc m'adresser - ô certes sans plaisir ! -
Aux péquenots du coin. Bigre, quelle masure !

(Tourtanbrin toque à la porte de la ferme.)

Il y a-t-il quelqu'un ?



ACTE I, scène 2
FALEFRISOU, TOURTANBRIN


FALEFRISOU, sortant de la ferme

                              Oui, il y a, pour sûr !
Qu'est-ce que c'est-y donc qui t'amène, mon gars ?

TOURTANBRIN

Bonjour. C'est mon moteur qui a bien du dégât,
Monsieur ?...

(Tourtanbrin tend sa main vers Falefrisou, mais semble vite regretter son geste en constatant que la main de celui-ci est couverte de crasse et de vermine. Par politesse, il ne peut retirer son geste et lui serre finalement la main. Pendant les répliques suivantes, il porte sa main souillée à ses narines, grimace, essaye discrètement de se nettoyer la main avec un mouchoir de fine dentelle.)

FALEFRISOU

                  Falefrisou ! C'est-y donc que ça gaze ?
Et toi, hein, milladiou, c'est-y quoi ton p'tit blase ?

TOURTANBRIN


Mon nom est Tourtanbrin et je suis de Paris.
Je rentrais d'un congrès et sans cette avarie
J'aurais depuis longtemps avec joie retrouvé
La civilisation et mon lit de duvet.
Mais assez palabré et passons à l'action !
Avez-vous un moyen de communication,
Mobile ou téléphone ou encore Internet ?

FALEFRISOU

Inter... quoi ? Conneries ! Moi, pour causer, je pète !

TOURTANBRIN, surpris

Vous pétez ?

FALEFRISOU

                 Ouais, mon gars ! Et je vas te montrer !

(Falefrisou émet une flatulence grasse et sonore)



ACTE I, scène 3
GRAMOTTE, TOURTANBRIN, FALEFRISOU


Une paysanne apparaît sur le pas de la porte.


GRAMOTTE, s'adressant à Falefrisou

Quoi c'est-y que tu veux ?

TOURTANBRIN, en aparté

                                    Mon Dieu, quelle contrée !
Que suis-je donc venu faire chez ces sauvages ?

FALEFRISOU, s'adressant à Gramotte

C'est rien, retourne-z'y donc à ton ravaudage !
Je montrais au monsieur comment c'est-y qu'on cause
Par chez nous !

(Gramotte rebrousse chemin et referme la porte derrière elle)



ACTE I, scène 4
TOURTANBRIN, FALEFRISOU


TOURTANBRIN, en apparté

                      Sacrebleu, ça ne sent pas la rose !

(s'adressant à Falefrisou)

Vos pets sont expressifs mais leur portée, je pense,
Est bien trop limitée malgré leur pestilence.
Changeons de cap : peut-on trouver dans les parages
Un moyen de transport pour se rendre au garage ?



ACTE I, scène 5
PÂQUERETTE, TOURTANBRIN, FALEFRISOU


PÂQUERETTE, en coulisse

Meuh !

TOURTANBRIN

          Ah ! Mais qu'est-ce donc ?

FALEFRISOU

                                               Bah, c'est la Pâquerette
Qui te répond, mon gars ! J'attèle la charrette !

TOURTANBRIN

Hein ?

FALEFRISOU

        Oui, mon char à boeufs, tout en vrai bois de hêtre !
Une botte de foin tous les cent kilomètres !





ACTE II, scène 1
TOURTANBRIN, FALEFRISOU


Tourtanbrin et Falefrisou sont assis dans une charrette faite d'un bois grossièrement taillé. Celle-ci est visiblement tirée par deux bovins dont on ne distingue que la queue qui émerge des coulisses (NDA : grâce à cette astuce de mise en scène, l'utilisation de fausses queues agitées par deux machinistes est rendue possible. Si les moyens financiers de la production le permettent, deux vrais bovins pourront être utilisés). A l'arrière-plan, un décor mobile, représentant un paysage quelconque de campagne, défile avec une extrême lenteur pour donner une illusion de mouvement.


TOURTANBRIN

Ils n'avancent donc pas, ces foutus steaks sur pattes ?
Pressez-les ou je vais devenir névropathe !

FALEFRISOU

Mais arrête-z'y donc, mon gars, de te morfondre !
Ch'peux point accélérer, il ne faut pas confondre
Vache limousine et Limousine tout court !

TOURTANBRIN

Vos boeufs, pour la lenteur, sont classés hors concours :
Ce sont de vrais boulets mâtinés de limaces.
On en a pour dix ans et je suis bien fumace !

FALEFRISOU, tendant une sorte de cigarette artisanale à Tourtanbrin

Oh, du calme, mon gars ! Fume-z'y donc ceci,
Ça te détendra et t'oublieras tes soucis !

TOURTANBRIN

Un joint ? Vous n'auriez pas plutôt un rail de coke ?
Enfin, soit ! J'ai les nerfs à vif qui s'entrechoquent

(Tourtanbrin allume le joint)

Cela me fera... Pouah ! Mais c'est vraiment pourrave !
Qu'est-ce donc que ce truc ?

FALEFRISOU

                                       C'est de la betterave
Et du chiendent séchés, ça chasse les ulcères
Et en plus ça nettoie les boyaux et viscères.

TOURTANBRIN

Beuh, plus jamais je ne fumerai de vos herbes :
Cela sent le fumier et me flanque la gerbe !



ACTE II, scène 2
PROUTDECAILLE, FALEFRISOU, TOURTANBRIN


Un paysan apparaît à l'autre bout de la scène. Bien que se déplaçant à pied et sans se hâter, il rattrape toutefois rapidement le char à boeufs.


PROUTDECAILLE

Té, le Falefrisou ! Que fais-tu sur la route ?

(Proutdecaille remarque la présence de Tourtanbrin et le désigne du doigt.)

C'est quoi-t'y que cela ?

FALEFRISOU

                                Je vas te dire, écoute !

(Falefrisou émet une série de flatulences très modulées, Proutdecaille fait de même, et cet échange de pets dure ainsi quelques instants. A l'issue de celui-ci, Proutdecaille lève le bras en guise de salut et poursuit son chemin, dépassant le char à boeufs.)

TOURTANBRIN, l'air dégoûté, s'éventant de la main

Et l'on dit que ça pue à Paris ? Quelle odeur !

PROUTDECAILLE, s'adressant à Falefrisou

Je vas tout préparer, alors. A tout à l'heure !

(Proutdecaille disparaît de la scène)



ACTE II, scène 3
TOURTANBRIN, FALEFRISOU


TOURTANBRIN

Préparer ? Mais de quoi parlait donc ce bouseux ?

FALEFRISOU

Si le silence est d'or, les mots, eux, sont gazeux.
Te soucie point, mon gars, profite du trajet !
Ce n'est pas tous les jours que j'ai un passager !

TOURTANBRIN

Profiter ? Des relents de merde et de lisier ?
De ce morne horizon ? Dois-je donc m'extasier,
Pousser des "oh", des "ah" ? C'est bien ça, "profiter" ?
J'exècre la cambrousse et la ruralité !
J'ai besoin de béton, de vie et de culture,
Mais pas celle des choux : je conchie la nature.
Mon destin est urbain - mieux que ça : parisien !
Rendez-moi mes trottoirs et mes merdes de chiens,
Mes odeurs de bitume et de murs poussiéreux !
Je me sens défaillir en pays cul-terreux !

FALEFRISOU

Calme-z'y-toi, mon gars, tu m'as l'air bien tendu.
Tes soucis sont finis, on est bientôt rendus !





ACTE III, scène 1
TOURTANBRIN, FALEFRISOU


Tourtanbrin et Falefrisou pénètrent dans un vieux baraquement de bois délabré. Au milieu de la pièce, une grande planche en bois, couverte de tâches brunâtres, est posée à la verticale contre le mur du fond.


TOURTANBRIN

Sommes-nous à bon port ? C'est un curieux garage :
Il y a même là des restes de fourrage,
Mais point d'automobile ou de mécanicien.
Où donc est le patron ?

FALEFRISOU

                                Rassure-toi, il vient.

TOURTANBRIN

Je ne suis pas en position de critiquer,
Mais cette saleté me fait vraiment tiquer.
Ce garage, pour sûr, n'est pas très accueillant :
A Paris, il n'aurait que bien peu de clients.

FALEFRISOU

T'affole point, mon gars : ça manque un peu de strass
Mais on y fait du bon boulot malgré la crasse.

TOURTANBRIN

Admettons, mais quand même ! Je vois là des étrons
Et des traces de pisse !

FALEFRISOU

                                 Ah, voilà le patron !



ACTE III, scène 2
PROUTDECAILLE, TOURTANBRIN, FALEFRISOU


Proutdecaille pénètre dans la pièce, chargé d'une lourde caisse à outils en bois.


PROUTDECAILLE

Voilà, tout est fin prêt !

TOURTANBRIN

                                 Mais enfin, qu'est-ce à dire ?
Revoilà ce bouseux ? Je sens l'espoir tiédir !
Non, ne me dites pas qu'en sus de sa binette
Il utilise aussi une clé à molette !

FALEFRISOU

C'est pourtant bien le cas !

TOURTANBRIN

                                     Si jamais il s'approche
A portée de marteau de ma coûteuse Porsche,
Je vais faire à coup sûr un gros caca nerveux !

FALEFRISOU

C'est un pro, je te dis, te fais pas de cheveux !
Il va-t'y te régler d'un coup tous tes problèmes.

TOURTANBRIN

Admettons. Mais alors ma voiture de sport
Va sentir le purin et le lisier de porc.

(Pendant tout ce temps, Proutcaille, sans un mot, a déposé sa caisse à outils, a revêtu une vieille blouse maculée de tâches brunes et a déposé à plat sur le sol la grande planche en bois)

PROUTDECAILLE, s'adressant à Tourtanbrin

C'est-y assez causé, car j'as mes vaches à traire !
Allonge-z'y-toi là et cesse enfin de braire !

TOURTANBRIN

M'allonger ? Cher Monsieur, vos paroles m'intriguent :
Merci de vous soucier ainsi de ma fatigue,
Mais je préfèrerais me trouver un hôtel
Avec un lit king-size et des draps de dentelle.

PROUTDECAILLE, élevant la voix

Couche-z'y-toi, j'ai dit !

TOURTANBRIN, intimidé

                                Heu, si vous insistez...
Eh bien, je ne vais pas plus longtemps résister
A votre très charmante invitation, merci !

(Tourtanbrin s'allonge sur la planche)

Mais je ne pensais pas vraiment dormir ici.

PROUTDECAILLE, imperturbable

Mets-y tes bras par-ci et tes jambes par-là.

TOURTANBRIN

On ne peut pas choisir, avec ce matelas,
Sa position ? Je dors plutôt sur le côté.

(Proutdecaille et Falefrisou ont sorti des cordages et les passent aux poignets puis aux mollets de Tourtanbrin pour les fixer sur la planche.)

PROUTDECAILLE, s'adressant à Falefrisou

Attache-le-z'y donc, faut bien le ligoter.

TOURTANBRIN

Hé, vous faites quoi, là ? Une soirée bondage ?
Un trip sado-maso ? Qu'est-ce que ce manège ?
J'ai compris : c'est pour la "caméra invisible" !
Bravo, j'ai bien marché, j'ai dû être risible !

(Proutdecaille et Falefrisou redressent la planche sur laquelle Tourtanbrin est attaché et la calent à la verticale contre le mur. Tourtanbrin se retrouve ainsi la tête en bas.)

Eh ? Ah non ! Arrêtez ! Votre blague est pourrie,
Vu que je ne suis pas une chauve-souris !

PROUTDECAILLE, s'adressant à Falefrisou

Là, tout est bien en place. Amène la cuvette.

(Falefrisou s'exécute et dépose une grande cuvette sous la tête de Tourtanbrin.)

TOURTANBRIN

C'est gentil : j'ai mangé un couscous aux crevettes
Ce midi et j'ai comme un poids sur l'estomac.
Si je le restitue, ainsi, a minima,
Je ne tâcherai pas mon costume trois-pièces
Ni votre sol. Merci de votre gentillesse.
Mais, vous savez, je sais vomir très proprement
En restant à l'endroit.

FALEFRISOU

                              Cesse tes bêlements
Et tais-toi-z'y un peu, mon gars, tu me fatigues
Les tympans à la fin.

PROUTDECAILLE

                            C'est pareil pour mézigue !

TOURTANBRIN

Je suis, las, fort marri de vous avoir fâchés
Mais pourriez-vous, Messieurs, enfin me relâcher ?
Voyez-vous, j'ai le sang qui me monte à la tête
Et, sans vouloir gâcher votre petite fête...

PROUTDECAILLE, s'adressant à Falefrisou

Bon, on peut y aller. Amène le couteau !

(Falefrisou va sortir un immense couteau de la caisse à outils et le tend à Proutdecaille.)

TOURTANBRIN

A la bonne heure ! Tranchez ces liens, c'est pas trop tôt !

(Proutdecaille saisit les cheveux de Tourtanbrin et tire dessus pour tendre son cou. Puis il approche le couteau de sa gorge.)

Mais que faites-vous donc ? Arrêtez ! Non ! Non ! Noooooooon !

FALEFRISOU

Calme-z'y-toi un peu, hein, crénom de crénom !

PROUTDECAILLE

Dénoue tes boyaux et fais-toi pas, citadin,
Surtout de mauvais sang : ça gâche le boudin !





RIDEAU

Voilà les commentaires des blogborygmeurs de l'époque:

De : Saoulfifre, Le dimanche 14 juin 2009 à 01:40

'tain, c'est Mad Max 4 dans le Berry, ton truc q:-D !

En tout cas, excellent le truc du joint pour attendrir la viande q:)




De : billy, Le dimanche 14 juin 2009 à 10:03

Si la distribution n'est pas terminée, je pense à Georges chelon qui a joué au théâtre (hé oui !) avec talent. je laisserais le choix du rôle à l'auteur, j'attends la réponse avec impatience...




De : pousse manette, Le dimanche 14 juin 2009 à 11:34

Plus jamais je mettrai les pieds chez les bouseux. Plus jamais. Oh, la vache, oh le mouton, oh l'herbe... Ah non. Maintenant que je sais ce que ça cache.




De : mamascha (bientot d'oil , ouf !).. Le dimanche 14 juin 2009 à 11:58

Mais qu'ils sont douillets ces Parisiens...Que d'histoire pour une petite prise de sang .. Avec leur sang de navet , pas de quoi faire un bon boudin noir, à peine un boudin blanc fourré à la truffe ..de chien of course .. Alexandrie, alexandrins ..Enfin bravo à l'auteur ..Et merci, j'avais bien besoin aujourd'hui de me payer une pinte de bon sang .. Un futur classique ce " boudin malgré lui " ..




De : Bof. Le dimanche 14 juin 2009 à 15:45

Bientôt d'oil, ouf?



De : Tant-Bourrin, Le dimanche 14 juin 2009 à 16:40

TANT-BOURRIN, s'adressant à Saoul-Fifre

Devenir animal et finir dans l'assiette, C'est bien normal avec la fumée qui rend bête.

TANT-BOURRIN, s'adressant à Billy

Je crains bien que ton cas, soit dit sans moquerie, Ne relève de la monomaniaquerie !

TANT-BOURRIN, s'adressant à Pousse-Manette

Tout cela est bien vrai, promis, juré, craché ! Tu sais ce qu'il y a derrière un steak, caché.

TANT-BOURRIN, s'adressant à Mamascha

C'est pas que Tourtanbrin joue les petites filles, Mais as-tu vu un peu la gueule de l'aiguille ?

TANT-BOURRIN, s'adressant à Bof

Mamascha, de nouveau, va être Parigotte Et quitter les odeurs de merdasse et de crotte.





De : françoise, Le dimanche 14 juin 2009 à 16:54

Si tu nous a troussé ces beaux alexandrins

Dans le temps dévolu à ton boulot chagrin

Je conçois que ton boss en ait quelque misère

Mais pour nous quel plaisir que ce drame tout en vers.

Tes rimes poétiques j'en suis bien convaincue

Réjouiraient de Rabelais, la fibre pétomane

Mais cessons les louanges, car si tu te pavanes

On dira que TB pète plus haut que son cul.



De : Andiamo, Le dimanche 14 juin 2009 à 19:15

Voilà du pâté bien réjouissant pardi !

Car s'il n'est bon bec que de Paris

Il n'est de boudin appétissant et joli

Que de Parisien gras et bien nourri.

Voilà un impromptu joliment troussé, merci Monsieur T-B.




De : Tant-Bourrin, Le lundi 15 juin 2009 à 05:46

TANT-BOURRIN, s'adressant à Françoise

Merci, c'est trop, vraiment ! Quant à mon employeur, Sa vraie place est pour sûr dans un sanibroyeur.

TANT-BOURRIN, s'adressant à Andiamo

Jambon de Parigot et puis bonne boutanche : Voilà de quoi s'offrir une très bonne tranche !



De : Freef, Le lundi 15 juin 2009 à 08:35

Et à quand le passage sur les planches ?

Ceci dit grâce à toi je ne suis plus étanche...



De : calune, Le lundi 15 juin 2009 à 09:09

L'est trop fort ce Parigot. Wouch ! c'est donc ça que notre éminent président voulait programmer le soir à la tivi-publique-sans-pub ? c'est que ça me le rendrait presque sympathique ! :-)



De : Anne, Le lundi 15 juin 2009 à 16:04

Fichtre ! C'est vraiment la crise que de devoir se taper un parisien plutôt qu'un joli cochon bien gras.

Moi je croyais que les parigots étaient destinés à faire de la tête de veau; les temps changent, alors pourquoi pas du boudin ?

Mamascha va être parigotte définitivement ? Chouette pour elle !



De : nathalie, Le lundi 15 juin 2009 à 17:30

D'habitude ce sont les femmes qu'on traite de boudins... ^^



De : Gatrasz, Le lundi 15 juin 2009 à 18:59

"...et je suis bien fumace" j'adore ! Mais il devrait

Entamer avec eux un processus de pet...



De : Tant-Bourrin, Le lundi 15 juin 2009 à 20:48

TANT-BOURRIN, s'adressant à Freef

Merci ! Et si tu veux, on peut faire une quête Pour financer le changement de ta moquette.

TANT-BOURRIN, s'adressant à Calune

Ça, ça serait du lourd ! Je me fais encarter A l'UMP, promis, si j'ai droit à Arte !

TANT-BOURRIN, s'adressant à Anne

Pâté, boudin, quoi qu'on fasse de sa dépouille, Le Parigot finit toujours comme une andouille.

TANT-BOURRIN, s'adressant à Nathalie

Ma chère, croyez bien que c'est par charité Que je respecte ainsi, pour vous, la parité.

TANT-BOURRIN, s'adressant à Gatrasz

Ce serait en effet une approche courtoise,

Surtout pour ces bouseux qui l'appellent "mon gaz" !



De : Gatrasz, Le mardi 16 juin 2009 à 01:33

C'qui, opportunément, rime avecque...MON blaze ;-)



De : Tant-Bourrin, Le mardi 16 juin 2009 à 06:25

TANT-BOURRIN, s'adressant de nouveau à Gatrasz

Et ton blaze qu'ici, c'est certain, nous prisons

Rime avec Alcatraz. Oui, c'est ça : la prison !



De : gdblog, Le mardi 16 juin 2009 à 08:09

moi je ne vais plus en province,... trop dangereux!!



e : Tant-Bourrin, Le mardi 16 juin 2009 à 08:56

TANT-BOURRIN, s'adressant à Gdblog

Quant à moi, je ne peux plus passer le périph'

Sans m'être avant muni de mon vingt-deux long riffle !




De : Yves, Le mardi 16 juin 2009 à 15:50

Un vrai et pur chef d'oeuvre. C'en est à tomber par terre.

On est dans le droit fil des comédies de Molière.

Voila-ti pas que je fais des alexandrins,

Presque aussi bien, pratiquement, que Tant-Bourrin!




De : Gi, Le mardi 16 juin 2009 à 20:51

Il doit t’en couter cher en paires de souliers

Pour chausser aisément ces mille fois douze pieds !

Et si par tout hasard, je fusse ton chausseur

Ma fortune était faite et adieu mon labeur.

Hélas il n’en est rien mais pour me consoler

Je m’en vais de ce pas, mon commentaire poster…



De : Tant-Bourrin, Le mardi 16 juin 2009 à 21:13

TANT-BOURRIN, s'adressant à Yves

Grand merci pour ces bravos vibrants et amicaux,

Mais mes vers sont minus, au plus des asticots !

TANT-BOURRIN, s'adressant à Gi

Je ne peux qu'abonder, y compris in English :

Si je suis bien fauché, my cordonnier is rich !



De : françoise, Le mardi 16 juin 2009 à 22:37

Palsambleu cher TB, voilà que s'est levé

Sur les blogbos friendly un vent de poésie

De toutes les régions ces couplets inspirés

Qui remettent à l'honneur le fier alexandrin

Sont façon malicieuse d'honorer Tant-Bourrin

Avec des ver(re)s, certes, mais pas de Champomy



De : Tant-Bourrin, Le mercredi 17 juin 2009 à 05:28

TANT-BOURRIN, s'adressant de nouveau à Françoise

Un vent de poésie empli de pétulance !

Espérons que ce vent ne soit pas flatulence !