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dimanche 27 août 2006

ManouDu pain et des jeux

Petite recette populaire à utiliser en période humide.

Ingrédients

- 10 trousses à maquillage
- 1 aller-retour PARIS/ LES MUREAUX
- 1 ou 2 sacs à dos WestPak de grande taille

Préparation



Vous êtes debout sur le quai 13 de la gare SAINT-LAZARE tenant votre amie XX la vache par le cou. Vous attendez le prochain train pour les Mureaux. Pourquoi ? Pourquoi pas pour Versailles ? Aux Mureaux, il y a également un grand parc et les gens sont moins guindés.

Bien sûr, vous auriez pu aller à STRASBOURG, voir la machine à laver de Michou. XX aurait beaucoup aimé regarder le hublot pendant des heures. Mais votre budget n’est plus ce qu’il était et Michou délaisse son linge pour d’irréels cocktails dînatoires.

Le train arrive à quai. Méprisez les regards jaloux des autres passager qui se posent sur vous quand vous engagez XX à monter dans le wagon. Ils savent bien que la vache est certainement l’animal le plus paisible et le plus désintéressé de notre environnement. Mon vétérinaire me l’avouait encore récemment quand je lui demandais ses préférences.

Comme il est hors de question d’apprendre à XX le caniveau, sachez reconnaître les signes avant-coureurs et ouvrez votre sac à dos au bon moment. Pendant le voyage, refaites-vous une beauté.

A la gare des Mureaux, prenez le grand boulevard sur votre gauche. Puis un truc comme première à gauche, seconde à droite et tout droit. Le parc est devant vous. Laissez paître XX une bonne heure en admirant en concert la valse des vélomoteurs et autres engins bruyants circulant dans le voisinage. Cela vaut bien un son et lumière sur fond de musique baroque, non? non.

Une fois XX repue, faites le trajet inverse pour vous retrouver sur le quai de la gare des Mureaux. Il est temps de ramener votre amie dans sa brie natale. Car ce n’est pas Pascal qui viendra la chercher en voiture.



Suggestions

- Vous pouvez reproduire cette recette avec n'importe quel ami végétarien.
- Aux heures de pointe, la préparation aura un goût nettement plus épicé.

vendredi 14 juillet 2006

ManouLa séguedille carcérale





Après Tee Bee, je tire momentanément ma révérence pour environ 5 semaines. Une dernière danse ?

Ingrédients :

- 1 cuisine de 7m2 avec fenêtre

- 1 voisine hypocondriaque

- 2 sabots d’époque

- 4 nains de jardin

- 1 bouteille d’oxygène

- 1 paire de boules de geisha

- 2 déclaration d’impôts



Déroulement :

Il fait 32° dans la cuisine exposée plein sud. Votre voisine s’accoude à la fenêtre et vous narre sa nuit d’insomnie. Avide de prouver votre sympathie, décidez d’établir un contact plus corporel : invitez-la à danser.

Demandez-lui de ramener ses 4 nains de jardin et disposez-les respectivement dans l’évier, sur la plaque chauffante, au-dessus du réfrigérateur, dans la panière à pain. Enfilez chacune un sabot d’époque, puis placez une boule de geisha entre vos dents. La séguedille carcérale consiste à effectuer une bonne dizaine de fois le tour de chaque nain de jardin à cloche-pied et en sens inverse.

Entre chaque nain de jardin, il est d’usage d’échanger sabot et boules de geisha. C’est moins risqué que le contournable mélange de sang. Par contre, je déconseille le sabot à la bouche.

Malgré l’apparente simplicité de la chose, il n’est pas rare d’avoir à ranimer un voire deux nains de jardin. La bouteille d’oxygène est là pour ça. N’en abusez pas. Les nains risquent alors de devenir agressifs ou euphoriques. La voisine, en général, tient la route. En fin de séguedille, remplissez ensemble votre déclaration d’impôts. Rien de tel pour créer des liens.

Suggestions :

- Si vous tenez aux nains de jardin, ne remplacez pas votre voisine pas Z. Zidane.
- Les boules de geisha peuvent éventuellement servir à menacer les nains de jardin trop entreprenants.
- En y mettant un peu de bonne volonté, cette danse se pratique aussi à plusieurs et au bureau.

vendredi 23 juin 2006

ManouFête des paires

Dimanche dernier, j’ai téléphoné à mon père pour lui souhaiter toutes sortes de bonnes choses. Le malheureux se débat dans de sordides querelles de famille qu’il serait déplacé de vous narrer par le menu. Aussi je préfère vous proposer ma dernière recette, fort simple à réaliser puisqu’il vous suffit de disposer d’au moins une paire de couilles à portée de la main (évitez les vôtres).

Ingrédients

- 1 à 6 paires de couilles
- 1 filet à papillon
- 1 air de ne pas y toucher
- 1 paire de ciseaux à Bonzaï
- 1 à 6 bouteilles de bières
- 2 à 12 bougies d’ anniversaire
- 1 patinette

Préparation

Gageons que vous avez dans votre environnement direct un canapé. Et qu’en cette période de Coupe du Monde, il n’est certainement pas rare d’y trouver une, deux ou parfois 3 paires de roubignoles, sagement posées en attendant le coup de sifflet final tandis que bouches, mains et pieds s’en donnent à cœur joie.

Un soir, vers 21h14, sortez de votre antre (la cuisine) avec votre air habituel de ne pas y toucher. Faites mine d’aller promener le filet à papillon (que vous aurez engagé à piaffer d’impatience pour l’occasion) et dirigez-vous en ligne droite vers le canapé. Après un saut périlleux arrière de diversion, présentez au propriétaire de la première paire une bouteille de bière. Tandis que la bouteille est saisie, découpez à l’aide des ciseaux à bonzaï un cercle d’une quinzaine de centimètres dans le pantalon que le propriétaire ne manquera pas de porter (s’il n’a pas de pantalon, se reporter aux suggestions). Dégager délicatement les bijoux de famille.

Répétez les opérations précédentes autant fois qu’il y a de paires de burnes sur le canapé. Avant que les bouteilles de bière soient vides, effectuer un rapide aller-retour en cuisine pour récupérer les bougies. Revenir au salon en pas chassés. Poser une bougie sur chaque testicule dégagée. Allumez et retournez à la cuisine en patinette. Celui qui a la fève est le premier qui crie. Cette dernière décision est tout à fait arbitraire, nous sommes bien d’accord.

Suggestions

- Vous avez remarqué qu’il est tout à fait possible de se passer du filet à papillons. C’est bien.
- En cas de pouvoirs surnaturels, répétez la recette autant de fois qu’il y a de canapés dans le salon, autant de fois qu’il y a de salons dans l’immeuble, autant de ….
- Aucune paire de couilles n’est posée sur le canapé. S’y trouve seulement votre meilleure ennemie. Ne comptez pas sur moi pour vous dire quoi faire des bougies.

vendredi 11 novembre 2005

Tant-BourrinQui...

Quelques pensées à méditer ce week-end...

  • Qui donne aux pauvres prête à sourire.
  • Qui sème ses vents récolte une odeur de chiottes.
  • Qui veut noyer son chien dégonfle subrepticement sa bouée canard.
  • Qui se ressemble s'assemble, ça fait toujours des économies de miroir.

Voilà, c'est tout : un week-end prolongé, c'est fait pour se reposer...

lundi 29 août 2005

Tant-BourrinLes monologues du machin

Mon titre de billet est trompeur : en fait de monologues, c'est plutôt un dialogue que je souhaite établir avec toi, ami(e) lecteur(rice), car voilà tout un tas de questions essentielles auxquelles je ne trouve pas de réponses, malgré une intense masturbation intellectuelle :

  • Les presbytes sont-ils aussi des casse-couilles ? (mouai, facile et sûrement déjà faite, celle-là)
  • Les pianos mâles, sont-ce les pianos à queue ?
  • Peut-on voir des accro-bites au cirque Pine-Dard ?
  • Pour un film porno, "mon dard, il colle" constitue-t-il un titre triporteur ?
  • Est-ce que "prendre à parties" et "tenir par les couilles", c'est la même chose ?
  • Sur les téléphones roses, faut-il entrer un code pine ?
  • Un neuneu peut-il faire dare-dare ?
  • Est-il concevable de parler de "survie" à propos de "soudard" ?
  • Les exhibitionnistes peuvent-ils être considérés comme des étendards ? Si oui, les exhibitionnistes eunuques sont-ils des étendards sanglants ?
  • Est-il vrai qu'en général les curés qui quêtent aiment admirer les aubes des premiers communiants ?
  • Les têtes de noeud, sont-ce ces "Messieurs qu'on nomme glands" ?
  • Et surtout... et surtout... suffit-il de bien bander pour tirer à l'arc ?

lundi 22 août 2005

Tant-BourrinZygomathématiques

Lorsque l'on se tord de rire,
décrit-on nécessairement une courbe de gausse ?

mardi 16 août 2005

Tant-BourrinLe mariage, c'est nul...

Depuis que nous nous sommes mariés, ma douce et moi-même sommes devenus chacun la moitié de l'autre.

Je suis donc la moitié de ma moitié.

Je suis donc mon propre quart.

Etant le quart de moi-même, je suis le quart du quart de moi-même, donc mon seizième.

De même, je suis mon 1/64ème, mon 1/256ème, mon 1/1024ème...

De proche en proche, j'en déduis que je suis 1/(4 puissance n) de moi-même, quelle que soit la valeur de n.

Quand n tend vers l'infini, je tends donc vers zéro.

Je comprends mieux maintenant pourquoi ma douce me traite de gros nul.

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