Blogborygmes

Aller au contenu | Aller au menu | Aller à la recherche

lundi 31 décembre 2007

BofLes bons conseils de Céleste

Dernier billet de l'année, à moi l'horreur : 31 décembre, ô joie, ô allégresse, je hais ce jour.
Vivement l'an prochain qu'on reprenne les affaires courantes.

Mais conscient qu'un minimum de socialisation est un mal nécessaire, j'irais donc socialiser.
Cette année pas mal de jeunes rejoignent notre groupe initial : parait qu'on rigole plus, et surtout que la bouffe est meilleure.

Cette partie relative au jour d'aujourd'hui évacuée, place au sujet du jour, LE SUJET qui agite tous les esprits évidement. L'attentat contre Benazir Bhutto, qui m'a donné envie de vomir ? Perdu. La libération des otages en Colombie ? Perdu. Non, ce qui agite les esprits, c'est évidement l'interdiction de fumer dans les lieux publics.
Regardez la une des journaux demain, et mesurez la taille des titres. Je jette pas l'opprobre, je fais pas mieux.
Comme triste excuse je connais pas personnellement ces dames. En outre, dans le cas de Mme Bhutto, même si je suis bon en puzzle, c'est mal barré.
J'ai par contre eu fumé, beaucoup, et très jeune, comme mon excellent confrère Andiamo (qui le racontait ici même dans un billet pas si lointain dont je vous recommande la lecture, je mets pas le lien, bossez un peu).

Et comment j'en suis arrivé à ce sujet, voilà qui vous intéresse, hein ? Finalement non, soyez charitables, ne me répondez pas.

J'étais donc assis sur le tabouret du bar à Loreleï, d'un geste noble touillant le bouillant thé, les yeux plissés par la fumée des cigarettes fumées alentour, un hémisphère branché sur les conversations pré-réveillon, l'autre folâtrant dans des pensées profondes: le billet à écrire pour demain, le popotin de Loreleï génialement moulé dans son jean (plaisir d'esthète, Loreleï préférant les filles, je m'absous d'office de toute pensée conjugalement incorrecte), quand, dans les volutes, j'ai revu :
Les gitanes maïs piquées aux grands parents, à dix ans.
Le foin avec les copains, fumé roulé dans du papier journal.
La première "boum", et le paquet de royal menthol en une après midi. Royale nausée en prime.
L'apprentissage, et les gitanes sans filtre.
L'armée, fauché, le tabac à rouler, drum in my reality, avec des trucs pour rendre le reality plus rigolo dedans.
La valse des blondes, un gout immodéré pour la camel sans filtre.
Fumer est un péché mortel, et j'ai beaucoup péché. Je me suis repenti, sans en tirer aucune fierté, d'ailleurs.
Le plaisir était parti, restait juste l'addiction, et se priver d'un truc qui ne fait plus plaisir, c'est relativement simple.
Alors une dernière taf, yeux dans les braises, on l'écrase un matin après le dernier café.
Et l'idée assez jouissive que dans 20 ans, nanti de poumons touts neufs et d'une envie retrouvée, on pourrait très bien recommencer une belle histoire d'amour avec la nicotine et sa copine caféine. Encore 7 ans à tirer.

Ça vous fait la jambe belle et lisse, je sais. Mais j'ai un message à transmettre.
Une jolie fille café au lait qui m'a chargé de vous dire qu'en ces temps difficiles pour vous, fumeurs invétérés, il y a une solution.

C'est à toi Céleste :



Sur ce dernier déplorable billet, je vous souhaite une bonne fin d'année à toutes, et tous :)

lorent

jeudi 27 décembre 2007

Saoul-FifreLe cadeau qui tue

Vous avez (croit-il) été sages et, contre toute attente, le Père Noël est passé sur votre weblog préféré. Avec un peu de retard (il a tellement de travail) il a déposé quelque chose pour vous sur Blogbo. On a eu d'ailleurs quelques mots avec le barbu, au sujet du choix du cadeau, mais comme il avait ses rennes-gardes du corps, je n'ai pas trop insisté et j'ai fini par entériner son choix, surtout que ces cons de cervidés m'ont mimé tous les sévices qu'ils seraient ravis de m'administrer avec leurs cornes si je m'avisais de faire œuvre de censure.

Ho il a hésité. Il a pensé à vous offir la vidéo de Bigard interprétant __Le lâcher de salopes__ devant Benoit XVI. Ça vous aurait plu, hein ? De voir les yeux du Pape s'injecter de pourpre cardinalice, riant à n'en plus pouvoir ? Ou bien celle de Carla Bruni, en première partie, interprétant de sa voix brûlante, avec une dédicace "spéciale seins paires", __Fernande__ ? Ho oui, on dit "heureux comme dieu en France", mais c'est bien grâce à nos petites gauloiseries, sûrement ?

Et puis le Père Noël voulait quelque chose de rare, et puis de vraiment hilarant pour vous, car je crois qu'il vous aime bien. Alors il vous a mis en ligne une photo de moi gosse. Je sais pas où il a été dégotter cette horreur, mais rien ne lui est impossible. Un gars qui ramone toutes les cheminées du monde en une nuit, vous pensez ?? En tout cas, ça l'a mis en joie, je sais pas si c'était la fatigue, ou les nerfs, mais il arrêtait plus de rigoler...

Alors allez-y vous aussi, explosez, moquez-vous, ne vous retenez surtout pas, c'est un coup à attraper un ulcère ou une hernie !

mardi 25 décembre 2007

ManouFoie gras poêlé au vinaigre balsamique





Ingrédients

- 2 ou 3 volailles d’envergure
- 1 litre de vinaigre balsamique
- 1 pitbull
- 1 plaque vitro céramique et 1 évier sur lesquels on peut compter
- 1 bac à glaçons

Recette

Chercher les volailles d’envergure. Eviter le genre sénateur ou préfet, qui n’ont certes pas besoin d’être gavées (bien que cela constitue un avantage de poids) mais qui font souffrir leur système digestif. Estourbir prestement les volailles avant d’en récupérer les foies. D’où l’expression « Avoir les foies ».

Courir à vive allure car les volailles d’envergure, malheureusement pour vous, sont souvent accompagnées. Heureusement pour vous, elles sont rarement accompagnées de piétaille courageuse. Avoir quand même en tête que la piétaille dispose de relations. Les brigades à quotas pourraient avoir vent de la chose. D’où l’expression « Brise Hortefeux ».

Vous arrivez devant chez vous, poursuivi par quelques teigneux persévérants. Jetez leur les foies au visage le temps d’ouvrir la porte. Récupérez les foies et refermez la porte. Un infernal cri de douleur se fait entendre. Deux bras sont coincés dans la porte. Sifflez. Terminator, votre pitbull attitré se jette sur les menottes et entreprend une dissection aussi méticuleuse que bruyante. D’où l’expression « Il n’est de bonne compagnie qui ne se quitte ».

Vous pouvez vaquer à la préparation de votre recette. Assurez-vous avant tout de la fidélité de votre matériel. Effleurez la plaque vitro-céramique du doigt pour vérifier qu’elle ne vient pas de s’éteindre. De même, examinez votre évier qui doit être sec. Lavez les foies à l’eau claire et dites-vous bien une chose. « Une chose ». D’où l’expression « Qu’on se le dise ».

Prenez les foies à pleines mains et nettoyez-vous les aisselles avec. Découpez ensuite les foies en fines lamelles. Si vous ne pouvez vous en servir de lacets, faites revenir les lamelles très doucement dans une poêle. Souvenez-vous que le vinaigre balsamique est resté dans le coffre de votre voiture malgré toutes vos incitations à plus de compréhension. Descendez au garage pour le récupérer. Neutralisez la bouteille et remerciez le ciel que personne ne vous l’ai chipée. D’où l’expression « Fais confiance à Dieu, mais ferme ta voiture à clé ».

Sortez du feu les lamelles de foie gras. Disposez-les dans un bac à glaçons (vide). Recouvrez le tout du litre de vinaigre balsamique. Servez tiède entre le dessert et le café. D’où l’expression « L’hermine, c’est tout blanc avec le bout de la queue noir alors que le ramoneur, c’est tout noir avec une grande échelle sur le dos ».

Suggestions

- Je m’assure de la coopération du vinaigre balsamique en lui promettant une visite à Dysneyland PARIS.
- Il est possible de remplacer « Il n’est de bonne compagnie qui ne se quitte » par « Ce qui n’est ni fait ni à faire doit être fait » mais pas par « Nul n'est prophète en son pays».


Du fin fond des Pyrénées je vous souhaite un ... Noël !

vendredi 21 décembre 2007

BofStreets of Paris

Depuis que je vis dans le sud, j'ai simplifié la chronologie des saisons : dès que les touristes arrivent, c'est l'été.
L'été commence à pâques, et les vacances de la toussaint achevées, c'est l'hiver. Simple.

L'hiver j'ai du temps libre, des bribes de semaine que je peux meubler par des balades. J'aime me balader à Paris, jamais j'y vivrai, faut pas déconner, mais y marcher des journées entières, je m'en lasse pas.

De passage début décembre, j'avais juste eu le temps d'y choper une crève monstrueuse, merci les gars.
J'y suis retourné lundi, histoire d'à mon tour disséminer le virus, bien fait.

Lundi, j'avais rendez-vous avec un rêve de gosse, voir en vrai le E street band. Après Springsteen tout seul avec guitare et harmonica, je voulais vraiment les découvrir avant que l'âge, l'arthrose et alzheimer n'aient fait trop de dégâts. J'ai pas été déçu, et mes oreilles non plus. Si c'est ça vieillir, je signe de suite.

Là-haut, j'ai aussi aperçu un groupe de blacks hilares se faire prendre en photo devant un musée tout neuf, découvert en vrai la mère de Norman Bates, vu des lions tristes sur la pelouse de Reuilly, et traversé un sous-marin.

Ça change un peu de mon village, faut admettre.

J'ai vécu aussi un phénomène étrange : gare Saint-Lazare, vers 18h, règne une agitation frénétique en apparence, mais ordonnée malgré tout. Car si les gens courent et se croisent en tous sens comme des électrons libres, les heurts sont inexistants. Jusqu'à l'apparition d'un électron sudiste perdu au milieu de la foule : là, ça dérape, collisions et ricochets, l'anarchie apparait.

Note à moi même : prévoir une pile à bœufs pour le prochain séjour.

samedi 15 décembre 2007

ManouPaires


















mardi 11 décembre 2007

BofPapillon rouge

Aujourd'hui m'a pris comme une envie de buzzer, si si, moi aussi à mon age je n'étais pas à l'abri.

Noël approche, c'est avéré. A la façon dont mes yeux mes oreilles et ma boite à lettres sont abreuvés de messages visant à m'endetter sur trois générations, ça se rapprocherait même de plus en plus. Surenchère dans le high tech, la tendance s'accélère d'année en année. J'ai donné, et je donnerais surement encore (papa nikonoël tu m'inventes un bridge 18/300 2.8 constant stabilisé tropicalisé antichoc gros comme un paquet de camel avec des images comme un F6, merci).

Sauf que cette année, je régresse, je fais dans la décroissance de noël. Cette année, j'offre des livres.
Pas original hein, je suis d'accord. Mais j'ai récemment découvert une petite maison d'édition, deux ingénieurs en biologie (la dame a un diplôme d'œnologue pour les saoulfifres que ça intéresse) qui se sont totalement reconvertis, pour faire partager des livres axés essentiellement sur la culture et le patrimoine du languedoc roussillon, avec incursions dans un sud plus général.

Le dernier sorti porte sur le petit bâti, vous savez, ces trucs en pierre qu'on croise en campagne ou même en ville, plus ou moins en état, dont on devine encore parfois la fonction désormais rendue obsolète par le progrès. Y a une expression qui dit "tout coule de source", bé dans des temps plus anciens, c'était pas gagné pour que la source arrive à la maison. Puits, canaux, fontaines, lavoirs.....c'était le fruit de travaux parfois titanesques, ceux qui ont déjà manié la pioche rien qu'une journée durant me comprendront. C'était aussi pensé, réfléchi, et validé par l'usage. Moi je suis un nostalgique compulsif alors j'aime bien, et cerise sur le sunday de l'époque, c'était beau, car la pierre, taillée ou juste empilée, ça reste le summum de l'art maçonnesque. Y a des photos, des explications, des anecdotes, tout ça clair et limpide, ça se lit ou ça se feuillette, et ça permet de passer un bon moment. Ah, et ça se découvre là, pour les ceusses que ça intéresse :

cliquez ici

Raaah, ça soulage.

mercredi 5 décembre 2007

ManouEspaces

















1 2 >