Blogborygmes

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lundi 28 novembre 2005

Saoul-FifreLes hommes sont de Mars, les femmes de Vénus.

Voici un exemple de premier choix que l'on doit a un professeur d'anglais d'une université américaine.

Aujourd'hui nous expérimenterons un nouvel exercice appelé "l'histoire en tandem". C'est assez simple. Chaque personne fera groupe avec la personne assise a sa droite. Un de vous ecrira le premier paragraphe d'une histoire courte. Son partenaire lira ce paragraphe et rajoutera un paragraphe à l'histoire. La première ajoutera alors un troisieme paragraphe et ainsi de suite. Souvenez vous de vous relire et de relire ce qu'a fait l'autre afin de conserver une histoire cohérente. Vous n'avez absolument pas le droit de parler ou de communiquer ce que vous voulez que votre partenaire écrive sur le papier. L'histoire est finie quand les deux s'accordent sur le fait de dire qu'ils ont trouvé leur conclusion.

Ce qui suit a été écrit par deux de mes élèves de cours d'anglais : Rebecca - nom de famille effacé - et Jim - nom de famille effacé

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samedi 26 novembre 2005

Saoul-FifreJean-Paul le pape

... ou "j'empale le pope" ? Voilà, c'est un contrepet, on inverse une partie des 2 mots, et c'est parti. C'est Eor Ar Bleizmor qui les a demandés, et je lui ai préparé une petite sélection. Comme il est breton, j'ai pris les blagues anticléricales du Canard Enchaîné. Il faut bien comprendre qu'une contrepèterie est obligatoirement vulgaire. Si ça ne parle pas de cul, c'est un jeu de mot, c'est une inversion de sons, c'est ce que vous voulez, mais pas un contrepet ! Bon, j'ai eu pitié de vous et j'ai écrit en majuscules les sonorités qu'il faut inverser.

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jeudi 24 novembre 2005

Saoul-FifrePrivée de quoi ?

Je ne tiens pas particulièrement à jeter du sable dans la belle machine bien huilée de la privatisation partielle d'EDF, mais avant de vous ruer pour acheter de leurs actions, enquerrez-vous du sérieux de la boite...qB^)

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mardi 22 novembre 2005

Saoul-FifreUne Quintaine d'œufs, s'il vous plaît ?

Nous sommes au 21 ième siècle après JC. Tout le pays est sous la coupe des scientistes, technocrates, laïques et autres athées. Tout le pays ? Non, car un petit village du centre de la France résiste encore et toujours à l'envahisseur rationaliste. Saoulfifre, notre envoyé spécial, était sur place et témoigne.

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mercredi 16 novembre 2005

Saoul-FifreNe dites pas à ma mère que je suis un fils de pute

Enfin une bonne nouvelle ! La pub ne rapporterait rien ! En ce qui me concerne, elle ne leur rapporte rien depuis longtemps : je n'achète JAMAIS une marque dont j'ai vu la pub à la télé. Bon, d'accord, j'ai pas la télé, mais vraiment, quand je la regarde chez quelqu'un d'autre, si ya quelque chose qui me gonfle, c'est bien les coupures et les attentes interminables devant des publicités mensongères.

Un sondage m'a étonné : on demandait aux gens s'ils seraient d'accord pour payer 5 € de plus leur redevance audiovisuelle (équivalent, selon le sondeur, aux recettes publicitaires), et ne plus avoir de pubs. Je sais pas s'ils n'ont pas compris la question ou quoi, mais 66 % des sondés ont répondu non ! 5 € / an pour n'avoir QUE des émissions, des films, des infos, et rien entre ! J'hallucine, il me semblerait que les chaînes privées mettraient illico la clé sous la porte, et bien non, 66 % des français préfèrent garder leurs 5 €, leur baril d'Omo, et pas les 2 barils sans marque, là, je suis sûr qu'ils mettent du Blanc de blancs dedans, moi je suis omophile et fidèle, et leurs petits films merdiques. Je reconnais qu'il y en a des rigolos et des biens faits, mais un gode en ivoire ciselé de la période Ming, c'est beau aussi, mais c'est quand même un gode. Gardons notre quand-à-soi et notre esprit critique.
Bon, j'aurais été sondeur, je serais passé à la question suivante :
-"Accepteriez-vous de payer 5 € pour qu'on ne vous SUPPRIME PAS la publicité ?"

Enfin, tout ceci n'est qu'un mauvais souvenir : l'argent investi dans la pub et l'argent jeté par les fenêtres, c'est kif-kif. Le temps qu'ils vérifient bien leurs chiffres, qu'ils constatent (de tactu) que les français zappent ou vont aux chiottes pendant les spots, avec un peu de chance nous n'aurons plus de pubs qu'avant et après les émissions pour mioches, qui eux, vu leur âge mental, resteront envers et contre tout d'excellents prescripteurs d'achat.

dimanche 13 novembre 2005

Tant-BourrinComment remplir un trou avec un frigo

C'est Twig qui nous a refilé, au Souf' et/ou à moi, le bâton merdouilleux du jeu du frigo il y a quelques jours (celui qui reçoit le bâton doit mettre en ligne la photo de l'intérieur de son frigo, avant de transmettre le bâton à trois autres). Mais après l'avoir maudite, elle et sa descendance jusqu'à la 43ème génération, je dois reconnaître aujourd'hui, malgré mon aversion pour les chaînes à la con, que c'est un bon moyen de remplir fastochement un billet quand on a un gros trou d'inspiration (pour le coup, je veux bien retirer une ou deux générations de malédiction)...

Voilà donc l'intérieur de mon frigo y compris la partie congélo (je ne fais pas les choses à moitié). Je ne ferai aucun commentaire sur son contenu. Vous pouvez commencer à décortiquer les détails et à préparer vos sarcasmes (je commence à bien vous connaître !)

En attendant, je vais au moins m'offrir le plaisir de gâcher le plaisir de trois d'entre vous, en refilant le bébé à Manou, Salomé et - oserai-je ? - Elisabeth (j'ai toujours rêvé de voir le frigo d'une intellecte !)...

samedi 12 novembre 2005

Saoul-FifreTout ludique, tout lu d'eux...

Tout lu de..., chez moi, ça ne veut pas dire que l'auteur est incontournable, que je le classe parmi les 10 1ers du siècle, ou que ceux qui ne l'ont pas lu sont définitivement ridicules... Non, ça veut dire que le premier livre m'a plu, que, puisque je gagnais, j'ai continué à miser, et qu'il ne m'a jamais déçu. C'est strictement personnel. Les auteurs que je considère comme des génies, il est rare que j'ai tout lu d'eux. Exemple : Erskine Caldwell. "La route au tabac", puis "Le petit arpent du bon dieu", m'ont flanqué un grand coup de massue derrière les oreilles, un des plus gros coups littéraires que j'aie jamais reçu. Donc j'ai continué, mais je n'ai plus jamais ressenti la même chose et j'ai fini par me lasser. Il a dû s'embourgeoiser, perdre sa "flamme"... ou moi la mienne, pour lui...

Bon, les anciens, les morts, voire les classiques.
Pierre Benoit. Je suis un fan. J'ai pas tout lu car Benoit, un stackanoviste de l'écriture, écrivait un livre par an. Et il est mort vieux. Mais j'en ai lu énormément, et dès que j'en trouve un nouveau, je l'achète, ce gars ne se trouve que dans les vide-greniers.
René Fallet. Je suis venu à lui par Brassens et les deux faisaient la paire, chacun dans son domaine. Un régal.
Franz Kafka. Bon c'est pas dur d'avoir tout lu, il détruisait ses pages au fur et à mesure qu'il les écrivait. On doit le peu que nous avons de lui à son non-exécuteur testamentaire, le meilleur des traîtres, puisqu'il a refusé d'exécuter les dernières volontés de Kafka, qui étaient de tout brûler ! Là oui, c'est un "incontournable" !
Jack London. Ha, là, beaucoup de déchets, mais tellement de feu, d'énergie, de générosité, que je me suis accroché. Faut dire qu'il écrivait toujours dans l'urgence, à la mitraillette, et bon..., mais que les perles sont pures !
Boris Vian. Il est mort jeune, aussi, ça aide... C'est le grand frère, il savait tout faire, il le faisait bien, et vite. La guerre n'était pas loin dans le dos et il fallait avaler goulûment l'air frais. Qui sait jusqu'à quand il y en aurait !
Henri Bosco. J'en ai parlé ailleurs Bosco, ce sont les racines patientes du lierre entre les pierres, l'homme dans sa légèreté comme dans sa dureté, c'est le refus du mensonge...
Jules Verne. Le formateur, le crocheteur d'esprit qui libère tous les possibles. Un scénariste hors pair de films dont nous étions les réalisateurs, acteurs, caméramens... Le souffle de l'aventure.
Raymond Queneau. La plupart des romans, mais surtout l'intégrale de ses poésies. Un grand du collège de pataphysique. Quand le matheux fait de la littérature, ça pulse (voir Tant-Bourrin)
John Fante. Tout n'a pas dû être traduit en français car ça fait pas bezef. Il était surtout scénariste pour hollywood, mais ses romans à moitié autobiographiques de petit immigré italien et de son père maçon sont hi-la-rants. Et devant son style, je bave en continuité.
Bernard Moitessier. Ce n'est pas un écrivain, c'est un marin, qui, à force de faire des tours autour du monde, a développé une philosophie mondialiste, mais pas dans le sens pervers. J'ai lu ses 4 livres q:^)

Ya les polars, je suis très roman noir, et quand une série me plaît, c'est sûr que tout y passe !

Jean-Claude Izzo. C'est un marseillais, mais il a fait une carrière nationale avant de décéder prématurément. Il parle de Marseille avec la langue de l'amour et avec lui, les politiciens véreux, les magouilleurs, en prennent pour leur grade. C'est aux sans-grades qu'il réservait sa chaleur.
Fred Vargas. C'est Mamascha d'oc, une de nos commentatrices (trop rare) qui nous l'a faite découvrir, à TB et à moi... Je considère qu'elle a révolutionné l'écriture du polar en travaillant et en donnant du corps à ses seconds rôles. Et elle torture la langue comme j'aime.
Frédéric H. Fajardie. Un ancien de mai 68 qui a le style le plus incisif et noir que je connaisse. Un chirurgien des phrases qui a le coup de scalpel précis et redoutable. Nostalgique de ses diamants très purs qui m'hypnotisaient, j'ai été déçu par "les foulards rouges", son dernier best-seller, qui l'a remis sur le devant de la scène. J'ai pris ça comme une auto-trahison, mais l'amour et la haine, hein ?
Pierre Magnan. C'est un auteur local (Manosque) mais très doué. Ses intrigues sont sympas et tordues à la fois. Il est très agréable à lire.
Robert Ludlum. Je n'en suis pas très fier, mais j'ai lu tous ses livres. Enfin, ses livres, je sais même pas si c'est lui qui les écrit, mais je considère que "La mémoire dans la peau" est le meilleur thriller que j'ai eu dans les mains. Et les autres n'étaient pas mal non plus. q;^)
Maurice Leblanc. Jeune, je me suis farci tous les Arsène Lupin. Et même plusieurs fois. Loin de moi l'idée de défendre becs et ongles la qualité littéraire du genre, mais le redresseur de tort, Zorro, Robin des bois, Zapatta, les bandits d'honneur, les cambrioleurs de perception, ça met de bonne humeur, on peut pas s'en empêcher ! Donna Léon. Ce n'est que la deuxième femme, ya quelque chose qui cloche, hein ? Elle habite à Venise et en parle admirablement. Ses intrigues sont un peu politiques, écolos, son commissaire est parfait et sa femme est extra. Des polars très dépaysants.

Reste Amin Maalouf, qui n'est ni mort, ni auteur de polar. Je le relis régulièrement car il nous parle d'une époque où les arabes, les juifs et les chrétiens vivaient en relative entente, en tout cas ensemble, tout autour de cette Méditerranée qui est notre mère, et qui doit pleurer toutes les larmes de son corps, de voir ainsi ses enfants se battre.

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