Blogborygmes

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vendredi 4 mai 2007

Saoul-FifreAller à Louyat

D'aucuns d'entre vous sont persuadés que Bof, comme signe un de nos gros niqueurs les plus assidus, est un pseudo.

Voir , , , , , et ici pour la chronique de ses photos, jeux de mots, mails et autres objets créatificiels sortis sans forceps de son crâne tintinomorphe.

Et bien non. Foin de camouflage inutile, et honte aux anxieux, peureux et autres inquiets qui éprouvent ce besoin de l'anonymat, Môssieur Bof ne mange pas de cette flaugnarde à la châtaigne là.

Il signait d'ailleurs au début de son nom complet, Bof E.T.C., ses marins et pas reines l'ayant porté sur les fonts baptismaux sous les prénoms de Elzéard, Théotope, Calixte...

Nous aurions continué à croire pendant longtemps que Bof etc... était son nom de guerre, n'auraient été la pugnacité et la détermination de notre reporter-photographe, Mademoiselle Calune, qui a retrouvé le caveau familial de sa famille d'origine, dans le cimetière limougeaud, sis au quartier Louyat, d'où le titre !

Oui, Blogborygmes envoie des reporters un peu partout sur la planète, vous croyez peut-être qu'on se tape tout le boulot ? Epictete étant resté bredouille sur ce dossier, malgré une expérience pluridécennale et un professionnalisme que personne ne lui niera, Calune a accepté de reprendre la patate chaude et a ramené le scoop à l'arraché ! Encore bravo !

Je le sens je le sais, que le premier commentateur va me dire "Heu, ton billet, là, bof...?", hé ben c'est raté, elle est pour moi, vous avez plus qu'à chercher autre chose, Na !

mardi 1 mai 2007

Saoul-FifreYeaaaah you Guys

Back from Limoges-city-by-the-Vienne ! J'espère que vous avez bien travaillé pendant mes congés et que vos patrons et patronnes ont eu tout lieu d'être ravis de vos prestations. L'inverse m'attristerait infiniment et vous baisseriez de quelques degrés dans mon estime. Déjà que vous avez voté avec vos pieds au 1er tour, vous avez intérêt à vous ressaisir pour le 2ième. Je vois déjà se profiler pour nous un monde où la moitié des citoyens sera en vacances forcées, nourrie aux croquettes pour chiens, et l'autre occupée à jouer en Bourse, en grattant des actions pour découvrir leur valeur...

Oui je suis revenu triste, démotivé, je vous prie de m'en excuser.

Le spectacle créé par la nouvelle situation est affligeant.

Le miel attire les mouches, les traîtres adorent baiser du Judas et les français se faire troncher par des tricheurs.

Super Menteur est mort et incinéré, mais il a pris la précaution de repérer, de former et de nous léguer son fils bien aimé, un clone à son image, sans plus de scrupules, ce même Brutus qui le poignardera dans le dos.

Tout commence en 1975, où Chirac lui "offre" son premier discours à Nice, devant les jeunes du parti. Première manip du jeune loup par le vieux renard : Sarko prépare les esprits à la trahison-maîtresse qui interviendra au célèbre second tour de l'élection présidentielle de 81, où une bonne partie de l'électorat RPR votera Mitterand, pour assouvir la haine personnelle de Chirac envers Giscard.

En 83, Sarko souffle la Mairie de Neuilly sous le nez de Pasqua, qui est pourtant son mentor en politique et témoin à son premier mariage. Pas de sentiments, chacun pour soi, et cet échec de Pasqua arrange aussi Chirac. On sent là sa patte de vieux pro.

92. Sarko ayant porte, table et ligne ouverte chez les Chirac, il assoit encore sa position dans la famille en se glissant dans le lit de Claude Chirac, la fifille au popa, qui approuve cette idylle, les yeux tout humides d'émotion paternelle. Quel beau couple !

95. Mais les arguments de Claude ne pèsent rien devant les analyses pointues du petit Nicolas. Il mise tout sur Balladur, confiant dans les sondages qui le donnent gagnant, mais les guignols de Canal +, Plantu et son Louis XV en chaise à porteur ainsi qu'un Chichi en grand forme sur la dernière ligne droite eurent raison de la tentative de putsch.

Ensuite il se trahit lui-même, en venant demander pardon, en s'allongeant, en s'aplatissant devant son vainqueur. "Appuie sur la tête de celui qui te lèche les pieds, de peur qu'il ne te morde". Je ne sais si Chirac connaissait ce conseil, mais l'âge se faisait sentir dans les neurones, car il retendit son dos pour se faire battre, se faire piquer son UMP chérie et se faire débaucher un par un tous ses soutiens.

Il eut beau ruer, se débattre, il finit par se laisser gentiment pousser vers la retraite, reconnaissant de facto qu'en matière de traîtrise, son domaine d'excellence, l'élève avait dépassé le maître.

À l'approche de la victoire, le troupeau des ralliés, souvent raillés, se densifie.

Mais le Lucky Luke du retournement de veste et le Nijinski du grand écart idéologique, c'est quand même le camarade Eric Besson. Entre ça et ceci , il s'est passé 3 petits mois. Démission, rembauche par la concurrence, famille à nourrir, the show must go on. Bon prince, l'autre va lui trouver une place de traducteur...

Ben oui : "Traittore, traduttore..."