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jeudi 26 mai 2016

AndiamoC'est quoi t'est-ce qu'on m'raconte ?

C'est quoi t'est-ce qu'on m'raconte... Hein ?

Pour faire suite au magnifique bifton de la Princesse Blogbo, Françoise (oui je l'appelle Princesse), qui vante les mérites de la cambrousse "Blutchienne" (de sa race), vous ne pensiez tout de même pas que j'allais en rester là ?

Alors voilà : il suffit que quelques clampins passent quelques jours au cul des vaches, pour dénigrer mon village ! Ils reviennent de Boue-sur-Vase, ou de Bermagneulle-sur-Serpentine, et crac on dénigre le plus beau village du monde, oui du M O N D E .

Je cite :

- Ouais ça schmoutte violent dans les strass,

- - Le Parigot (tête de veau, même s'ils ne le disent pas ils le pensent très fort) il ne sourit jamais ! Et eux "ils" me sourient dans le métro ?... Jamais !

- Le Parisien toujours pressé, il court tout le temps. Ca me fait marrer, quand il m'arrive de traverser une cambrousse (je traverse seulement hein, je ne m'arrête pas) et que je suis au cul d'un tracteur bien pourri, avec les émanations de fuel "Arabie Saoudite 2014" un cru de grande qualité ! Y'a pas que le tracteur qui fume !

- Et pis les vaches ? Hein les vaches, quand elles sortent une tarte du four, ça fait pas les choses à moitié, et toi pour peu que le matin tu aies encore les yeux collés, la tasse de café à la main, tu avances dans le pré, histoire de faire comme tout le monde, de ne pas faire ton pisse froid, en étant bien faux derche, faire semblant d'apprécier la qualité des pesticides qui fleurent bon au petit matin... Et FLOC ! Te voilà enlisé jusqu'aux chevilles, tu as collé un riboui dans une compote d' épinards bien fraîche !

Tandis que dans mon village on a des champs mais oui, des champs, ça t'étonne hein ? Les Champs Elysées, le champ de Mars, notre Dame des Champs, la rue des petits champs,et même le Pré Saint Gervais, Saint Germain des prés, la rue du pré aux Clercs ..

Et surtout nous avons la station de métro "Bel-Air" sur la ligne "6" Etoile-Nation... Alors mon village c'est-y point la cambrousse Dedieu ? Et sans le crottin ni les bouses !...



Les touristes nombreux se pressent dans mon village, ici un touriste Teuton en visite sur les Champs Elysées.

dimanche 15 mai 2016

AndiamoFaut vous l'faire chauffer ?

Faut vous l'faire chauffer ?

Je parle du climat bien sûr ! Personnellement je trouve que ça ne va pas assez vite, j'explique :

Quand je me rends sur les plages du NOOOOORD, ces merveilleuses grêves, mais non pas celles de 36 et 68 ! Je cause des grêves de sable fin, oui à partir de Quend plage c'est du sable très fin, sur les côtes de la Manche il y a des galets par contre.

Sur ces plages, il faut reconnaître que parfois il manque deux ou trois degrés ( dix en fait) et que la flotte à 18 ou 19°, ne risque pas de vous filer des cloques !

Alors de grâce un p'tit coup de réchauffement serait le bienvenu.

Ainsi on verrait des palmiers sur la plage de Bray dunes, des aloès au Tréport, quelques flamboyants entre Etretat et Veules les Roses, le festival de Dunkerque avec tapis rouge, Julia p'tits roberts, monter les marches, sous la brise du Noroît, rebaptisé "El Nino" pour la circonstance bien sûr.

Je les vois bien les élégantes sur les plages de galets, ou bien arpentant les petites rues de Cayeux, passant devant les étals des marchandes de poissons, maquereaux, harengs, soles, carrelets ou coquilles Saint Jacques... Tu imagines Catherine Deneuve ou Fanny Ardant demandant à la mère Mouchaud :

- C'est quoi ce poisson qui semble avoir chopé la varicelle ?

- Un carrelet ma p'tite Dame, vous en voulez combien ?

Je les imagine bien ces vieilles peaux tirées à coups de scalpels, se prendre des chiures de goélands (cendrés s'il vous plaît) sur leurs choucroutes façonnées façocn "Joffo" ou "Carita" !

Mais enfin que deviendraient les jolis bâteaux de pêche ? Que deviendraient l'Eden, l'étoile filante, ou l'Eros, ces bateaux promenade, qui vous font le temps d'une visite admirer les fabuleuses falaises de Mers les Bains, ou du Tréport ?

Que deviendraient ces gens simples et accueillants ? Je songe à toute cette population, à ces petits restaus, dans lesquels lorsqu'on est ami avec la patronne, on vous sert des soles et des plateaux de fruits de mer fabuleux !

Alors restons comme nous SOMME(s) et merde à la frime, le bonheur mérite bien quelques degrés de moins !



Falaises de Veules les Roses



Falaises de Mers les Bains.



Le phare du Tréport depuis le pont du bateau promenade "l'Eros"

(Daguerréotypes Andiamo)

jeudi 24 mars 2016

AndiamoM'enfin ?

Continuons notre laxisme...

Salah Abdeslam, est en prison, mais... Il a des droits ! Décidément nous allons à la chasse à l'ours avec un bâton ! Londres, Barcelone, Paris, Bruxelles.. A qui le tour ?

(Ch'tiot crobard Andiamo, d'après le grand FRANQUIN)

vendredi 22 janvier 2016

FrançoiseEntre les deux la vie.

Devant l'hécatombe de personnalités en ce début 2016 et les rétrospectives sur la vie de François Mitterrand qui, semble-t-il était anxieux mais curieux de savoir ce qu'il pouvait y avoir "après", j'ai décidé d'en dévoiler quelques secrets. Si "partir, c'est mourir un peu", si "mourir, c'est partir beaucoup", naître et mourir ne semblent pas si éloignés. Je me suis basée sur les échographies qui montrent que le bébé dort pendant l'accouchement, et les récits de NDE (near death expérience) qui parlent tous d'un tunnel et d'une lumière, ainsi que sur les derniers mots de mon père murmurant en vietnamien "maman" à la seconde même de sa mort.

Il commençait à faire très chaud là où elle était. Plus les jours passaient, plus elle se sentait à l'étroit. De plus, le bruit devenait insupportable, ce clapotis permanent autour d'elle, plus un son ininterrompu, pa-doum, pa-doum, pa-doum, qui s’accélérait parfois de façon impromptue lorsque son logis bougeait tellement qu'elle-même en avait le hoquet.

" Bon, se dit-elle, va falloir changer de crèmerie". Mais elle n'arrivait pas à se décider, difficile de quitter un lieu dont on a l'habitude, même s'il comporte des inconvénients.

Mais un jour, sans l'avoir le moins du monde prémédité, elle se sentit aspirée, pressée, poussée hors de son habitacle comme le dentifrice hors du tube, sans espoir d'y entrer à nouveau, on ne chantera jamais assez l'inéluctable destin du dentifrice...

Pressée, tellement pressée qu'elle s'attendait à avoir mal, et pourtant elle ne ressentait rien qu'un bien-être béat, une sorte de torpeur. Elle aperçut au bout du tunnel une lumière blanche, puis s'endormit tandis que les contractions du tube la poussaient à l'extérieur.

Une sensation de froid la réveilla. Elle hurla et sa première vision fut celle, extasiée, d'un homme souriant qui s'exclamait: "Qu'elle est belle, c'est une petite fille! " Elle se sentit soulevée, emportée, posée sur un corps tiède et doux... Elle brailla un peu pour la forme, puis ouvrit les yeux et vit pour la première fois le regard de sa mère.

85 ans plus tard...

Il faisait très chaud dans cette chambre où on l'avait emmenée après sa chute dans l'escalier. Elle s'y sentait à l'étroit, elle qui avait toujours vécu dans une maison à étages, et voyagé à travers le monde. De plus, le bruit était insupportable, le clapotis des tuyauteries- ou de la perfusion, qui sait?- et le pa-doum, pa-doum- padoum incessant des talons des infirmières sur le carrelage. "Pourraient mettre des ballerines!", grommela-t-elle, car elle avait un fichu caractère. Enfin, fichu: tant qu'elle était encore belle, on lui trouvait "du caractère", c’était admirable. A présent, elle avait un fichu caractère... moins cool.

"Bon, se dit-elle, faudrait que je me décide à partir." Elle avait du mal à se décider, difficile de quitter une vie de 85 ans, même si elle devient inconfortable.

Mais un jour, sans l'avoir le moins du monde prémédité, elle se sentit glisser dans un tunnel où loin de souffrir, elle ressentait un bien-être béat, une sorte de torpeur. Elle aperçut une lumière blanche au bout de la pénombre et ferma les yeux pour ne pas en être éblouie. Une sensation de froid, comme un bienheureux engourdissement, l'envahit peu à peu. A la sortie du tunnel, gênée par la lumière, elle cligna des yeux, puis les ouvrit.

Son père et sa mère- morts depuis des décennies- lui souriaient aussi tendrement que lors de sa naissance. Elle tendit les bras "maman, papa!" et ils la serrèrent tendrement contre eux.

'' (Ch'tiot crobard Andiamo)''

samedi 22 novembre 2014

AndiamoBri... Collage

Une paire de ciseaux, un peu de colle, une feuille de paier, et une imprimante...

Voilà c'est tout !!

vendredi 4 juillet 2014

BlutchL'art-cul tue l'réel

Lorsque je ne suis pas perdu dans les nombreuses activités que je pratique dans mon antre qui, d’aucune vous le dira, vaut le détour. J’ai décidé de me lancer dans l’art…

Fort du principe qui veut que ce soit l’art qui est difficile et non sa critique, j’ai décidé de commencer léger en pratiquant… la critique.

Une amie m’avait transmis des photos prises dans une galerie. Peintre elle-même, elle avait quelques réticences devant ces œuvres. Ne voulant pas la laisser dans un désarroi culturel intense, je me suis aussitôt dévoué pour lui expliquer la démarche du maître et la justification (je peux le dire) spirituelle de l’œuvre. Généreux par nature, je vous livre du même coup et en multi pack les œuvres et mon interprétation de la pensée du Maître.

les photos sont de Marie K.

Il y a dans cette œuvre une recherche du flagrant dans la discrétion. L’ombre de cette toile nous révèle la condition tragique des petites mains de la couture industrielle recroquevillées sur leur machine Singer à pédale (comme le montre la photo surexposée ci-dessous). Cette vision sociale est renforcée par l’exposition de ces peintures dans une ancienne friche industrielle. Ce contexte, caché dans ce camaïeu de rouge, rend évidente toute la violence sociale du capitalisme. L’absence de cadre donne une notion transcendantale du dénuement de ces victimes.

Deuxième expression en mode écarlate :

Cette oeuvre, d’une dimension de 2 m par 1,5 m environ, était à vendre au prix dérisoire de 3'500 euros Dérisoire oui, car il y a eu une très forte inflation sur le prix du pigment rouge.....(Eh la garance se fait rare...). Ce prix reflète très incomplètement l’intensité de la réflexion de l’artiste, son angoisse de la toile blanche et son besoin d’expression picturale concrète dans le respect de la pensée transgénérationnelle engendrée par le besoin essentiel de démontrer le courant culturel monochronimique et patataphysicien….

Dans l’art, il faut juste savoir comment faire passer un riche pour le dernier des ploucs s'il n'est pas sensible à cette forme d'expression graphique, très supérieure dans l'intériorité émotionnelle qu'elle produit lorsqu'on entre en osmose avec la pensée profonde de l'artiste au moment de réaliser ce chef-d'oeuvre unique dans l'art consommé qu'il a pour affiner le grain de la toile afin d'en faire une image sublimée de la multitude face à l'unité essentielle représentée par celui qui plonge son regard au plus profond de cette oeuvre magistrale. Le spectateur initié aux finesses de cette expression picturale majeure y verra, derrière la vision de monochromie à laquelle le béotien s'arrêtera, tout le cheminement spirituel et métaphysique de la genèse à l’apocalypse de la société de consommation.

Il est important d'insister sur la spiritualité intrinsèque de ces peintures carmin et leurs mises en corrélation avec l'oeuvre noire. Il y a là la quintessence de la pensée standhalienne qui s'exprime dans l'opposition mesurée de ces deux couleurs qui se côtoient à distance (mesurée au millimètre près par l'artiste lors de l'accrochage), conséquemment sans se mêler, imageant par là même la dualité du vice et de la vertu. Nous sommes ici dans la révélation aveuglante du conflit social qui oppose l’anarchie au socialisme structuré sur un fond de décadence capitalistique représenté par cette friche. Si l'on étudie ces peintures sous l'angle de la psychologie comportementaliste on arrive à la conclusion rude dans son évidence que l’acheteur potentiel est pris pour un con.

L'important n'est plus ce qui se produit, mais la façon de le vendre... Cette forme d’art s’adresse en priorité à une clientèle aisée dont la richesse parait s'opposer à l'intelligence et au raisonnement... heureusement.

Heu…. Finalement j’en viens à me demander si vraiment l’art est plus difficile que la critique car ces croûtes seraient tout autres si je vous avais expliqué la longueur des poils du rouleau et l’incompétence de l’artiste pour l'art du nettoyage de pinceaux qui a provoqué une auréole noirâtre sur la première toile. J'en arrive donc à croire que la critique semble parfois être plus méritoire que l’art…

Blutch.

Prochaine critique :

Christo ou l’art consommé d’emballer les monuments à défaut de pouvoir emballer le public.

En avant première, je peux vous révéler que son expression artistique lui est venue après avoir travaillé durant 20 ans comme ravaleur de façade dans le BTP.

mercredi 28 mai 2014

AndiamoDessins de (très) mauvais goût.

Toujours soucieux de satisfaire un lectorat de plus en plus exigeant, nous avons décidé (enfin j'ai décidé biscotte S-F et T-B sont aux abonnés absents) j'ai donc décidémenr décidé, en accord avec moi même, d'ouvrir une nouvelle rubrique qui s'intitulera :" DESSINS DE TRES MAUVAIS GOÛT."

Si le succès est éclatant comme je l'espère, il y en aura d'autres, et même à caractère licencieux, il faut attirer les foules, il paraît que ça marche !

(Ch' tiot crobard Andiamo)

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