Blogborygmes

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samedi 30 septembre 2006

Manou3 interludes

J'avais pris mon stylo, le plus beau papier dont je disposais et j'avais écrit mon désir de lui par le menu, détaillé les gestes que j'envisageais d’avoir en sa présence.

Plus j’écrivais, plus je m’imaginais l'effet produit sur cet homme quand il lirait mes mots. Plus mon désir de lui s’accroissait. Je construisais le plaisir à venir.

Il pouvait refuser, il pouvait craindre, il pouvait se moquer. Il ne fit rien de tout cela. Nous nous sommes rencontrés comme je l’avais écrit.



On entendait la fête, il faisait nuit
J’avais ses cheveux gris contre ma tête
De lui, j’avais voulu le jeu, l’étreinte
Les plaintes
Le plaisir assouvi

mercredi 27 septembre 2006

ManouINDE (2)

Epi ne revient pas. L'atmosphère devient de plus en plus lourde. Nous ourdissons (du verbe ourdir : Préparer les fils de la chaîne, les disposer en nappe sur l'ourdissoir) un complot afin que cela cesse.

Est-il besoin de préciser que l'échec s'avère une excellente façon d'apprendre ?

Outre (peau de de bouc cousue comme un sac et servant à contenir des liquides) que cela me ramène à une humilité primordiale (la lumière joue un rôle majeur dans la croissance des plantes), je confesse, hélas, aussi, un dilletantisme de bon aloi et de mauvaise augure...










jeudi 21 septembre 2006

Saoul-FifreImprégnation par immigration

Cela fait six mois que Didier et Maria m'ont donné leurs poules, pour cause de mutation de Didier en Nouvelle-Calédonie, et ces idiotes n'ont pas trouvé le moyen de se faire bourrer la spermathèque ! Mes coqs n'en veulent pas ! Même le petit rouge qui rame toujours ad vitam aeternam comme un damné sur son Styx, pour se tremper le sguègue...

Ha petite parenthèse didactique, vous commencez à le subodorer, j'aime mélanger les genres, allier l'amusement à l'étude et surtout, partager avec vous mon (bourrage de mou) savoir tout frais : je viens d'apprendre que peu d'oiseaux possédaient un pénis ! Le canard, oui, je confirme, je l'ai vu, il est tout vrillé, fripé, en zig-zag, il ressemble à un petit cordon ombilical en pointe, mais pas le coq. Ben merde. Ça me scie, je tombe de haut. Papa coq et maman poule, ça se résume à un rapide frottis inter cloaqual. The thing on the thing, but never the thing in the thing, comme apprennent les poules à leurs poulettes. J'ai un vieux coup de blues, tout d'un coup là, en pensant à ces pauvres poules, privées de braquemart par Dame Nature. Quoiqu'un gros œuf par jour, qui te sort, ça remplace sans doute avantageusement, pour peu qu'elles sachent faire durer le plaisir ? Export... Import... Export... Import...Un peu de joie dans ce monde de brutes (surtout ce conard de canard blanc), ça ne se refuse pas, vu qu'entre nous, hein, une vie de poule, c'est carencé en ris et chansons ?

- Même le p'tit rouge... Je vais me réveiller. Mais pourquoi ils en veulent pas ? Tiens vas-y, p'tit rouge, exprime-toi, je te tends le micro, dis-moi pourquoi ? Elles sont-y pas girondes, bien en chair, de jolies robes, leurs trucs en plumes, tout ça... ?

- Elles sont pas du poulailler, j'les connais point, c'est grippe aviaire, MST et compagnie, je l'sais, c'est point des poules pour nous autres... !

- Wouah l'autre hé, comment qui parle ? Et l'exotisme ? La variété ? Le renouvellement du cheptel ? Changement de plumage réjouit le pioupiot... Attends, je vais te passer une super chanson J'aimais déjà les étrangères quand j'étais un petit poussin

- Grr... J'en veux pas des étranges airs.

-Wo l'boulet !

Vous avez une interprétation éblouissante, prise de tripes, de "l'étrangère", à cette adresse , par Annick Cisaruk.

mercredi 20 septembre 2006

ManouLes pages jaunes sans tabou

Jetons un petit coup d’œil sur les mots-clés qui permirent aux surfeurs imprudents d’atterrir les 3 dernières années sur ce blog (avec quelques remarques personnelles) :

- Blogborygmes en vacances (ça marche vraiment)

- Tant Bourrin au Congo (ça marche aussi vraiment)

- Saoul Fifre au Congo (zzzzz…..zzzz…..zzz)

- Manou est la plus mieux du monde (tiens, ça marche pas : ( )

- My tailor loves Epitecte but Epictete doesn’t love my tailor (love n’est pas commutatif)

- Epi reviens, éépi revient, épi reviens parmi les tiens

- Miaou (il a osé)

- La vie n’est pas un long fleuve tranquille mais que cela ne t’empêche pas de plier ta serviette ni de débarrasser la table et puis tu parles autrement à ton père s’il te plaît ou je te confisque ton gel

- Comment planter les choux ?

- Je supporte l’insolence, mon psoriasis en prend un coup

- On va dans le mur et on klaxonne

- Ni plus, ni moins, quoique

- Argh ! Tu quoque fili

- Bon ça suffit le bordel ! SF, tu rappelles tes mouches !

- Mais c’est Tee Bee qu’a commencé

- Tee Bee ???

- ….

- Je reprendrais bien un caliçon d’Aix

- Tu veux dire un calisson ?

- Oui (étonnant)

- Planche beige et les sept pains (déficience auditive avérée)

- Souviens-toi que ce que le désir déclare qu’il veut, c’est d’obtenir ce qu’il désire, que ce que l’aversion déclare qu’elle ne veut pas, c’est de tomber dans ce qu’elle a en aversion ; et quand on n’obtient pas ce qu’on désire, on n’est pas heureux, quand on tombe dans ce qu’on a en aversion, on est malheureux. Si donc tu n’as d’aversion que pour ce qui est contraire à la nature dans ce qui dépend de toi, tu ne tomberas dans rien de ce que tu as en aversion ; mais si tu as de l’aversion pour la maladie, la mort ou la pauvreté, tu seras malheureux. (Really made by Epictète)

lundi 18 septembre 2006

Saoul-FifreUn blanc pour Épi

Gros bosseur, et toujours sur les routes pour son boulot (en tout cas c'est ce qu'il raconte à sa femme q:^) Epictete nous fait encore faux bond. Il se prend donc un BLANC ! Il a le choix entre l'Album Blanc de Manset, l'Album Blanc de Véronique Samson, et bien entendu, celui des Beatles...

samedi 16 septembre 2006

ManouPas de mousson. Des recettes.



Voici 3 petites variantes sur le thème «Je quitte mon job».

1- La festive

Vous êtes un joyeux drille, un gai luron. Ces dernières années se sont déroulées dans une ambiance de franche camaraderie à laquelle vous n’êtes pas étranger. Alors il convient de marquer le coup.

Ingrédients:

- 1 calendrier Aubade
- 1 harmonica
- 1 CD d’Hugues Aufray

Versez une dernière fois le reste de votre café dans le ficus benjamina. Si vous en avez le courage et l’abnégation, léguez le calendrier Aubade à votre patron. Il en fera un usage alternatif avec l’horloge. Tapez fort dans le dos de vos collègues préférés avant de leur jouer la marche turque à l’harmonica sans respirer plus de 5 fois. Bien entendu, entraînez la petite Lulu à danser sur l’air de « C’est un fameux 3 mâts … » . Terminer par la formation d’une chenille géante dans les toilettes ou un feu de joie devant la cage d’ascenseur.

2 - La terre brûlée

L’ensemble du personnel vous hait. Vous le rendez bien à cette bande de clampins incapables. Pourtant, votre sens inaliénable de la politesse vous empêche de partir la queue basse.

Ingrédients:

- 1 sabre
- 1 bouteille de champagne
- 2 grenades lacrymogènes

Surtout, ne pas effacer les données de votre disque dur. Vous astreindre à les trafiquer pour les rendre inexploitables ( sauf si, évidemment, elles le sont déjà). Organiser un pot de départ en invitant tout le service. Lisez un petit discours où vous aurez pris soin de rapporter par le menu les diverses médisances concernant chacun, arrivées par mégarde jusqu’à vos oreilles. Rajoutez-en. Au moment où le pugilat s’annonce, sabrez le champagne puis tendez le sabre au plus agressif. Faîtes confiance à l’imagination des participants. Quittez la pièce sur un « Bon, ben, merci pour tout ». Y lancer les 2 grenades lacrymogènes.

3 – La Matrix

Vous partez ce soir. Il vous reste un mois de boulot à finir. A cœur vaillant rien d’impossible.

Ingrédients:

- 5 comprimés de Xanax
- 1 guide russe marabout flash « je construis mon isba »
- 1 chaise tâchée

Une bonne organisation s’impose. Avalez les comprimés de Xanax et trier les tâches en deux catégories : les primordiales et les autres. Concentrez-vous sur les autres, plus particulièrement sur la traduction intégrale du guide russe marabout flash «je construis mon isba » . L’apprentissage du russe s’avérant incontournable, optez pour la tâche de vin, celle qui macule votre siège depuis une éternité. Frottez, lavez, brossez. Terminez votre après-midi, échevelé, en vous laissant former par votre collègue à l’utilisation avancée du micro « Tu sais, c’est très intuitif comme clavier, si tu veux baisser la luminosité, tu appuies sur la touche Fn verte et tu cherches les soleils ».

Bravo, vous avez tout terminé. D’un saut puissant vous pouvez vous lancer par la baie vitrée, ressentir quelques secondes la liberté d’un oiseau avant de vous écraser sur la dalle.

jeudi 14 septembre 2006

Tant-BourrinPage Blanche

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