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dimanche 29 octobre 2006

Tant-BourrinMa petite méprise...

J'ai entendu tout à l'heure une publicité sur une radio dite périphérique, comme on disait au siècle dernier. Bien fait pour ma gueule, me rétorquerez-vous, je n'ai qu'à ne jamais laisser traîner l'aiguille de mon poste à galène du côté de ces fréquences-là. Pas faux. Mais ce n'est pas le sujet.

Cette pub, disais-je donc, est une publicité à destination des PMI pour un établissement bancaire. Et, l'inventivité des publicitaires étant ce qu'elle est, c'est-à-dire un marais stagnant aux remugles souvent nauséabonds, le spot était illustré par les deux premiers vers de la chanson de Bashung "ma petite entreprise". Un morceau qu'on nous ressort par ailleurs ad nauseam à toutes les sauces dès qu'il s'agit de parler des PME/PMI, tant dans la pub que dans le domaine de l'info, les journalistes TV étant pourvus d'autant d'originalité décoiffante que les publicitaires.

Ouais, super ! Bashung, chantre de l'esprit d'entreprise, ça le fait !

A part que non.

Parce qu'après les deux premiers vers de la chanson, il y en a d'autres. Et quand on sait lire entre les lignes, on comprend vite que la petite entreprise qu'évoque Bashung... hem... ne concerne pas vraiment le monde du travail !

     (...)
     Et mes doigts de palper
     Palper là cet épiderme
     Qui fait que je me dresse
     (...)

Bashung est d'ailleurs très clair à ce sujet dans une interview données à RFI : "Pour le mec de la chanson, la dernière entreprise qui peut exister, c'est son amour pour cette femme. Il vit son amour comme un mec qui pointe, vingt-quatre heures sur vingt-quatre, il travaille dans cette entreprise amoureuse, il va se plaindre d'avoir des vacances parce qu'alors il ne peut pas aimer".

Evidemment, la chose était trop subtile pour être perçue par des publicitaires à l'esprit bovin pour qui, hors le premier degré, point de salut.




Un autre cas de malentendu intéressant : la chanson "born in the USA" de Bruce Springsteen. Perçue unanimement comme un hymne à l'Amérique triomphante, aux US über alles. Vous êtes-vous déjà penchés sur les paroles ? Non ? Eh bien, allons-y, alors (traduction approximative)...

     Né dans un bled paumé
     J'ai pris mon premier coup quand j'ai heurté le sol
     Tu finis comme un chien qui a été trop battu
     A passer la moitié de ta vie à te planquer

     Né aux USA
     Je suis né aux USA
     Je suis né aux USA
     Né aux USA

     Après m'être fait choper dans une rixe dans mon bled
     Ils m'ont collé un fusil dans les mains
     Et ils m'ont envoyé dans un pays lointain
     Pour aller tuer des jaunes

     Né aux USA
     Je suis né aux USA
     Je suis né aux USA
     Je suis né aux USA
     Né aux USA

     De retour chez moi, à la raffinerie,
     Le chef du personnel m'a dit "Fiston, si ça dépendait que de moi..."
     Je suis allé voir le responsable des vétérans
     Il m'a dit "fiston, tu ne comprends donc pas ?"

     J'avais un frère à Khe Sahn qui combattait les Viet Cong
     Ils sont encore là, lui a disparu
     Il aimait une femme à Saigon
     J'ai une photo de lui dans ses bras

     A l'ombre du pénitencier
     Près des torchères de la raffinerie
     Ça fait dix ans que je rôde sur la route
     Nulle part où fuir, nulle part où aller

     Né aux USA
     Je suis né aux USA
     Né aux USA
     Je suis un vieux ringard aux USA

     Né aux USA
     Né aux USA
     Né aux USA
     Je suis un vieux qui s'en balance aux USA

Voilà, les choses sont claires : il n'est pas question ici de chanson clamant la fierté d'être Américain, il s'agit au contraire d'un portrait au vitriol d'une Amérique qui envoie ses gamins au casse-pipe et les accueille ensuite en parias (il faut dire que le Viet-Nam était la première guerre jamais perdues par les USA).

Une méprise liée aux trois seuls mots du refrain captés par les non-anglophones.

Une méprise tellement forte que Ronald Reagan voulut utiliser la chanson comme hymne de campagne en 1984, au grand dam de Springsteen qui s'y opposa immédiatement.

Comme quoi, même certains anglophones n'y ont rien entravé !




Allez, une dernière méprise, très connue : "le temps des cerises", chanson dans laquelle beaucoup voient une vibrante oeuvre militante.

Sauf que non.

Le texte de la chanson a été écrit en 1864 par Jean-Baptiste Clément, qui vivotait chichement en essayant de placer ses créations, et a été mis en musique plus tard par Antoine Renard en échange d'une pelisse (c'est dire si le show-business a évolué depuis !). La chanson a alors connu un joli petit succès qui a fait qu'elle sera chantée sur les barricades pendant la Commune, sept ans plus tard. Chantée simplement parce que c'est un air populaire qui plaît, rien de plus, tout comme "la Madelon" sera chantée par les Poilus de 14-18.

En fait, la chanson n'est rien d'autre qu'une gentille bluette innocente, il suffit d'en lire les paroles...

     Quand nous en serons au temps des cerises
     Et gai rossignol et merle moqueur
     Seront tous en fête
     Les belles auront la folie en tête
     Et les amoureux du soleil au coeur
     Quand nous chanterons le temps des cerises
     Sifflera bien mieux le merle moqueur

     Mais il est bien court le temps des cerises
     Où l'on s'en va deux cueillir en rêvant
     Des pendants d'oreilles
     Cerises d'amour aux robes pareilles
     Tombant sous la feuille en gouttes de sang
     Mais il est bien court le temps des cerises
     Pendants de corail qu'on cueille en rêvant

     Quand vous en serez au temps des cerises
     Si vous avez peur des chagrins d'amour
     Évitez les belles
     Moi qui ne crains pas les peines cruelles
     Je ne vivrai pas sans souffrir un jour
     Quand vous en serez au temps des cerises
     Vous aurez aussi des chagrins d'amour

     J'aimerai toujours le temps des cerises
     C'est de ce temps-là que je garde au coeur
     Une plaie ouverte
     Et Dame Fortune, en m'étant offerte
     Ne saura jamais calmer ma douleur
     J'aimerai toujours le temps des cerises
     Et le souvenir que je garde au coeur

Ce n'est qu'après la Commune que certains exégètes se mirent à voir dans ces paroles un hommage vibrant au désespoir des combattants, en se référant notamment aux "gouttes de sang" du second couplet. Thèse renforcée par le fait que Jean-Baptiste Clément, de retour d'exil, dédia sa chanson à une infirmière morte pendant la Commune.

Mais, qu'on le veuille ou non, la chanson a été écrite AVANT les événements sanglants de 1871.

Il n'en demeure pas point que c'est une belle chanson et une belle légende à laquelle j'en envie de continuer à croire malgré tout.




Voilà, c'est tout pour ce coup-ci. La prochaine fois, je vous montrerai que "j'ai besoin d'amour", la chanson de Lorie, cache en fait une violente diatribe antilibérale et altermondialiste. En attendant, brossez-vous les dents et au dodo !

mercredi 11 octobre 2006

Saoul-FifreAaaaaAAaahhhhhhh...

Annabel, Aréthuse, Alcmène, Antinéa, Amparida, Allegria, Annabel, Atsouko, Alda, Antiope, Anne, Alcyone, Aydée, Athelstane, Agar, Azraële, Aedona, Alberte, Apsara, Atalide, Alverde, Axelle, Alice, Aquilina, Adèle, Armide, Armande, Argine, Aïno, Andrée, Aïssé, Algide, Agathe, Adlonne, Ariane, Aude, Armance, Angelica, Arabella, Alzyre, Armène, Albine...

À cette longue litanie prenante, envoûtante et singulièrement monomaniaque de prénoms féminins, vous ajoutez "Angel", seul héros masculin, et vous obtenez la liste des prénoms du personnage principal de chaque roman de Pierre Benoit. Quelle galerie d'héroïnes ! Et quelles femmes ! Si Benoit enfilait des perles, on peut dire qu'il en a décrit des colliers, des lignes de perles de toutes eaux, de toutes couleurs, piégées dans leur folie, dans leur sagesse, dans leur patience, leur endurance, leur hystérie, leur fidélité à un rêve, une promesse, un fantôme... Épinglées à leur devoir, à leur souffrance, refusant corps et âme de bifurquer vers un autre destin, meilleur, la volonté énergisée par le désir de vengeance, par l'adoption d'une haine ne leur appartenant pas. La vie se charge de recouvrir et recouvrer leur honneur foulé aux pieds, de couches sédimentaires successives, mais leur plaie est une source continue, vivace, comme un stigmate rappelant aux hommes leur légèreté, et les entraînant, les roulant dans leurs flots fascinants et impétueux, dans leur Alpha...

Les amants chez Benoit n'ont rien de commun, de près ou de loin, avec les amoureux de Peynet. D'Amour, il est peu question, enfin, d'Amour désintéressé, généreux, regardant dans la même direction que Saint Ex., ou assis du bout des fesses sur un banc public... Par contre si la Passion vous parle, que les sentiments exacerbés vous titillent, les destins farouches et condamnés dès leur naissance vous mettent en transes, il faut lire Benoit qui, camouflé sous un académisme de forme sécurisant, va vous ballotter, vous faire vous vautrer dans le scabreux. Ses héros sont prisonniers de leurs instincts, de leurs désirs, de leurs besoins. Même les manipulateurs sont des victimes, sous la coupe de leur destin. Personne ne ressort indemne de ces bouillonnements pleins d'humanité. La drogue, le jeu, l'alcool, la dépendance sexuelle, le masochisme, les mensonges croisés, le cynisme, la Grande Avalanche de la déchéance est initiée, elle rebondit ses rochers dévastateurs et amoraux tous azimuts, et les cris d'alerte dérisoires des spectateurs n'y feront rien : l'écroulement ne stoppera qu'au fin fond du plus bas. Trop tard.

Ce qui me sidère chez Benoit, c'est qu'en soignant la présentation du bouquet, on arrive à offrir de telles fleurs vénéneuses... Ce gars a vendu de son vivant des millions de recueils pleins d'horreurs et de stupre. Né en 1886, en un temps où les publications étaient surveillées, les bonnes mœurs pas vraiment une vue de l'esprit, la morale publique, une véritable chape de plomb, Benoit s'est mis à écrire ses romans qui traînaient dans la boue les valeurs en cours et à la hausse à l'époque. Et il a fini à l'Académie Française, malgré une attitude sulfureuse pendant l'occupation. C'est à croire que personne ne comprenait ce qu'il racontait, fascinés par la perfection et l'élégance de sa langue. Il est vrai que pas un seul gros mot ni tournure vulgaire n'a coulé de sa plume. Toutes les turpitudes décrites étaient allusives, enrobées dans du papier cristal brillant des mille feux de tropes rhétoriques les plus pures. Ceux qui s'attendraient, suite à ce billet, à lire des descriptions crues de parties fines, seront déçus. Et pourtant ! Peu d'écrivains auront disséqué les hypocrisies sociales, dénudé les noirceurs de l'âme humaine et montré jusqu'à quels excès elle pouvait s'abaisser, mieux que Benoit.

Si ce qui précède ne vous a pas trop inquiété, que vous ne connaissez pas encore le bonhomme, que vous soyez d'accord pour avoir un entr'aperçu de la féminité ravageuse de ses héroïnes-femmes fatales, vous pouvez partir sur les traces d'Anne, dans "Mademoiselle de La Ferté", qui hisse l'assassinat au niveau du plaisir et du Bel Canto. Dans "Le Lac Salé", c'est Annabel, qui morfle et qui en redemande, chez ses amis les Mormons... L'homme n'est pas toujours la victime, chez Benoit. Dans "Le soleil de minuit", Armide fait sauter très haut le bouchon de l'amour filial, et dans "L'île verte", sombre et joli livre qui se passe au large de Blaye, dans l'estuaire de la Gironde, Andrée patiente, calcule, martingale, semble empocher la mise, mais trébuche enfin...

Un autre mystère, aussi : comment Benoit a t-il pu se retrouver dans la bibliothèque de mon pater, si parano, si prude, si cul serré de grenouille de bénitier ? Lui non plus n'a pas dû tout capter.

mercredi 4 octobre 2006

Saoul-FifreMarianne

Marianne a 5 enfants...

...à torcher.

Elle avale la poussière sur les petites étagères spécifiques des mairies, face au regard concupiscent du président en exercice, et doit quelquefois supporter ceux de ses collègues, battus, morts, ennemis à la vie à la mort, beaux portraits retouchés, brochette de mecs qui sont arrivés à se faire accrocher à ces clous à force de cynisme, de charisme, de mensonges et de séduction naturelle. Nous ne connaîtrons surtout que son buste, à Marianne. Ce qui compte, c'est le bustier, et qu'il soit avantageux. Il était anonyme, dans les temps, et on lui a prêté un jour celui de Brigitte Bardot. Scandale. Non : pas les sous-vêtements. Scandale de principe. L'héroïne de "Et Dieu créa la femme" porte t-elle vraiment en elle les valeurs supposées de la République ? Et son bonnet phrygien n'évoque t-il pas un peu trop un préservatif ? Et encore : elle n'était pas connue comme compagnonne de route de Le Pen et n'avait pas encore fondé sa "République des animaux" ? Puis nous eûmes droit, je n'invente rien, à Mireille Mathieu (elle chantait si fort La Marseillaise, la pôvrette !), à Catherine Deneuve (politiquement très sur l'os), à Inès de La Fressange (attention à ne pas marcher dans la mode), à Laeticia Casta (la République Bonapartiste) et à la toute pimpante dernière arrivée : ÉVELYNE THOMAS ! Pour être honnête, il nous faut signaler un problème de rejet débouchant d'ailleurs sur la faillite de l'entreprise ayant obtenu le marché. Tous les maires ont retourné le buste dans son emballage d'origine, faisant jouer la clause de 7 jours sous la pression de leurs administrés. Un phénomène réflexe de renvoi massif. C'est leur choix.

Alors, à notre belle époque de parité hypocrite (aux femmes les circonscriptions perdues d'avance, aux hommes les fauteuils à roulettes sur les boulevards en béton lisse), avec la belle devise que le monde entier nous envie (Liberté, Egalité, Sororité), les femmes ne nous serviraient encore et toujours que deux seins-bols ? Allez, gorilles ! , comme gueule la motivante Marianne de Delacroix... Des symboles, toujours des symboles, les femmes et les enfants d'abord, mais pas en tête ! Et pourtant, dans le monde entier, des peuples ont élu des femmes pour les représenter et je ne crois pas qu'Indira Ghandi, Golda Meïr aient été moins "bonnes" que des hommes.

Vigdis Finnbogadottir, première femme président d'Europe, a été réélue trois fois de suite en Islande, depuis 1980 (16 ans !).

Chandrika Kumaratunga a épuisé ses droits à la réélection à la tête de son Sri Lanka.

En Irlande, c'est bien simple, ils ne veulent que des femmes : Mary Mac Aleese a succédé à Mary Robinson.

Gro Harlem Brundtland, premiere ministre norvégien en 1981, n'a pas fait les choses à moitié, ou plutôt si : dès son élection, elle a choisi moitié femme dans son gouvernement. Ha elles sont loin les "Jupettes-alibi" toutes virées au bout de 15 jours ! Gro a fini présidente de l'OMS.

Tarja Halonen vient d'être réélue pour la 2ième fois, et brillamment, présidente de la Finlande, avec de plus un parcours sentant son anticonformisme à plein nez : défenseuse des droits gays et lesbiens, mère célibataire, concubinage avec un divorcé... Bravo les finlandais pour votre ouverture d'esprit !

Toujours en Europe, Vaira Vike-Freiberga a été réélue présidente de la Lettonie en 2003. Elle vient de poser il y a quelques jours sa candidature au poste de Kofi Annan. Si elle gagne, il va falloir que les journalistes apprennent à prononcer son nom !

Angéla Merkel, bien sûr, la copine à Sarko tenante d'un hyper libéralisme qui fait bien oublier qu'elle vient de RDA.

Ailleurs nous avons Ellen Johnson Sirleaf, qui fut élue en 2005 première femme président d'Afrique. En Libéria.

Michèle Bachelet, torturée pendant les années Pinochet, prend sa revanche sur l'Histoire en prenant la tête du Chili, avec un programme d'amnistie des horreurs passées et de renouveau. J'en oublie certainement, mais les faits sont là : les femmes, environ 50 % de la population, selon les chiffres les plus généralement cités, sont ultra minoritaires en politique.

Et en France ? Et ben, queud de chez que dalle... On en a jamais eu. Quelques unes ont tenu les rênes mais sous le titre de "régentes", et sincèrement, je ne souhaite aucune Marie de Médicis à la tête de la France, ceci dit sans vouloir vexer nos amis italiens. Mais on sent un frémissement.

Michèle Alliot-Marie est prête. Elle a mis une petite culotte propre, au cas où, elle est au garde-à-vous, le balai dans le cul et le regard sur le cèdre bleu du Liban. Elle est dans les starting-blocks pour sauver la Patrie du danger socialiste. De Gaulle lui est apparu une fois où elle s'était assoupie dans une guérite et l'a confortée dans son avenir de gardienne de veaux et de cabris.

Marine Le Pen est prête. Elle a maigri de 15 kilogs. Elle continue les Fêtes de la Bière, mais s'échappe avant la choucroute. C'est son père qui n'est pas prêt à lui laisser la place. On ne peut pas faire confiance aux femmes. Ça pose nues sur des peaux de bêtes dans LUI... Regarde ta mère !

Martine Aubry est prête. Elle n'arrive même plus à se faire élire conseillère municipale de Lille, mais elle se présente quand même, pour faire chier sa camarade de classe Ségolène aux mensurations parfaites. Martine n'a pour elle que ses menstruations. C'est juste une petite jalousie entre filles. Ségo lui prêtera son miroir de poche, et tout rentrera dans l'ordre.

Ségolène est prête à donf, elle. Si elle est choisie par les militants, elle sera pas chienne ni rancunière, elle a une place de baby-sitter pour Fabius le gauchiste.

Je parle juste sur le plan du principe. Pour faire bouger les choses en France, il faudrait un signe fort, et une femme à la tête redonnerait du peps et de l'espoir à toutes les autres. Elle est d'accord pour y aller et elle peut pas être pire que les autres qu'on nous promet. Non, sans déconner, je vais vous écrire 3 machins et il va vous falloir trouver l'intrus. STRAUSS-KAHN. FABIUS. SOCIALISTE.

Bon, ceci dit, pour que je vote pour elle au 1er tour, il faudrait au minimum qu'elle me propose la botte devant micros et caméras !!

Ya pas encore écrit "américain" !

Dis-je en montrant mon front.

Mais pour une fois et pour changer, il me vient une petite envie de bander pour mon candidat !!

J'adore cette photo q:^)