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lundi 26 janvier 2009

AndiamoLes personnages de B.D ont-ils GNA. GNA. GNA. Vème et dernière ?

Eh oui ! c'est déjà la cinquième édition, est-ce la dernière ?

Je ne sais pas, mais dans le dernier billet traitant le sujet, vous m'avez encore surpris !

Par exemple : Calune et La Poule : elles veulent voir la TEUB d'Obélix...La teub ! Rendez-vous compte, elles causent comme les djeuns !

Bon que voulez-vous, je ne suis qu'un pauvre vieux bonhomme, alors j'ai cédé !

Mais auparavant (Chinois) un avertissement, si, si, j'y tiens, papy pervers peut-être, quoique vous l'êtes tous + ou -, plutôt : +++ que --- !

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vendredi 9 janvier 2009

AndiamoLa dernière séance

On ne voulait pas ça, TANT-BOURRIN et votre serviteur, (un peu tout de même) faire chialer dans les chaumières…

On a réussi à arracher une larmichette, grâce ou à cause de notre petit billet "un peu de nostalgie" à certains (trop fiers pour l'avouer) et à certaines, qui nous ont confessé qu'elles avaient inondé leur clavier. Merci à elles de cet aveu.  

Il y avait autrefois à Drancy, la ville dans laquelle j'ai grandi, pas moins de six cinémas. Je vous ai parlé déjà de celui-ci : le moulin rouge, il fut l'objet du PREMIER billet que j'ai publié !

Les cinq autres portaient des noms ronflants : le PRADO, le REX, le TRIANON, le KURSAAL (que nous appelions : le cul sale bien sûr), et enfin le JAURES PALACE, situé près de la petite école communale dans laquelle je me rendais chaque jour, pas à reculons, mais presque !

T'aurais vu la gueule du "PALACE", le père Carlton et le père Négresco en seraient crevés de jalousie !

Ces petits cinoches de quartier, essentiellement fréquentés par les mômes grâce au prix des tickets vraiment bon marché, m'ont permis de découvrir John Wayne, Ava Gardner, Gary Cooper, Johnny Weissmuller, le seul et vrai Tarzan digne de ce nom, Maureen O' Sullivan, sa compagne... Qu'elle était belle !

Je n'oublie pas non plus la rousse Maureen O'Hara, Errol Flynn, Rita Hayworth, la fabuleuse Gilda...

Nous nous sommes bien marrés aussi avec Laurel et Hardy, j'en étais fan. Ados, avec un copain, nous allions souvent au  Studio universel, un cinoche situé avenue de l'Opéra (si ma mémoire est bonne). Dans cette salle fort modeste passaient des festivals Laurel et Hardy, des Tex Avery et son loup libidineux. J'y ai vu "graine de violence", avec Glenn Ford et la musique de Bill Haley, "Rock around the clock". Le rock, n'en déplaise aux jeunots, c'était NOTRE musique quand nous avions 17 ans ! (il y a plus de cinquante balais... déjà)

Eddy Mitchell, que j'aimais et aime beaucoup, de qui je suivais les déplacements autrefois - bien autrefois ! - a merveilleusement chanté ce temps béni des p'tits cinoches.

Ces endroits magiques, l'antre où tout est possible, ils sentaient un peu le renfermé, la pisse pour certains, les cacahuètes à décortiquer (ne cherchez pas, z'avez pas connu) qui étaient vendues à l'entr'acte, le petit sachet à un prix très abordable. On prenait un paquet pour quatre et nous partagions. Le boulot de l'ouvreuse pour balayer toutes ces coques vides !

Alors j'ai voulu illustrer toute cette magie. J'ai demandé (encore une fois) de l'aide à TANT-BOURRIN (la majuscule est une politesse calligraphiée) qui a accepté de faire le montage des petits crobards qui suivent. Si vous ne les reconnaissez pas, c'est que le dessin est maladroit (c'est que vous êtes des gros(ses) nazes ouais !).

Certain(e)s heureusement sont toujours là, les autres sont dans la cabine du projectionniste (il n'y en a même plus aujourd'hui) et ils nous regardent, un petit sourire aux coins des lèvres.

Alors, modestement, j'ai voulu leur rendre un petit hommage. Bien sûr, toutes et tous ne figurent pas, mais vous imaginez ? Il aurait fallu éxécuter (c'est toujours le terme qui convient) des dizaines de dessins, alors il y aura peut-être une suite...

Un grand merci à TANT-BOURRIN.

On clique : la musique crachotante d'un vieux soixante-dix-huit tours qui diffuse des chansons d'André Claveau, Luis Mariano, Edith Piaf ou autre, s'arrête dans un dernier craquement, la boîte à souvenirs s'ouvre, en même temps que se lève le rideau défraîchi des petites salles de mon quartier.