Blogborygmes

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mardi 31 décembre 2013

AndiamoNos vœux

Ben voui ! Traditionnellement, on vient bisouter les Demoiselles et serrer la paluche des mecs (y'en a des qui font le contraire, pas moi) !

Un peu sec pour les textes, j' ai commis deux ch'tiot crobards, un pour les Demoiselles, l'autre pour les Messieurs, enfin chacun choisira !

Galanterie oblige : pour vous Mesdemoiselles d'abord ! Un petit Corto et comme disait un Manouche : "si tu n'en veux pas, j'le r'mets dans ma roulotte".



Pas chiens les Blogbos, nous avons aussi pensé aux mecs !


BONNE ANNÉE À TOUS ET BONNE BOURRE !

Je reviens,nan mais z'avez vu le commentaire du BOSS Tant-Bourrin ? Tiens un copié-collé :

T'aurais pu ajouter un crobard de Rintintin pour les zoophiles !... Enfin, bon, j'dis ça, j'dis rien... :~)

Voilà ! Un mec qui PARAÎT bien, propre sur lui et tout... Et un penchant pervers ! Il voulait Rintintin, il ne me restait qu'un Rantanplan, ben... On f'ra avec hein ?

(ch'tiots crobards Andiamo pour Blogbo)

mardi 3 décembre 2013

OlivierFoutue pôrte !

Vu qu'ôl awot pas trouwé l'Ûdzène à la fouère cment i s'étint accordés, l'Prosper a pas traiñniaudé apeu ô s'est renvni vés lu pyus tôt qu'prévu. Ah, bah, pas mòyen d'rentrer dans la maijon, ôl 'tot feurmé djhô, la pôrte étot coincie ; sa feunne qu'étot ddans gueûlot, "Y'eûvre pyus ! Foutue pôrte ! Mas fais quitsouze, grand beurdin, va don qu'ri eune tavelle dans l'fornil !"

Un moment aprés, quand l'Prosper a foutu l'premî coup d'tavelle, la pôrte s'est euvrie d'un cop. Miñme les pôrtes d'l'armoîre apeu la croisée d'la tsambre s'étint euvri tot su, y faut crâre qu'ôl avot cogni cment y faut !

Y'avot fait un boucan d'tos les djabes, du cop l'Ûdzène que passot près d'itié l'a tseuffé : "Y va-ti l'Prosper, qui don qu'te tsâtre ? Nos t'entend dépeu le ptiet pont !"

Ô s'est approtsi du Prosper que lu a espyiqué la pôrte, la tavelle, tot. Quand l'Prosper lu a dmandé peurqua ôl étot pas à la fouère, l'Ûdzène l'a pris p'l'épaule apeu ô lu a dit : "Mas, Prosper, y'étot pas çhte smaiñne que nos dvins nos rtrouwer yavau, y'est la smaiñne que vint !" Tot ébeurdiné, le Prosper lu répyique : "Ah bah, dz'aros créju qu'y étot audzord'heu, dz'peurd la boule !"

La Glaudine qu'arrindzot son tsignon su l'seû d'la maijon a dit es hommes : "Prosper, dis-don à l'Ûdzène d'rentrer pyus avant, vos vez bin boîre eune ptiète goutte des cops, y va te rmette les idées en pyèce !"

"Ah, ma feunne, t'as oubyi d'éte béte !" qu'ô li répond l'Prosper, "rentre don pyus avant l'Ûdzène". L'Ûdzène s'est chité su la tsire quoî qu'ol avot oubyi son calot apeu ôl l'a fourré dans sa potse dvant que d'dère au Prosper : "Atsi bié mon gârs, un ptiet rmontant y pout pas faire de mau quand nous s'est dépensi deux heures de rang !" La Glaudine, tote souriante, étot bié de çt'avis. Et y'est le biénhureux Prosper, souriant de tos ses ragots qu'a aiju l'mot d'la fin, y'est bié normal vu qu'y'est l'maîte de maijon : "Ma, dz'me sus pas bié dépensi, la fouère y'est un laisi, mas dz'boiros bin eune ptiete goutte arri, histouère de me rmette la téte à l'endrot".



Traduction : Foutue porte !

Étant donné qu'il n'avait pas trouvé Eugène à la foire comme ils en étaient convenu, Prosper ne s'est pas attardé et il est retourné chez lui plus tôt que prévu. Ah, bah, pas moyen d'entrer dans la maison, il était "enfermé dehors", la porte était coincée ; sa femme qui était dedans gueulait, "Ça n'ouvre plus ! Foutue porte ! Mais fais quelque chose grand crétin, va donc chercher une barre de fer dans le fournil !"

Un moment après, quand Prosper a donné le premier coup de barre, la porte s'est ouverte d'un coup. Même les portes de l'armoire et la fenêtre de la chambre s'étaient ouvertes toutes seules, il faut croire qu'il avait cogné comme il faut !

Ça avait fait un boucan de tous les diables, du coup Eugène qui passait par là l'a interpellé. "Comment vas-tu Prosper, qu'est-ce que tu fabriques ? On t'entend depuis le petit pont !"

Il s'est approché de Prosper qui lui a expliqué la porte, la barre de fer, tout ! Quand Prosper lui a demandé pourquoi il n'était pas à la foire, Eugène l'a pris par l'épaule et lui a dit : "Mais, Prosper, ce n'était pas cette semaine que nous devions nous retrouver là-bas, c'est la semaine prochaine !" Un peu ahuri Prosper lui réplique : "Ah, bah, j'aurais cru que c'était aujourd'hui, je perds la boule !".

Claudine qui arrangeait son chignon sur le seuil de la maison a dit aux hommes: "Prosper, dis donc à Eugène d'entrer, vous allez bien boire une petite goutte des fois, ça va te remettre les idées en place !".

"Ah, ma femme, tu as oublié d'être bête !" qu'il lui répond, "entre donc Eugène". Eugène s'est assis sur la chaise où il avait oublié son béret et il l'a fourré dans sa poche avant de dire à Prosper : "Merci bien mon garçon, un petit remontant ça ne peut pas faire de mal quand on s'est dépensé deux heures d'affilé". Claudine, toute souriante, était bien de cet avis. Et c'est le bienheureux Prosper, souriant de tous ses chicots qui a eu le mot de la fin, ce qui est bien normal pour le maître de maison : "Moi, je ne me suis pas bien dépensé, la foire c'est un loisir, mais je boirais bien une petite goutte aussi, histoire de me remettre la tête à l'endroit".