Blogborygmes

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lundi 20 août 2012

celestineLe syndrome de Stendhal

Bon, alors, exceptionnellement, et à la démande yénérale, je fais mes premiers pas de pigiste sur la planète Blogbo.

Je suis moultement impressionnée ! Ca devait arriver, depuis le temps que je vois tourner le vaisseau du Capitaine TB autour de ma céleste auberge, (ce qui ne produit un effet comique que si on traduit en anglais le second mot) il était écrit qu’un jour, je serais aspirée par le sillage magnético-galactique dudit vaisseau. Bref, me voilà admise provisoirement dans un aréopage choisi, bien que constitué, aux dires de certains, de brutes avinées, mais admise à l’essai seulement. Genre CDD, Contrat Dubitatif du Début. Je sens bien vos yeux braqués sur moi comme des traders sur leurs courbes du cac40, à l’affût de la faille…(ne cherchez pas, il n’y a pas de contrepèterie)

Alors de quoi qu’elle va nous causer, Célestoche, vous dites-vous, impatients et la bave aux lèvres, rapport au titre nébuleux avec lequel elle pense nous accrocher. Elle va nous la jouer médical, ou littéraire, ou les deux (malheur !) et il y en a qui vont décrocher direct. Mauvaise pioche, elle va nous pondre un truc dégoulinant de chiantitude, genre thèse de quatrième année de psychologie kantienne appliquée.

Rassurez-vous, et détendez-vous, je vais simplement vous parler de ma mort. Enfin, de la façon dont je voudrais, plus tard, bien plus tard, le plus tard possible (et même à la grande rigueur, jamais, comme disait le grand Georges, mais il paraîtrait que ce choix-là n’est pas au catalogue) la façon, dis-je, dont je voudrais quitter cette vallée de larmes. Voilà. Je voudrais mourir du syndrome de Stendhal.

Kesako ? dubitatez-vous derechef. J’explique. Il paraîtrait que devant la beauté implacable de certaines œuvres d’art, certains touristes soient pris d’un malaise violent et subit, sueurs froides, palpitations, hallucinations, vertiges, comme subjugués par l’émotion artistique, et qu’ils puissent péter une durite et se retrouver les pieds devant en deux-deux. Vous imaginez ? Vous vous organisez un petit vouikinde en namoureux à Florence, et là, devant le David de Michel-Ange, et sous les yeux exophtalmés de votre dulciné(e) vous êtes pris d’apoplexie, et vous avalez votre extrait de naissance en même temps que votre sandwich frites-salade-poulet. Et pof. Vous êtes mort, comme ça, pulvérisé en trois minutes par l’implacable beauté de l’art. C’est pas d’la balle, ça ? De quoi donner une vraie légitimité à l’expression « une belle mort », le plus moche pourtant des cadavres exquis…

Il paraîtrait, toujours d’après monsieur Wiki, pédiatre, que c’est Stendhal himself qui aurait éprouvé et décrit le syndrome pour la première fois, dans une de ses chroniques de voyage. D’où le nom.

Remarquez, il existerait déjà, selon moi-même, une variante du syndrome, qui a été popularisée par Félix Faure, le grand président de la République bien connu pour avoir expiré dans les bras de sa belle maîtresse, et ce pendant un acte que les esprits bien pensants et les culs-pincés de l’époque s’acharnèrent à dissimuler sous des euphémismes ampoulés.

On peut raisonnablement supposer que la rotondité naturelle des callipyges fesses de la dame provoqua chez notre homme d’état un choc de même nature que s’il avait succombé devant la Vénus de Milo comme un touriste de base. D’autant qu’en plus, elle était pourvue de bras, sa dame, et qu’elle n’était pas de marbre, de toute évidence. En attendant, « syndrome de Stendhal », ça a tout de même plus de classe que « collapsus post-coïtal » …

Je me plais à souligner ici, par ce parallèle hardi, que certains corps humains mâles ou femelles méritent amplement la dénomination d’œuvres d’art, devant lesquels l’émotion peut atteindre un certain paroxysme somatique, et déclencher toute une série de symptômes pouvant mener jusqu’à l’extrême les fonctions vitales. Et je ne suis pas médecin. D’aucun voudra bien me corriger si je dis une c…bêtise.

Enfin, d’une manière ou d’une autre, vous l’avez compris, je ne demande pas grand-chose pour ma disparition lointaine. Je voudrais juste, si c’était possible, et dans la grande bonté de la Providence, de Jéhovah, Vichnou ou Brahmapoutre, ou n’importe lequel des webmasters célestes, je voudrais simplement… mourir de bonheur. Et je crois, sans vouloir me vanter outre mesure, que je présente des prédispositions.

dimanche 5 août 2012

AndiamoLes baigneuses

C’est l’été… C’est l’été ? Ah bon, c’est l’été ! Ici à Paris il fallait nous le dire, biscotte c’est pas TOP…

Compensation, nous avons consommé très peu d’eau, la pelouse et les fleurs vont bien… La lavande aussi , oui il y a de la lavande à Paris, demandez à Saoul-Fifre.

Je suis allé au bord de la mer, en Normandie, de courageux baigneurs avaient viré les phoques et péter la glace afin de se baigner. Courageux pingouins ! Votre serviteur ne les a même pas applaudis, pas facile avec les mains dans les poches.

Je me baladais au bord de l’eau, et je songeais aux baigneuses, pratiquement tous les peintres les ont couché sur la toile, Renoir, Matisse, Courbet, Picasso, Dufy, Cézanne etc…

Et je me suis fait la réflexion suivante : comment les tenues de bains ont-elles évoluées ?

Des premiers bains de mer à nos jours et pourquoi ne pas anticiper ?

Bien sûr ce sont les vacances, j’ai crayonné quelques ch’tiots crobards, tranquillou en dilettante, pas trop chiadés. Mais quand je vois le PEU d’enthousiasme de mes coblogueurs (ormis Tant-Bourrin… SLURP, SLURP) HEIN ?

Tout d’abord une tenue des années vingt




Une autre : les années soixante dix, la libération, ces Dames se libèrent, exposent leurs jolies formes, merci Mesdames, mille mercis….




De nos jours… Pudeur ou je ne fais pas comme Maman ?




Enfin j’ai anticipé…. Les années 2020 ?




Avant c’était :

-Ah les nibars !

Ce sera :

-Allah akbar !

(ch'tiots crobards Andiamo pour blogbo juillet 2012)