Dans le cadre de la journée mégalomaniaque sponsorisée par BYALPEL le 22 août, je vous présente également une des premières photos de moi, nue. Je n’ai rien flouté. Mon père s’en était chargé lors de la prise de vue.


A ma naissance je pesais 2 kilos, vomissais régulièrement en exhibant un splendide teint jaune. « Quel gros pigeon malingre ! » s’extasiait le pédiatre à ma mère. 44 années et 50 kilos plus tard, que dire ?
Je vomis moins, mais il m’arrive d’avoir le teint terreux.

Appliquons la méthode de « littérature définitionnelle » (*) à :« Je vomis moins, mais il m’arrive d’avoir le teint terreux ».

1 ) Je rejette brutalement par la bouche modérément, néanmoins il a lieu que la carnation de mon visage soit couleur de la terre.

2 ) Je repousse avec violence par la cavité de la partie inférieure du visage en communication avec l’appareil digestif d’une retenue qui porte à garder en toutes choses une certaine mesure, malgré cela il se produit que la couleur de la chair de la partie antérieure de ma tête se présente d’une impression produite par les diverses radiations constitutives de la lumière, en l’occurrence de la troisième planète du système solaire.

3 ) ...

Stop ! J’ai des carottes sur le feu, des courses à faire, une bibliothèque à vider …

(*) Trouvée dans « Abrégé de littérature potentielle » : à partir d'un énoncé donné, on remplace chaque vocable signifiant par une de ses définitions d'un dictionnaire donné. On réitère l’opération sur le nouvel énoncé obtenu, et ainsi de suite.