Blogborygmes

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jeudi 31 août 2006

ManouPremier nu

Dans le cadre de la journée mégalomaniaque sponsorisée par BYALPEL le 22 août, je vous présente également une des premières photos de moi, nue. Je n’ai rien flouté. Mon père s’en était chargé lors de la prise de vue.


A ma naissance je pesais 2 kilos, vomissais régulièrement en exhibant un splendide teint jaune. « Quel gros pigeon malingre ! » s’extasiait le pédiatre à ma mère. 44 années et 50 kilos plus tard, que dire ?
Je vomis moins, mais il m’arrive d’avoir le teint terreux.

Appliquons la méthode de « littérature définitionnelle » (*) à :« Je vomis moins, mais il m’arrive d’avoir le teint terreux ».

1 ) Je rejette brutalement par la bouche modérément, néanmoins il a lieu que la carnation de mon visage soit couleur de la terre.

2 ) Je repousse avec violence par la cavité de la partie inférieure du visage en communication avec l’appareil digestif d’une retenue qui porte à garder en toutes choses une certaine mesure, malgré cela il se produit que la couleur de la chair de la partie antérieure de ma tête se présente d’une impression produite par les diverses radiations constitutives de la lumière, en l’occurrence de la troisième planète du système solaire.

3 ) ...

Stop ! J’ai des carottes sur le feu, des courses à faire, une bibliothèque à vider …

(*) Trouvée dans « Abrégé de littérature potentielle » : à partir d'un énoncé donné, on remplace chaque vocable signifiant par une de ses définitions d'un dictionnaire donné. On réitère l’opération sur le nouvel énoncé obtenu, et ainsi de suite.

mercredi 28 juin 2006

Saoul-FifreD'innocents, les mains pleines

Les innocents, c'est le nom donné aux jeunes pigeonneaux prêts à s'envoler du nid natal. Les parents s'en sont super bien occupés, ils les ont gavés de bonnes choses diététiquement adaptées au stade de leur croissance, genre pré-maché Guigoz, ont nettoyé le nid pour pas que le petit se sente mal à l'aise, tout bien, le bébé profite, il devient plus beau que celui des voisins, ces "marque-mal", il se remplit, devient un vrai bébé de publicité, bon, pour un pigeonneau, on peut pas parler de joues rebondies, mais le jabot est plein, les cuisses aussi, il a commencé à se muscler ses petites ailes avec des exercices appropriés pour pouvoir s'élancer dans les airs comme papa-maman, conquérir son indépendance, se draguer une petite au pubis bien accueillant qui lui fera de gros œufs...

Enfin, ça c'est le projet parental, les vieux espoirs bien classiques, bien bourgeois, une vie sans surprises, tracée d'avance à la règle, sans originalité, sans la moindre petite place laissée au rêve, à l'impondérable, au baroque ? Mais c'est compter sans Saoulfifre qui surveille le nid du coin de l'œil et qui constate avec un sourire béat les progrès gravifiques du fissou à sa môman, lequel s'obèsifie de manière sympathique.

Ma patte ongulée se pose sur l'innocent. Le nez sur son bec, je lui souffle : "Toi, je ne t'aime QUE avec des lardons, des oignons et des petits pois. Entre les tiens et mézigue, c'est une guerre larvée qui ne prendra fin qu'à la fonte lente et dorée de la dernière colombe de la paix d'un blanc virginal, sur son lit de pommes de terre primeurs, mijotée au four. Je sais, je sais : une injustice se perpétre... Tu es né au mauvais endroit, avec un karma court. Ta mère a fait un pacte diabolique avec moi : tu as mangé de mon blé et ta vie m'appartient. Quand ton âme s'envolera, qu'elle dise à ton peuple qu'il n'est le bienvenu ni sur cette feuille de cadastre, ni ailleurs

Et que j'aime le goût sauvage de l'innocence.

Avec des petits pois frais."

jeudi 11 mai 2006

Saoul-FifreNiark niark (2)

Finalement, comme vous m'avez bien tous gâvé à vouloir me faire passer pour un mouton qui saute sur la première mode venue, j'enfonce le sudoklou : et une petite grille ! On dit merci qui ? Merci Blogborygmes !! Meuh non, je déconne, la voilà, la suite des aventures de Zoulikha ! On dit merci qui ? Non, là, j'en demande peut-être un peu trop...

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dimanche 7 mai 2006

Saoul-FifreZoulikha (1)

Bon, j'aime pas beaucoup couper les textes mais celui-ci est un peu long. Qui c'est le blog qui coupe les nouvelles en tranches ? Ha oui : Matthieu ! C'est bon, j'ai ma caution morale, je peux y aller. C'est qu'en 2 morceaux, ça va ? Ce texte est un de mes premiers textes en prose, il parle d'une chatte que j'ai beaucoup aimé, je suis très sérieux, là, alors les gloussements débiles au fond de la salle, s'il y avait moyen qu'ils cessent ? Merci beaucoup. Oui, c'est une histoire vraie, je l'ai entièrement reécrite pour des raisons que je n'ai pas envie de vous dévoiler, l'ai enveloppée de gros mensonges, mais les sentiments exprimés sont plus authentiques que nature. Je la dédie au Maréchal, et puis non, à Mamasha , plutôt... Et puis, ho, allez, à tous les 2, battez-vous, le meilleur repart avec la dédicace...

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samedi 11 février 2006

Saoul-FifreDédié à Anne...

...qui a un petit problème de rajeunissement des cadres, dans son troupeau. Quoique chez elle, il semblerait que ce soit un souci de ménopause, et non d'andropause.

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mercredi 4 janvier 2006

Tant-BourrinUn amour épique

Piki bavait d'amour chaque fois qu'il apercevait la belle Douce. Littéralement.

Douce et son ravissant museau retroussé. Douce et la ligne gracile de ses pattes. Douce et la luxuriante splendeur de ses piquants.

Mais comment séduire la plus belle, la plus coquette des hérissonnes quand on n'est soi-même qu'un pauvre hérisson quelconque, terne et maigrelet ? Chaque fois que Piki, tout balbutiant d'émotion, tout en maladresse pathétique, avait cherché à adresser la parole à Douce, il n'avait essuyé que de sèches rebuffades.

Oh, bien sûr, il aurait dû finir par se faire une raison, se trouver une hérissonne à sa mesure, tout aussi falote que lui, se contenter d'un terrier à loyer modéré, se satisfaire d'une vie insipide et routinière.

Mais Piki rêvait grand. Immense. L'or des yeux de Douce s'était fondu au mercure de son âme. Et son âme depuis lors flamboyait à en faire pâlir le soleil. Mais sans pour autant illuminer la nuit d'indifférence de Douce.

Jusqu'à ce jour où tout bascula...

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mercredi 21 décembre 2005

Tant-BourrinFirmin

Saoul-Fifre clame partout que je ne suis qu'un affreux Parigot-tête-de-veau qui ne connait rien à la vie des bouseux agricole : c'est faux, archi-faux, et je vais vous en délivrer ici la preuve !

Voici en effet un texte de chanson que j'ai écrit il y a quelques années et dont l'action décrie décrit avec force précision la saison des amours à la campagne.

Ce texte, fortement inspiré par l'univers rustique de l'immense Ricet Barrier, n'a jamais trouvé de compositeur à sa mesure (à vrai dire, ils m'ont tous soutenu que mon texte, c'était de la merde en barre), alors avis aux amateurs !

En attendant, qui osera encore affirmer que je ne connais rien à la vie des bêtes bouseux agriculteurs ?

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