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vendredi 29 juin 2007

Saoul-FifreComptines pour adultes (11)

Je me suis attaqué à Brassens, enfin, à Paul Fort... Nathalie, en parlant de son CM1, m'a fait remonter des souvenirs à la surface. Oui, au CM1, il y avait "Le petit cheval", dans notre livre de lectures. J'avais fait remarquer au "Maître" que Brassens l'interprétait, et j'avais vu à cette occasion que ce nom pouvait susciter des réactions mitigées, voire méfiantes. J'ai emmerdé par la suite tous mes profs en essayant de leur "vendre" mon idole. Mes profs d'espagnol en leur demandant de nous faire étudier les versions traduites. Je m'occupais de tout : je leur faisais les stencils des paroles (oui, je suis si vieux que ça !), j'amenais les vinyles, etc... Mes profs de français, qui me rembarraient souvent pour les libertés que le Georges se permettait avec la sacramentelle grammaire... Et puis pas que les profs. Je draguais les filles en leur chantant "Je suis un voyou", étonnant comme ça marchait pas ?

Brassens en a écrit son comptant, de comptines pour adultes ! Celle-ci, je la dédie à Antenor . Allez savoir pourquoi ? Les vraies paroles sont ici et vous avez aussi une vidéo super kitch . On dit que Brassens n'aimait pas venir à la télé. Ben, quand on voit comment il se faisait piéger, on le comprend un peu ?

Le petit paf

Le p'tit paf, dans son nid touffu
Qu'il furait avec coura-age !
C'était un petit paf trappu
Paire de couilles, couill's du pè-ère
C'était un petit paf trappu
Couilles en d'sous, et lui dessus !

Il n'était jamais abattu
Par tous ses marivauda-ages
Il ne se sentait pas repu
Paire de couilles, couill's du pè-ère
Il ne se sentait pas repu
Couilles en d'sous, et lui dessus !

Et toujours, il était tendu
Plantant les gars du villa-age
Ramonant les fesses dodues
Paire de couilles, couill's du pè-ère
Ramonant les fesses dodues
Couilles en d'sous, et lui dessus !

Une bouche avalait, goulue
La bell' petit' queue sauva-age
C'est alors qu'il était ému
Paire de couilles, couill's du pè-ère
C'est alors qu'il était ému
Couilles en d'sous, et lui dessus !

Mais dans un grenier vermoulu
Dans un' position pas sa-age
Le plancher craqua, il mourut
Paire de couilles, couill's du pè-ère
Le plancher craqua, il mourut
Couilles en d'sous, et lui dessus !

Il est mort, cet hurluberlu
Ce fur'nt ses derniers outra-ages
Ça finit mal, bien entendu
Paire de couilles, couill's du pè-ère
Ça finit mal, bien entendu
Couilles en d'sous, et lui dessus !

dimanche 17 juin 2007

Saoul-FifreMerde, c'est moi d' billet !

Il est trois heures zéro deux à la belle montre de baroudeur que m'a offerte Anne, j'ai rien écrit pour vous, je sais pas travailler d'avance, on était invité à une bamboula dans la calanque de Niolon , un coin paradisiaque avec vue sur la face cachée du Frioul, sur la Bonne Mère et tout le con de Manon de la Joliette jusqu'à Toulon. On s'est rincé la dalle, léché les doigts, dansé sur un super groupe de rock et puis quand même avant de partir, on est descendu au port pour se tremper les pieds, mais pas plus, car y avait des braconniers-pêcheurs avec leurs fusils-harpons qui péchaient au lamparo, enfin, à la torche, et on a eu peur qu'ils nous embrochent en nous prenant pour des poissons.

Et me voilà de retour avec un billet à écrire et je sens bien que si je vous fais le coup du "c'était bien mon compte-rendu ?", ça va se voir que je me fous de vous.

Alors on va dire que ça serait une comptine pour adultes, mais alors une vite faite sur le coin de la table de la cuisine, que j'ai pas le temps de m'appliquer et de vous en faire une bien léchée. Allez, tiens, sur l'air de allongeons la jambe .

Ma poule n'a plus que de p'tits seins
Ma poule n'a plus que de p'tits seins

Elle nag' dans ses bonnets F
Faut rach'ter des bonnets E...

Tétons ces tétons qui m'étonnent
La biroute est lon-on-gue
Tétons ces tétons qui m'étonnent
La biroute est lon-on-gue

Ma poule n'a plus que de p'tits seins
Ma poule n'a plus que de p'tits seins

Elle nag' dans ses bonnets E
Faut rach'ter des bonnets D...

Tétons ces tétons qui m'étonnent
La biroute est lon-on-gue
Tétons ces tétons qui m'étonnent
La biroute est lon-on-gue

Ma poule n'a plus que de p'tits seins
Ma poule n'a plus que de p'tits seins

Elle nag' dans ses bonnets D
Faut rach'ter des bonnets C...

Tétons ces tétons qui m'étonnent
La biroute est lon-on-gue
Tétons ces tétons qui m'étonnent
La biroute est lon-on-gue

Ma poule n'a plus que de p'tits seins
Ma poule n'a plus que de p'tits seins

Elle nag' dans ses bonnets C
Faut rach'ter des bonnets B... Etc...

mercredi 6 juin 2007

ManouCalune : Déclaration d'amour à mon contrôleur fiscal





Merci à Calune pour la photo et le défi relevé.
Je n’ai retouché que la ponctuation.

Monsieur le Contrôleur
Je vous fais une lettre
Que vous lirez peut-être
Si vous n'avez pas peur

Je viens de recevoir
Votre avis arbitraire
Qui n'est pas pour me plaire
Ainsi couvert de noir

Monsieur le Contrôleur
Je ne veux pas raquer
La note est trop salée
Vous êtes un vrai voleur

C'est pas pour vous fâcher
Il faut que je vous dise
Je vais faire une crise
Et menu vous hacher

Depuis que je suis née
J'ai vu des hommes faire
Sans vergogne leurs affaires
Et surtout sans pitié

Que dire de notre terre
Où s'enchaînent hécatombes
Sous des volées de bombes ?
Que dire de la misère ?

Quand j'étais salarié
On occultait ces drames
Sans aucun état d'âme
Il fallait travailler

C'est dans le quotidien
De calfeutrer les portes
Puisque ce qui importe
Est de n'y voir plus rien

Gardez donc votre avis
Concernant mes finances
Quant à vos échéances
Prenez-les dans les dents

Enfin à l'avenir
Evitez de me faire
Le coup du légionnaire
Artilleur de plaisir

C'est en nous révoltant
Contre tous les despotes
Et c'est pas une litote
Parlant du président

Qu'on pourra résister
A ces pervers sans âme
Ces scélérats infâmes
Qu'on pourra exister

samedi 5 mai 2007

Tant-BourrinCold-dog

Les maîtres de Pitouk, après l'avoir perdu,
Mirent le cap à l'est pour faire un beau voyage
Et apaiser leur peine et leur coeur tout fendu.
Mais, passant en Ukraine, aux milieu des herbages,
Ils virent un spectacle assez inattendu :
Un cadavre de chien gisait dont le pelage,
Verdi de moisissure, las, sans malentendu,
Leur évoquait celui de leur toutou volage.
Le mari ne sut plus alors, tout éperdu,
Que ressasser sans fin cette terrible image
A sa femme Zoa, dans des pleurs répandus
Sur le corps de Pitouk, comme un ultime hommage.

Moralité :
Zoa, Pitouk est vert !
Zoa, Pitouk est vert !
Ha, vise-le, ouais, vert !
Zoa, Pitouk est vert !
Oui, ah, Pitouk est vert !
Zoa, Pitouk est vert !
Ah, Pitouk est vert !
Zoa, Pitouk est vert !
Zoa, Pitouk est vert !



Bon, je reconnais
que ça ne s'arrange pas !

dimanche 1 avril 2007

Tant-BourrinQuelque chose qui clache

Il est temps de choisir, mes chers petits enfants,
Car le serveur est là qui attend la commande.
Préférerez-vous prendre un assaisonnement
Ou alors ce gâteau parfumé à l'amande ?

Que voudrez-vous avec cela comme boisson ?
Souhaitez-vous, mes petits, demander qu'on vous presse
Un melon d'eau ou bien préférez-vous la graisse
D'un bon plat auvergnat, bref son jus de cuisson ?


Moralité :
Sauce ou gâteau, les minots ?
Jus d'pastèque ou jus d'aligot ?



Bon, là, j'admets que c'est vraiment
n'importe nawak !



Finalement, écoutez plutôt cette version-là,
c'est de la bombe !

mardi 13 mars 2007

Saoul-FifreComptines pour adultes (9)

Manou fait des promesses inconsidérées . Bon, il est exact que personne ne sait précisément si Epictete a répondu à Calune et que ce point de doctrine mériterait une analyse plus poussée ou un témoignage digne de foi. Mais au cas où Manou déciderait de se lancer dans la chanson martiale et de nous filer des frissons partout à coups de grosse caisse et de clairons, j'ai décidé (ma bonne âme me perdra) de lui venir en aide et d'au moins lui éviter l'infamie de prononcer des paroles guerrières.

Comme chantait Barbara dans À mourir pour mourir :

Il est d'autres combats
Que le feu des mitrailles
On ne se blesse pas
Qu'à vos champs de bataille
Qu'à vos champs de bataille

ou bien

Et vivre passionnément
Et ne se battre seulement
Qu'avec les feux de la tendresse...

dans Perlimpinpin

Voici donc une "Marseillaise" plus conforme à son climat d'origine, plus chaude, plus brûlante...

Allons au fond de la matri-ice
Y jouir et puis récidiver...
Contre ta motte, entre tes cuisses
Son grand dard, son gland s'est levé
Son grand da-ard, son gland s'est levé...
Enfoncez-vous dans vos compagnes
Rugissez, Eros est fada
Qu'il vienne juter dans vos doigts
Ou gorger vos fesses de frangipane...

Vos charmes si païens !
Pâmés, nous défaillons...
Tronchons, tronchons !
Que le sang afflue
À nos joues vermillon !

Les autres comptines pour adultes sont ici là-bas là aussi ici itou tout là-bas même là et clique aussi là-dessus

mercredi 17 janvier 2007

Tant-BourrinUne histoire de grelots

Ah mon dieu, que c'est bon, positivement bon,
De te laisser tout faire, de me laisser conduire
Au rythme de ton sexe que tu as fait reluire
Allez, va de l'avant, ne sois pas pudibond !
Rhââ, oui, tu es en moi, tu as su t'introduire !
Un début de journée qui a tout pour séduire !



Moralité :
Oui ! Vas-y ! Oui ! Ouiiii ! (Oui ! Ouiiii !)
Avec ton bout qu't'astiques
En avant ! Oui ! Ouiiii ! (Oui ! Ouiiii !)
C'est toi qui conduis
Oui ! Vas-y ! Oui ! Ouiiii ! (Oui ! Ouiiii !)
Tu m'as mis, l'ami !
Une merveilleuse journée - ouiiii ! - commence aujourd'hui
Oui ! Vas-y ! Ouiii ! Ouiiiiiiiiiii !



Warning : explicit lyrics inside !

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