Firmin
Par Tant-Bourrin, mercredi 21 décembre 2005 à 02:22 :: Nos amies les bêbêtes :: #191 :: rss
Saoul-Fifre clame partout que je ne suis qu'un affreux Parigot-tête-de-veau qui ne connait rien à la vie des bouseux agricole : c'est faux, archi-faux, et je vais vous en délivrer ici la preuve !
Voici en effet un texte de chanson que j'ai écrit il y a quelques années et dont l'action décrie décrit avec force précision la saison des amours à la campagne.
Ce texte, fortement inspiré par l'univers rustique de l'immense Ricet Barrier, n'a jamais trouvé de compositeur à sa mesure (à vrai dire, ils m'ont tous soutenu que mon texte, c'était de la merde en barre), alors avis aux amateurs !
En attendant, qui osera encore affirmer que je ne connais rien à la vie des bêtes bouseux agriculteurs ?
J’m’appelle Firmin et je suis un gars bien
Mais il paraît que je n’suis point malin
Ça s’rait à cause d’un sale coup de forceps
Mais ça m’empêche pas d’avoir d’beaux biceps
Chais pas pourquoi mais les filles du pays
Courent après moi, et surtout la Marie
C’est toujours moi qu’elles invitent à jouer
Mais j’ai du mal à les comprendre parfoué
(parlé)
Drôle de bestiaux, les fumelles !
Tu fais c’qu’elles te d’mandent
Et elles sont point contentes pour autant !
Vas-y donc comprendre quèqu’chose !
L’aut’ jour alors que je coupais du bois
Y’a la Marie qui s’approche de moi
V’là qu’elle s’allonge et relève son jupon
Et qu’elle me crie : saute-moi, grand fripon !
Drôle d’idée, mais chuis obéissant
Pour faire un bond, moi je prends mon élan
Mais je dérape, car l’herbe est humide
Et j’lui retombe d’tout mon poids sur le bide
(parlé)
Houlà, ça, elle a point aimé, la Marie ! Ah non !
Mais chuis point un kangourou, moué
L’a d’ces idées, celle-là !
Vas-y donc comprendre quèqu’chose !
L’aut’ jour pendant qu’je tuais le cochon
V’là la Marie qui m’exhibe ses nichons
Puis qui r’lève complèt’ment sa jupette
Et dit : vas-y, prends-moi donc comme une bête !
Moi, chuis plutôt du genre conciliant
J’ai obéi pour lui être obligeant
Mais elle a hurlé et remué les orteils
Quand j’l’ai soul’vée par le bout des oreilles
(parlé)
C’est pourtant comme ça que j’prends les lapins, moué !
La prochaine fois, j’la prendrai par les pattes
Comme un poulet !
Vas-y donc comprendre quèqu’chose !
Hier la Marie, près de la grange au foin
Me dit : viens donc par ici, grand coquin
Arrête donc un peu de travailler
Puis elle commence à se dépoitrailler
Elle m’fait : vas-y, j’veux qu’tu m’envoies au ciel
Pas contrariant, je me suis saisi d’elle
Je l’ai lancée, forçant comme un bourrin
M’s’elle est r’tombée dans la tonne à purin
(parlé)
L’avait point l’air heureuse, la Marie !
Pourtant j’ai fait c’que j’ai pu
Mais y’a pas marqué "NASA" sur mon front !
Vas-y donc comprendre quèqu’chose !
J’m’appelle Firmin et je suis un gars bien
Mais y’a quèqu’chose que je n’comprends pas bien
Chais pas pourquoi mais les filles du pays
M’courent plus après, et surtout la Marie
(parlé)
Drôle de bestiaux, les fumelles !
Mais faut reconnaître que l’plâtre et les béquilles
Ça aide pas à galoper, ça non !
Vas-y donc comprendre quèqu’chose !
Commentaires
1. Le mercredi 21 décembre 2005 à 06:31, par Audalie
2. Le mercredi 21 décembre 2005 à 06:46, par matthieu
3. Le mercredi 21 décembre 2005 à 09:18, par mamascha
4. Le mercredi 21 décembre 2005 à 09:19, par antenor
5. Le mercredi 21 décembre 2005 à 09:37, par Saoul-fifre
6. Le mercredi 21 décembre 2005 à 10:42, par Byalpel
7. Le mercredi 21 décembre 2005 à 12:54, par Epictete
8. Le mercredi 21 décembre 2005 à 13:18, par Saoul-fifre
9. Le mercredi 21 décembre 2005 à 14:17, par Pascal
10. Le mercredi 21 décembre 2005 à 15:33, par Tant-Bourrin
11. Le mercredi 21 décembre 2005 à 18:04, par Pascal
12. Le mercredi 21 décembre 2005 à 19:38, par Tant-Bourrin
13. Le mercredi 21 décembre 2005 à 20:28, par Pascal
14. Le mercredi 21 décembre 2005 à 21:22, par Byalpel
15. Le mercredi 21 décembre 2005 à 22:03, par Saoul-fifre
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