Blogborygmes

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mardi 6 avril 2010

AndiamoUn rat qui rit

Ah ! Le beau journal que c'était...

J'ai découvert Hara-Kiri en 1963 à Toulouse, vendu dans la rue, et j'ai été immédiatement séduit.

Quelle innovation ! Tout y passait, l'irrespect était leur maître mot.

J'ai voulu me défouler, il y avait bien longtemps, et le crayon me démangeait... J'ai dit LE CRAYON !! Faut pas rêver non plus !

Allez, le printemps se fait tirer l'oreille, alors un p'tit sourire, du moins je l'espère.



Vous pouvez toujours manger la bestiole !




Allons Messieurs ne fantasmez pas trop !



J'ai bien une petite idée...



J'hésite.



Ou alors en location au one two two ?



Ne le changez pas : il me fait trop marrer !



Il n'y a pas de petits profits.



J'ai l'âge requit pour un abonnement !



AH Les belles doches... Que serions-nous sans elles ? La vôtre vient dîner ce soir ? Veinards !



La prochaine fois promis : je vous dessinerai les BAISAUNOURS !

(ch'tiots crobards Andiamo pour Blogbo 2010)

dimanche 10 mai 2009

AndiamoLe beau voyage, suivi de : Terra incognita.


Ça y est, cette fois ça y est : je suis parti !

Un grand éclair lumineux quand les "boosters" se sont allumés, et puis le décollage en douceur. C’est curieux, je m’attendais à un horrible plaquage, collé à mon siège, eh bien non !

La cabine est un peu étroite mais très confortable, je n’ai ni chaud ni froid, je suis juste bien, c’est curieux, les ingénieurs ont tout prévu sauf… que c’est tout de même un peu sombre.

Putain, j’ai beau tâtonner je ne trouve pas l’interrupteur ! Dehors aussi, il fait bien sombre…

Mais oui, suis-je bête, j’ai compris ! Au moment du décollage, il faisait froid, très froid même (maintenant ça va mieux), de la condensation a dû se former sur le hublot, mais à l’extérieur, et avec le froid de l’espace (- 273 degrés tout de même) la condensation s'est transformée en glace, interdisant toute visibilité… Voilà !

Nom de Dieu, il est long ce voyage, je ne sais pas au juste, mais ça commence à me sembler long ! Je devais rejoindre la station spatiale, disons… Deux heures, deux heures et demie, ils m’avaient promis que ce serait court : ils se sont plantés, voilà tout !

Enfin, patience, d’autant qu’une fois arrivé, je devrais rencontrer des visages connus, c’est ce qu’on m’avait promis toujours.

C’est tout de même curieux, des visages connus : je ne connais personne de mon entourage qui se soit offert un voyage spatial !

J’en aurais entendu parler : soit au J-T, soit dans mon quotidien "La Montagne". Bien sûr, ça n’est pas un journal de Parigot (tête de GNA GNA GNA ), voilà que je me marre de mes propres conneries. Ah ! Si on me voyait !

Mais bon, c’est un honnête canard, qui ne signale pas uniquement les fluctuations des marchés de l’avoine ou du beurre !

Comme c’est curieux, depuis le temps que je suis parti, je devrais avoir faim, soif, envie de pipi, et même … Ben oui comme tout le monde !

Rien, aucune envie, je ne suis relié à aucune machine, point de cordon, j’ai balayé l’espace de ma cabine avec mon bras (je n’ai toujours pas trouvé l’interrupteur), le vide entre les parois de la capsule et moi, bizarre , rien, pas de tableau de bord, ni d'écrans de contrôle.

Il me semble, je dis bien il me semble, que ça fait des mois que je suis là, j’ai tâté autour de moi, la cabine est matelassée, j’ai même un petit coussin derrière ma tête, et ça commence à sentir mauvais...

C'est ça l’éternité ?

J'AI PEUR TOUT A COUP...

Dessins : Andiamo pour Blogbo 2009






Ça vous a plombé un peu la journée ?

Bon je vais me faire pardonner en vous racontant une autre petite histoire, un peu plus "optimiste" !

Toutefois je vais être honnête (une fois n'est pas costume, comme le disait ma bignole lorsque j'habitais à Aubervilliers) l'idée n'est pas de moi, j'avais lu une B.D il y a.... fort longtemps (j'en ai oublié l'auteur, qu'il me pardonne) et je m'en suis inspiré.

Z'avez remarqué, je cite mes sources, et quand je "pompe" (ne vous méprenez pas sur le sens de la pompe) je le dis.

Assez "bavassé", on clique sur une musique un peu plus guillerette, on met ses lunettes, et... AVANTI !


TERRA INCOGNITA

Je viens d’atterrir, j’ai vraiment eu beaucoup de mal à m’extraire de cette capsule.

Le voyage a été relativement long ! Mais les ingénieurs avaient vraiment tout prévu, semi-hibernation, tuyau d’alimentation, relié directement à mon appareil digestif, pareil pour les évacuations !

Ce monde dans lequel je viens d’atterrir est étrange, tout semble noyé dans le brouillard. Je dors beaucoup, sans doute le voyage et surtout cette extraction de la capsule, vraiment très éprouvante !

Il faudra que je commence à travailler, je ne sais pas vraiment quelle est ma mission, les instructions sont assez vagues.

J’ai trouvé de la nourriture, une espèce de gros fruit, tout doux et tiède, d’une agréable odeur, je le porte à ma bouche, un liquide onctueux et très nourrissant en sort.

Je mange trop, il faudra que je fasse attention, car après chacun de mes repas, j’éprouve l’irrésistible besoin de dormir.

Je ne sais ce qui m’attend, ni quand je pourrai repartir, d’abord retrouver la capsule, mon vaisseau spatial !

Plusieurs fois par jour, une entité, toujours la même, se penche sur moi, une sorte de gazouillis est émis d’une ouverture, très rouge, avec des rangées de choses très blanches, situées en haut et en bas de cette ouverture, cette entité me change, cela me gêne, mais comment faire ? Le flexible qui se chargeait de mon alimentation et des évacuations a été coupé !

Mes yeux commencent à s’habituer à mon environnement, il semble assez restreint !

Tout à l’heure l’entité m’a murmuré quelque chose comme BBBBBBé.. béééé je crois.

Plusieurs jours que je suis ici. Hier, mon univers a basculé, l’entité a ouvert une sorte de hublot, et j’ai vu au-delà de ce petit univers que je croyais fini, ce monde semble beaucoup plus vaste que je le pensais !

Aujourd’hui l’entité a tentée de communiquer avec moi, elle m’a saisit avec ses deux grands bras terminés chacun par cinq tentacules, l’ouverture rouge s’est approchée de mon oreille et a murmuré : MA…MAN !

Je crois que je ne retournerai jamais d’où je suis venu.

vendredi 20 février 2009

AndiamoJ'arrête

J’arrête la gaudriole, trop c’est trop !

Que vont penser mes sept petits-enfants ainsi que mon arrière-petite-fille, le jour où ils tomberont sur ce blog ?

Mais, mais, c’est papi pervers ! Ah ça mais ! Que cachait cette tête chenue ? Quelles fermentations nauséabondes se nichaient sous cette chevelure immaculée (et abondante) ?

Depuis que j’ai vu CECI publié par le traître, le félon, le pourfendeur de réputations j’ai nommé : TANT-BOURRIN !

Voici ce qu’il a osé publier le 7 Janvier de cette année dans son billet les blogbobandes dessinées" !

Alors terminés les petits crobards plus ou moins graveleux, dorénavant je ferai dans l’image pieuse, la vignette catéchumène, le logo dûment certifié et labellisé sous le haut patronage Vaticanesque, estampillé « catho » grand crû, 2009 sera prude ou ne sera pas !

Ainsi, je ne soumettrai plus à votre libido effrénée ce genre de dessins...

Tout d'abord un avertissement, n'entre ici qu'un PUBLIC MAJEUR !

Mesdames, j'ai pensé à vous, et les Messieurs que ça intéresse aussi : pour un ancêtre, je ne suis pas sectaire !

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samedi 29 novembre 2008

AndiamoMaximes, dictons, proverbes, citations et autres fadaises

On en connaît tous, certains plus que d’autres bien sûr, nous ne sommes pas tous égaux, il y en a qui sont plus égaux que d’autres comme le disait Monsieur Georges Orwell (et non pas Coluche, qui avait une fâcheuse tendance à ne pas citer ses sources !).

Alors je m’y suis mis, je les ai illustrés ces proverbes, citations ou autres dictons. Beaucoup (tous) sont complètement fantaisistes, il faut bien se marrer un peu (beaucoup).

Je vais être honnête (une fois n’est pas costume, comme disait ma bignole quand j’habitais à Aubervilliers), je me suis inspiré et m’inspire toujours des maîtres de la B.D et des grands dessinateurs pour réaliser mes petits crobards : je n’ai pas les moyens de m’offrir un modèle, et puis mes amours de jeunesse ont subit (comme moi) des ans l’irréparable outrage…

Je cite en vrac, tant pis si j’en oublie : SERPIERI, MANARA, INGRES, PRATT, HENTAÏ, CRISSE, MALTHERY, MOURIER , VALLEJO, CAZA, etc. Mais qu’ils se rassurent : en épluchant leurs dessins, on s’aperçoit que les attitudes, les poses, se retrouvent chez tous les maîtres de la peinture ou de la B.D.

Reste leur immense talent, leur "coup de patte" inimitable. On sent bien, chez tous ces maîtres, les heures et les heures de dessin, les mains dessinées et redessinées des milliers de fois. Cent fois sur le métier...

Quant à moi, je m’en inspire bien maladroitement, et puis ça m’amuse, alors pourquoi pas ?

Toutefois avant d'attaquer, avant de "faire" dans la lubricité, ça y est leur oeil s'allume ! J'ai écrit lubricité, ça va être salace, libidineux comme d'hab.

Ah ! J'ai eu bien fait de venir moi, je vais me rincer l'oeil...

Donc disais-je, une petite mise en garde s'impose.



Voilà, je suis couvert, et par les temps qui courent : il vaut mieux sortir (surtout entrer... Comme c'est délicat) couvert.

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lundi 10 novembre 2008

AndiamoLes personnages de Bédés ont-ils une vie sexuelle ? IV les revoilà !

Y'a eu de la demande ! Tant mieux, on est là pour ça, satisfaire vos bas instincts, être le bouc émissaire, me charger de vos plus vils fantasmes, en accepter l'horreur (avec une certaine jubilation), dessiner pour vous ce que vous n'oseriez même pas rêver !

Alors je balance, bien que vous ayez lu tout ce qui va suivre dans "les personnages de Bédés ont-ils une vie sexuelle III (le re-retour)".

Mais auparavant, je dois mettre une restriction, pudeur oblige, éloignez les mineurs de votre écran, je ne veux pas avoir maille à partir avec les moeurs, ah ça non !


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vendredi 17 octobre 2008

AndiamoLe logiciel

Je vois fleurir sur les blogs, des trucs bluffants ! Des logiciels destinés à retoucher, ou à métamorphoser des photos.

Du genre : je prends n' importe quelle photo merdique, et j'en fais un chef-d'oeuvre ! (je m'en sers itou, mais pour moi, point de chef-d'oeuvre !)

Messieurs Doisneau, Lartigue, Cartier-Bresson, Charbonnier, ou Hamilton, pour n'en citer que quelques uns, seraient bien surpris, eux qui s'emm...aient à chercher le meilleur angle, le meilleur éclairage. Je t'en fous, aujourd'hui : un clique ou deux (ne soyons pas chiens) et voilà, les calbombes s'allument, l'oeil de lapin Russe disparaît.

Ou comme dans le vers de Edmond Rostand : Chantecler.

Tu prends un arbre obscur, et tu "l'apothéoses".

Et bien Mesdames et Messieurs, j'ai trouvé dans ma grande surface préférée (je ne la citerai pas, car ça ne me rapporterait pas UN ROND).

Donc, j'ai trouvé au rayon "articles d'écoliers" (pardon étudiants, y faut causer correct), j'ai trouvé, disais-je, un logiciel de dessin !

Mais si ! Vous commencez à me connaître, le doyen de Blogbo ne s'amuserait pas à balancer n'importe quelle connerie ou fausse nouvelle dans son blog préféré... Meuh non !

Ce petit logiciel d'un prix très abordable : 2 pour un Euro ! Tient dans la main, tient dans la main.

Dans ma très grande magnanimité, je vous ai croqué cette petite merveille.

Le mode d'emploi, me direz-vous ? Facile : tenir fermement le logiciel de la main droite ou gauche, c'est selon (structure ergonomique, parfaitement adaptée aux gauchers, comme aux droitiers), avec la main libre glisser une feuille de papier à dessin (140 Grs minimum) sous le graveur, puis laisser courir votre main au gré de son humeur et de sa fantaisie.

En cas de dérapage, un effaceur est prévu, placé à l'opposé du graveur, on l'appelle gomme ou rub-out, selon le pays.

Il est possible toutefois qu'au début vous maîtrisiez assez mal l'objet : pas de panique !

Cent fois sur le métier... gna, gna, gna, gna. Et ça viendra, à condition de ne pas changer de main !

Je me suis livré à une petite démonstration, restons modeste : au début ça n'a pas été terrible, mais au fur et à mesure, les dessins se sont améliorés !

Comme quoi il ne faut JAMAIS désespérer. Persévérez, car sans le travail, un don n'est rien qu'une sale manie !


Premier essai

Ah, comme c'est décevant ! Trop d'ombres, pas assez pur ! Retrouver le primitif qui sommeille en chacun de nous.

Un portrait ou deux, juste pour une nouvelle tentative... Ne PAS se décourager, surtout.


Deuxième essai

Ça ne s'arrange pas ! Décidément pas terrible leur putain de logiciel, pourtant j'ai fait tout ça qu'on m'a dit : relaxe, souple, laisser courir la main, ne pas "étrangler" le logiciel, le laisser agir à sa guise.

Si j'essayais à nouveau ? Aller vers la simplicité, le naïf, un peu de couleurs peut-être ? Pourquoi pas ?


Troisième essai

C'est mieux, mais il faut persévérer, revenir à la simplicité, pas du Messonnier, La peinture "pompier" ça non !

De la ligne claire, aller à l'essentiel, L'ESSENTIEL, voilà, oublier les fioritures...


Quatrième essai

Mais ça fonctionne ! Il me semble que je vais parvenir (enfin) à retrouver l'art primitif, le cri primal.

Encore un petit effort, ne pas se décourager, on y croit, vas-y l'ancien !


Cinquième essai

Hein ? Qu'est-ce que je vous disais ?

Ah ! Comme je suis heureux, mais je devrais pouvoir faire mieux encore, le dépouillement, la virginité, non pas le "bleu Klein", je ne sais pas ce que vous en pensez, mais à mon humble avis : quelle fumisterie ! ça me fait penser à ce conte pour enfants, "l'habit neuf du Roi".

Le costumier du Roi, entreprend de confectionner un nouvel habit pour son souverain, mais il ne fait strictement RIEN, et persuade le monarque qu'il porte un vêtement fabuleux !

Ce dernier le croit, et persuade sa Cour, les courtisans admirent la parure Royale, fayotage oblige !

Le Roi enfin entreprend de traverser la ville paré de son habit neuf ! La foule en délire s'extasie, applaudit, admirant la Royale parure.

Seul un benêt, remarque que le monarque est nu comme un ver !

Parce que, tout de même, il me semble que le bleuet de Klein, ça n'est pas le "bleu de Chartres" (ni le bleu d'Auvergne aurait ajouté S-F).

Il était très tard, mais je m'y suis remis tout de même, et là après des efforts considérables : j'ai ENFIN obtenu ce que je recherchais !


Sixième essai : la récompense !

J'étais vraiment faraud, d'avoir fait autant de bon travail, ma ténacité enfin récompensée ! Vous avez vu ? Ça MAAARCHE ! Je vous le conseille vivement.

Un peu fatigué, je me suis assoupi sur mon chef-d'oeuvre, logiciel en main.

Quand tout à coup un froid glacial m'a réveillé, il était un peu plus de deux heures du matin, et là devant mes yeux horrifiés en plein milieu de la feuille sur laquelle je m'étais assoupi, il y avait ceçi :

Ça fait peur non ?

Alors j'ai balancé le logiciel par-dessus mon épaule (gauche) sans regarder où il tombait.

Si vous le trouvez : NE LE RAMASSEZ PAS !

vendredi 26 septembre 2008

AndiamoLes personnages de Bédés ont-ils une vie sexuelle III (le re-retour)

Eh bien bonjour les délires, rien ne vous arrête, vous en voulez du scabreux, de la licence, vous aimez ça, vous vautrer dans le stupre - j'ai jamais bien su ce qu'était le stupre, mais ça ne doit pas être dégueu, pour que toutes les religions le mettent à l'index (HI HI HI), ça doit même être foutrement attractif !

Tout le monde, je dis bien tout le monde, les mères de famille, les célibataires, les grabataires, les papis pervers, les jeunes, les ceux qui jeûnent, ceux qui postent en catimini, quand Germaine n'est pas sur leur dos...

Dis voir Emile, t'es ENCORE en train de regarder des vidéos d'cul, hein ?

Meu non, amour, j'écris dans un blog (tu verrais la gueule de la sylphide, si elle devait voler il lui faudrait une voilure de 747) !

T'écris toi ? T'es même pas foutu de remplir la déclaration d'impôts et t'écris ? T'fous pô d'ma gueule !

Et puis ça n'est pas tout, elles m'ont REDEMANDÉ de dessiner un homme nu, flamberge au vent, dressée comme un i majusCULe, une hampe magistrale, droite dans la tempête. Pas un agace-cul, non, non, un truc que ma pudeur m'interdit de décrire plus avant !

Satisfaire l'appêtit de ces charmantes lubriques, de ces petits anges libidineux, de ces refoulé(e)s de l'extase.

Voilà ma quête (S-F, je te connais, je n'ai pas écrit quèquète), j'ai ressorti mes crayons, pinceaux, l'encre de Chine et l'aquarelle, pour vous faire (peut-être) sourire.

En tout cas je me suis bien amusé à les dessiner tous ces héros !

A tout seigneur, tout honneur : notre cher Saoul-Fifre a émit le désir de voir Corto Maltese, le beau et ténébreux marin Britannique au service de la Royal Navy.

Né de l'imagination de Hugo Pratt qui nous a quitté en 1995, le "coup de patte" du papa de Corto, c'est quelque chose ! Cela paraît simple, le dessin est incisif, quelques touches d'aquarelle ou d'écoline, parfois de beaux "à plats" d'encre de Chine.

Il n'est rien de plus difficile que la simplicité.

J'ai voulu illustrer la rencontre plus qu'improbable entre Corto Maltese (né en 1887) et la belle Charlotte Rampling, dans le superbe film de Liliana Cavani, sorti en 1973, "Night porter".

Dans ce chef-d'oeuvre, Charlotte Rampling est lumineuse, malgré l'atmosphère pesante. L'essentiel se déroule dans un camp de concentration, au cours de la seconde guerre mondiale.

Quant à Dirk Bogarde, qui incarne l'officier Allemand, il est une fois de plus époustouflant, je l'avais déjà admiré dans le film de Joseph Losey, "the servant".

Je ne peux ni ne veux massacrer ces deux personnages, je respecte trop Hugo Pratt et Charlotte Rampling.

Je me suis fait aider par Tant-Bourrin pour vous insérer une jolie musique, qui colle très bien avec l'image. Merci à lui.


Découvrez Marlene Dietrich!

Et l'ami Lorent a récidivé ! Il en veut du schtroumpf fornicateur, de la schtroumpfette racoleuse. Pauvre PEYO du haut de son petit nuage bleu comme schtroumpf timide, il doit être vert de rage, ou alors il se marre bien. Allez, optons pour la seconde hypothèse, peut-être qu'en loucedé il dessinait des partouses monstrueuses avec les schtroumpfs.

Eh bien voilà ! Y'a qu'à demander... Comment on ne voit pas la schtroumpfette ? C'est comme le mouton dans la boîte du père Saint-Ex, on imagine, c'est tellement mieux !

Comme c'est curieux : personne ne m'a parlé d'IZNOGOUD ! ou alors je l'ai sauté (pardon ça m'a échappé), par contre il y a eu de la demande jugez plutôt.

Cassandre : Peter Pan et la fée Clochette ! Les tuniques bleues en sperme (pardon en perme, ça m'a échappé). Je les vois bien, ces solides gaillards, débarquant dans le saloon. Cassandre aussi les imagine bien, la lippe gourmande, l'oeil allumé, la narine frémissante, elle en a de l'imagination ! On verra ça plus tard.

Calune : Le beau Corto, qui déniaiserait Tintin, non mais ? Je suis scandalisé !

Freefounette : je ne sais pas ce qui a pu se passer dans sa jeunesse (il faudrait consulter le docteur Schneider) mais elle y tient à Bill et Caroline, elle en redemande. Promis je m'en occuperai la prochaine fois.

Ophise : originale Ophise : le génie des alpages de ce cher F'murr, tiens tiens... Avec Jehanne du même F'murr ?

Martine : tu te dégonfles m'a-t-elle écrit, après que j'ai dessiné un MEGNON chérubin, elle voulait du sgaï, du sarce, du goupillon, pas un bulot recoquevillé, du concret, du solide, de la barre fixe. Je te pose la question Martine : puis-je dessiner pareilles choses dans ce blog ?

Bof : il a fait le ménage dans ses méninges ! Il est allé réveiller le fantôme du Bengale ! Une B.D vieille comme mes robes (comme disait la bignole de mam'z'elle Angèle).

Le fantôme, créé par Lee Falk en 1936 (il était également le papa de Mandrake le magicien et son ami Lauthar) et dessiné par Ray Moore, je lisais ces histoires dans les "illustrés" des années 40 et 50. Ces "illustrés" s'appelaient Coq-Hardi, Hurrah, Vaillant (il portait en sous-titre : le journal le plus captivant) ! L'intrépide, Coeur vaillant (le journal des curés), Spirou, Tarzan, (ce dernier était au format des journaux de l'époque... Immense), tous ces "illustrés" n'existent plus depuis bien longtemps.

Iznogoud, de Tabary, les scénari (eh oui, c'est le RITAL pluriel) étaient bien entendu de MONSIEUR Goscinny. Quel homme ce René !

Je continue : Gi, elle, ce sont Chapi et Chapo qui l'interpellent comme on dit de nos jours.

CHAPI, CHAPO, qu'est-ce qu'ils cachent sous leurs grands chapeaux (sur l'air de : "Tata Yoyo")

S-F : décidément l'agriculture (bio), ça existe les hormones ! Six ou sept propositions (pas honnêtes du tout) ! En vrac : Corto Maltese, Achille Talon et Carmen Cru, Laureline, et même, je vous le donne en mille,... LE YETI ! Ne cherchez plus, on vient d'identifier Papy Pervers !

Sois exaucé mon bon Saoul-Fifre, sans toi qui, Blogborygmes ne serait qu'un Blog oh combien fade ! (elles brillent assez tes pompes) ?

Alors je livre à tes fantasmes féconds : LAURELINE et VALERIAN, du très bon Jean-Claude Mézières, pour les dessins, et de Christin pour les scénari, Christin, un scénariste formidable il a travaillé avec Enki Bilal, Anne Goetzinger (la demoiselle de la légion d'honneur), Jacques Tardy, Boucq. Et de plus ce Monsieur est professeur à la Sorbonne... Excusez du peu !

Revenons encore une fois sur Cassandre. Mais non, pas comme ça ! C'est juste une expression ! Elle était déjà contente, le sourire, elle a laissé tomber son torchon : la vaisselle ? J'verrai plus tard, une tite sieste crapuleuse par contre....

Les Bidochon, pourquoi pas ? Continue ma bonne Cassandre à me fournir de bonnes idées, merci. Et merci à Binet, pour son couple complètement déjanté.

Un p'tit dernier pour la route : BLUEBERRY, nobody en a jacté ! Et pourtant, Eddy Mitchell a écrit en préface d'un ouvrage de dessins, aquarelles, sépias, encre de Chine... etc, réalisé par Giraud (alias : Gir, Moebius) : "si vous aviez envie de dessiner, et que vous ouvriez un album de Giraud, vous reposeriez tout de suite votre crayon" ! La citation n'est sans doute pas très fidèle, je vous la livre de mémoire.

Là non plus point de scabreux, avec MONSIEUR Giraud... Respect, ça a l'air fastoche, ce trait décontracté, ces coups de plume, un peu de sépia par çi, un peu d'aquarelle par là, ne vous y trompez pas, c 'est extrêmement difficile, comme pour Hugo Pratt, ça n'est jamais gagné, ce sont des Seigneurs !

Ce qui est bien avec BLUEBERRY, c'est qu'il vieillit en même temps que ses lecteurs, il attrape au hasard de ses aventures des cheveux blancs, aux dernières nouvelles, il a le nez cassé !

Enfin espérons qu'il ne finira pas dans un déambulateur, ou sur un cheval à bascule !

En toute modestie, j'ai imaginé la rencontre entre : BLUEBERRY et CHIHUAHUA PEARL.

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Découvrez Ennio Morricone!

Et puis, et puis, je n'ai pas résisté, je vous ai mis une petite musique... Bien à propos. Celle là je l'ai mise tout seul... Bien retenu la leçon.

Concernant les autres B.D, c'est... (A SUIVRE)

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