Selon le Big-Boss (pas beaucoup), il vaut mieux faire un nouveau billet que de repétasser l’ancien. Dont Acte. Andy, tu peux retourner sur ta chaise longue….

La traduction :

Avis de dérupée dérapage, glissade incontrôlée J’avais menacé Mimik de le faire… Et bien c’est fait ! En faisant les à fonds les grands nettoyages dans le chenit bordel du cagnard de la remise, j’ai retrouvé une épéclée quantité de mots vaudois que je voulais pas mettre au ruclon en décharge, alors je vous les livre gratos. Mais en fait, c’est pas de ça que je veux causer, même si Bottoflens Village qui n’existe que dans l’imaginaire des Vaudois, mais tellement fort que j’ai du vérifier si oui ou non… ressemble au bouryon nombril du monde, je veux vous causer de pau-ésie.

Selon des avis circonstanciés, il semblerait que, selon la police, la fable de Lafontaine « le corbeau et le renard » soit dans les 10 poèmes les plus célèbres de la langue française. Selon les manifestants, elle serait détrônée par l’Internationale et Bella Ciao*, qui passent aussi largement avant les vers bellicistes de Rouget de l’Isle.

Cette célébrité fait un de ces chnabre Bruit, boucan, tapage dans les chaumines, elle est presque aussi importante que celle de la meuglante chanson, en version vachère à Clo-clo (Comme d’habitude), mais reste, néanmoins très nettement moins bon pour la crousille tirelire des héritiers du buveur d’eau.

Fort de ces constats, je me dis que tant qu’à aller foutimasser farfouiller, rechercher dans ce fourbi chenit, bordel, autant aller voir ce qu’ils ont déjà bracaillé fabriqué (de plus ou moins bonne façon, mais plutôt moins). Pour l’Internationale, j’ai rien dégoté trouvé, sauf une citation de « l’Internationale néo-libérale » de Marianne, mais le bout que j’ai zieuté regardé, c’était de la nioniotte. De la coffia…Oups, de la mauvaise qualité Pour la Marseillaise, la seule que je puisse reluquer c’est celle de Ferré. Ecoute voir voir plus loin que c’est pas de la bedoume Femme niaise, stupide cette modà-là Dame de bonne prestance. :

Toutes tentatives dérobatoires devenant vaines, je me suis donc rué sur le rimaillage de Jean-Jean et j’y ai trouvé quelques perles. Vous me connaissez…. Moi, si un tiolu un gaillard pas forcément futé a boratté foutimassé pour moi, je ne vais pas bringuer faire une embrouille pour lui laisser la place. D’autant plus que ces bofiauds tobets… rhem simplets n’ont même pas signé leur batoillage… Bavardage, par extension leurs écrits

J’ai déjà espliqué que les vaudois ont l’âme pauétique. Mais si tu as été bercé trop près du mur Sans explication, l’expression s’est bien exportée ou que tu as besoin de te secouer la comprenette, regarde voir Il ne s’agit pas là d’un pléonasme, puisque le Vaudois n’a aucun problème à t’interpeller en te disant « écoute-voir » ou « Goûte-voir ça » Ben oui, les Belges ont des problèmes entre savoir et pouvoir et pour les Vaudois, c’est l’usage du verbe voir qui est parfois incompréhensible mes poètes de légendes-1.

Un Vaudois à la plume fleurie (comme seul sait le faire le Pays de Vaud, et de bien belle façon) n’a pas tant ouatassé Hésiter, ne pas prendre parti que ça et entre une envolée lyrique sur les Diablerets et un pastiche sarcastique sur ces Pique-Meurons voleurs de mûres de Genevois, il a pondu une version vaudoise de c’t’histoire.

  • Wouais, ben pour Bella Ciao, c’est pas parce que c’est en italien que ça compte pas et que même si les Ritals sont tous passés par Marseille et qu’il leur en est resté un petit rien dans le sens de la dismisura, ça vaut quand même.…

Comme que comme De toutes façons y a rien à faire la potte la gueule, c’est bien mon droit de caresser mio Cugino dans le sens du poil…. Et puis, tout le bien que ça me fait d’écouter Bella Ciao ne nuit à personne… Surtout que je suis partageur… Et que la youtzeuse chanteuse n'est pas une feignole femme, meuf, mais pris de façon péjorative.

Sur le commentaire à Susucre :

Si tu as l'acouet L’envie, l’allant, l’énergie pour barjaquer converser, vas y, chenoille! Pandoure.. Euh chenapan, en version unisexe et sympathique pas besoin de faire la bringue, tu y foutimasses sans frouiller tricher, personne ne t'allongera une agnafe gifle si tu bèdes rater, louper, ne pas réussir. Gros becs Bisous

Le Bof avait rouscailler qu’il aurait voulu la version à Germaine... Une version germanique du croasseux :

Le corbeau et le renard (version suisse allemande)

Herrn Korback sur l'apfelbaum perché,
tenait dans son bekre un schapzikre.
Herrn Renard, par l'gschtank alléché,
lui dit d'un petit air lustikre:
" Ah Grützi wohl, Herrn Doktor Korbo
Que vous êtes sehrcholi et wunderschön also
Donner wett, si chez vous chanter la youtz,
Comme le plumage il est also gut,
Vous êtes le Führer des Vögels d'Oberland.
Aussitôt, le Korbo, quand ces mots il hécoute,
pour faire le Männerchor tout seul,
oubliant sa fromzique,
ouvre toute grande son gueule.
Le renard tient le stückr' et dit:
"Pauvre Staufifre, apprends que le flatteur,
pour vivre sur le dos des Dummkopf, il connaître un truc;
Cette leçon vaut bien un petit Schapzikre-Stükr.
Le Korbac fut viel beaucoup surpris;
mais comme il était Pernois, il n'a pas encore compris.

Explicatif :
apfelbaum – pommier
schabziger – fromage de Glaris auprès duquel le vieux Lille passe pour du mascarpone.
Staufifre – suisse allemand (synonyme : Bourbine, schteupeutz.
Les Bernois ont la réputation d’être lent à la comprenette…