Récitant : Sale vieux bouc libidineux , t'as pas honte ? Tu pues, t'es borgne d'une corne, t'as les poils du ventre raides de sperme séché, t'as plein de légitimes qui demandent que ça, et tu t'attaques à cette mignonneumignonnette de Minette, une chevrette de l'année à peine pubère ?

Djedaï : Ben quoi ? J'y peux rien, moi, si ses hormones ont exactement l'odeur qui me rend sentimental ? Elles sont boooonnes, Simone, tes hormoooones ! Minette, ça va être bientôt la fête à ma queue sous la tienne !

Minette : T'as sauté ma mère, mes tantes, mes sœurs et même ma grand-mère, tu vas sans doute me dire que tu n'aimes que moi, c'est ça ?

Djedaï : Regarde, j'en bave des pleins seaux, c'est toi qui me fait cet effet là, c'est pas une autre, t'es bêêêêêêlle...

Minette : Ouais ben ton engin, Papa, tu te le trempes dans tes seaux pleins de salive jusqu'à ce que tu sois calmé. Et pis comme ça, ma future vie sexuelle de chèvre épanouie ne sera pas bousillée car ayant été déflorée par son géniteur.

Récitant : Hola hola, ta vie sexuelle, profite z-en car elle va pas être si longue que ça. Ici, les cabris, mâles ou femelles, on les zigouille à un an. C'est mieux que chez Anne où les bébés chevreaux vont chez le tueur à l'âge où elle portait encore des couches, mais ça ne laisse pas beaucoup le temps de faire des folies de son corps.

Djedaï : T'entends ce qu'il dit, le récitant ? Cueille dès aujourd'hui les ronces de la vie. Cueille, ouais ouais, et laisse toi cueillir, surtout !

Minette : Et bien moi, je ne suis pas pressée. Je suis persuadée que l'amour sans Amour, ça ne vaut pas tripette ni trempette, et je me réserve pour une personne qui m'aimera toute, et pas que mon corps. Et voilà.

Djedaï : Aaaaargh... Je comprends rien. C'est des poèmes que tu veux, c'est ça ? Moi je t'en fais à la mitrailleuse, si t'aimes les poèmes :

Je te broute
La filoute
Je te bouffe
La touffe
Je t'enlace
Face
Je t'enfile
Pile
Puis t'empapaoute
Avec ma biroute !

Minette : Beurk... Ce que tu peux être primaire, Papa ? Comment peut-ce se faire que nous soyons de la même famille ?

Djédaï : Béééé ?? Heureusement que ta mère était pas aussi compliquée, sinon tu la ramènerais moins : tu serais restée collée dans mes poils pectoraux

Minette : Je ne t'écoute plus, tu me donnes des nausées...

Djedaï : Mais j'y pense, ça ne serait pas ton puceau de Bouquetino qui t'aurait mis ces idées ridicules en tête ? Je vais me le faire, puisque tu fais des caprices. Si ça se trouve, prendre du rond va me plaire et me calmer.

Minette : Ne l'embête pas !

Djedaï : Mais pas du tout ! Viens ici mon petit Bouquetino... Papa va t'apprendre à faire des petits Bouquetinos, tourne-toi. Tu sors juste de l'œuf, t'y connais rien, laisse faire le pro. Elle te plaît, la Minette ? Va z-y, tu peux la toucher...

...mais uniquement avec les yeux ! Ha ha, quel con, ce bleubite, il s'est fait avoir ! T'as vu, petite, comme je l'ai mouché le téteux ? Regarde, il va essayer de téter sa mère, pour noyer son gros chagrin. Hin hin, mais regarde, elle veut pas de lui. Ha c'est pas son jour, personne veut de lui. Nous non plus on veut pas de lui, hein poulette ?

Minette : Moi je le trouve mignon et attendrissant.

Djedaï : Mignon ? Cet avorton ? Quand je t'aurai expliqué avec les gestes et tout, ce que c'est qu'un vrai mâle ?

Minette : Ho mais je sais déjà ! Hier, ya Bouquetino, qu'est-ce qu'il est malin, il a réussi à tirer la chevillette du cabanon, et à rentrer dedans... Et puis je l'ai suivi, et on s'en est donné à cœur joie, toute l'après-midi ...

Toi, on te connaît : t'es rien qu'un éjaculateur précoce !!