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mardi 27 juin 2006

Tant-BourrinBoîtes

Grand Corps Malade a été pour moi une révélation. Une révélation parce qu'il a prouvé que la seule force des mots pouvait pallier l'absence de mélodie chantée. S'en chanter, il enchante.

Et ça ne peut que donner des idées à ceux qui n'ont pas été, comme moi, gâtés par la nature du côté des facultés vocales...

J'ai donc tenté moi aussi de faire un slam. Mais autant vous prévenir tout de suite, le résultat est loin d'atteindre le niveau de Grand Corps Malade : ma voix est beaucoup moins grave et moins bien placée, la prise de son est calamiteuse (mais je n'allais quand même pas acheter un studio d'enregistrement pour ça, hein), est mon articulation est poussive par endroit (mais à la douzième prise, je commençais à en avoir un chouia assez)...

Même si le vrai slam se fait seul dans des salles minuscules à deux mètres du public et sans le moindre artifice, j'ai, pour cet enregistrement trois pièces (désolé, je n'habite pas en studio), décidé de mettre un accompagnement musical, comme l'a d'ailleurs fait Grand Corps Malade sur son album.

En l'occurrence, l'accompagnement musical est la Gymnopédie n°2 d'Erik Satie. Les connaisseurs noteront d'ailleurs que j'ai allongé le morceau avec un discret copier/coller pour l'adapter à la longueur de mon texte.

Bien, ceci étant dit, il ne vous reste plus qu'à écouter... Attention, morceau déconseillé aux dépressifs !




Tant-Bourrin - Boîtes

(Paroles : Tant-Bourrin / Musique : Erik Satie)



[Edit de 2010] : un réenregistrement de ce morceau, de bien meilleure qualité, peut être écouté ici...

mercredi 21 juin 2006

Tant-BourrinLe journal d'un footeux


Samedi 22 avril :

Sale défaite ce soir. L'équipe était pourtant bien en place, on tenait solidement le match nul à l'extérieur, jusqu'à ce que Michael fasse cette putain de passe molle en retrait à notre gardien. Il n'avait pas vu l'attaquant adverse qui a intercepté le ballon et nous l'a planté dans les filets. Shit ! J'en suis encore vert, je vais mal dormir cette nuit.


Samedi 29 avril :

Ce soir, on a joué le leader du championnat, et toute l'équipe s'est sorti les tripes pour faire un résultat. Enfin, presque toute l'équipe : Michael ne semblait toujours pas à l'aise en défense, sûrement encore sous le coup de sa bourde de samedi dernier. Moi, j'ai bien tenu mon côté droit et l'équipe, globalement, n'a pas à rougir de sa prestation. Même si Youssef a crucifié notre propre gardien de la tête en voulant dégager en corner. Merde, on n'est franchement pas vernis en ce moment !


Mardi 2 mai :

Incident à l'entraînement aujourd'hui : Youssef a failli me démonter la jambe en me taclant avec un peu trop d'enthousiasme. Comme je lui faisait vertement remarquer que ce n'était qu'un match d'entraînement, j'ai remarqué Goran et Jérôme qui se marraient en douce. Putain, l'ambiance se dégrade dans le club. Va falloir que le coach reprenne sérieusement les choses en main !


Samedi 6 mai :

Ce soir, il fallait absolument faire quelque chose à l'extérieur après nos deux dernières contre-performances, au moins ramener un point, surtout que nos adversaires naviguaient dans le ventre mou du championnat et étaient donc prenables. Patatras, on est repartis avec trois pions dans la valise ! Faut dire que notre milieu de terrain était plutôt aux abonnés absents, ce soir ! C'était la journée "portes ouvertes" ! Et vu que le seul but que Viktor, notre avant-centre, a réussi à planter était dans notre propres filets sur un de ses rares replis défensifs, c'est sûr qu'on ne risquait pas gagner... Cette équipe se barre décidément en couille ! A ce train-là, il va bientôt falloir songer à éviter la relégation !


Dimanche 7 mai :

Je pensais que le coach recadrerait les choses au décrassage ce matin en poussant une bonne gueulante. Au lieu de ça, il était tout sourire et nous a dit que bof, tout cela n'était pas grave, tant qu'on a la santé, hein ! Ça devient carrément dreamland... Va vraiment falloir qu'on s'arrache samedi prochain, on reçoit le dernier du championnat et on n'a pas le droit de perdre !


Vendredi 12 mai :

Bizarre, le journal de ce matin : la page des sports semblerait presque avoir été écrite par le club des supporters de nos adversaires de demain tant elle est partiale et chante leurs louanges. Ce n'est pas exactement l'idée que je me faisais de la presse locale. A croire qu'ils souhaitent même notre défaite...


Samedi 13 mai :

Quelle soirée de merde ! Encore perdu ! Je me suis pourtant défoncé sur mon côté droit : j'ai servi deux caviars à Viktor, mais il a fait deux frappes de poussin asthmatique trente mètres à côté des cages, le sourire aux lèvres. Steph, au moins, a une frappe de mule. Dommage qu'il n'ait su la dégainer que dans nos propres filets, ça devient une sale habitude ! Mais ce qui a été moins habituel, c'est qu'au lieu de se prendre la tête à deux mains après ça, il a arraché son maillot de joie pour le faire tournoyer au-dessus de sa tête... et que dessous, il portait le maillot de l'équipe adverse ! J'en suis resté bouche bée, mais tout le monde semblait trouver ça normal. Si c'est ça le football de haut niveau, je sens que je vais me convertir au tricot, moi !


Dimanche 14 mai :

Décrassage ce matin. Le coach semblait ravi de notre défaite de la veille et a même félicité Steph pour son but contre notre camp. Puis il nous a donné ses consignes pour le prochain match. Il nous propose de jouer en 1-2-7 ! Cette tactique résolument tournée vers l'offensive est certes louable (bien que nos avants passent en ce moment plus de temps à chercher des trèfles à quatre feuilles dans la pelouse qu'à attaquer), mais je me vois mal tenir la défense à moi tout seul. Je m'en suis ouvert au coach, qui m'a rabroué vertement. Il m'a rappelé que c'est lui qui avait la charge de cette équipe et que si ça ne me plaisait pas, je pouvais me mettre sur le marché des transferts. Au train où vont les choses, ça ne va pas peut-être pas tarder !


Samedi 20 mai :

Soirée cauchemardesque. Evidemment, en jouant seul en défense, je ne pouvait pas arrêter toutes les attaques adverses. Je me suis démené comme un malade, mais ils ont réussi à nous en mettre sept au fond des filets. Le pire, c'est que j'ai plusieurs fois vu mes coéquipiers applaudir les actions de nos adversaires. Sans compter que sur les sept buts, cinq ont été inscrits sur des passes décisives de notre part. En plus, Lamine m'a presque niqué la cheville en me taclant alors que j'avais le ballon. Il s'est excusé en prétendant qu'il m'avait confondu avec un adversaire. Le fait que nos adversaires jouaient en rouge vif et nous en blanc semble fragiliser quelque peu cette excuse. C'est vraiment n'importe nawak !


Jeudi 25 mai :

Le coach nous a confirmé la tactique du jeu en 1-2-7 pour le prochain match. Je n'ai plus osé rien dire, de peur de me faire souffler dans les bronches. Mais j'ai vraiment eu du mal à garder mon calme quand il a annoncé qu'il titularisait dans l'équipe deux minimes, trois poussins, le jardinier du stade et le président d'honneur des white hair devils (un club de supporters du troisième âge)...


Samedi 27 mai :

Je suis à bout. Je ne comprends plus rien. Tout cela me dépasse. J'ai passé ma soirée à essayer de colmater les brèches. J'ai eu l'impression de jouer seul contre 21. J'ai renoncé à compter les passes à l'adversaire et les buts contre notre camp. Le stade entier applaudissait la moindre action de nos opposants et me sifflait copieusement à chaque fois que j'essayais de sauver les meubles en défense, chose d'autant plus surprenante que l'on était censés jouer à domicile ! J'ai même vu Youssef sortir en plein match un fanion aux couleurs adverses et réclamer un but sur l'air des lampions... Et il a été servi : je pense que cela faisait longtemps qu'une équipe n'avait pas perdu sur le score de 17 à zéro en championnat. C'est pas bon pour notre goal average, ça. Et pourtant, j'en avais des crampes dans les jambes tant j'ai couru ce soir pour éviter un désastre plus grand encore... Je ne comprends vraiment plus ce qui se passe, j'ai l'impression d'être passé dans la quatrième dimension... Tout cela me fait peur !


Vendredi 2 juin :

Causerie de veille de match ce matin avec le coach. C'est la dernière rencontre de la saison et l'on a tellement dégringolé dans le classement qu'une défaite nous condamnerait à la relégation. J'espérais sans trop y croire que, la situation devenant sérieuse, le discours de l'entraîneur en ferait autant. Au contraire, il a achevé de me traumatiser : il veut désormais que l'on joue en 1-0-9. Michael devra jouer les yeux bandés, Youssef et Goran à cloche-pied, Steph à reculons et Viktor sur les mains. Je n'en peux plus, j'ai envie de pleurer... Au secours !


Samedi 3 juin :

Match décisif. Au coup d'envoi, je me sentais mal. Très très mal. Et puis dès la troisième minute, j'ai stoppé une attaque adverse. J'ai d'abord songé à relancer vers mes neuf attaquants, mais je me suis aperçu en levant les yeux qu'ils avaient tous revêtu le maillot de l'autre équipe. Alors, je me suis retourné vers mon gardien et je lui ai fait une passe en retrait.

En pleine lucarne.

C'est fou comme je me sens bien depuis !

dimanche 18 juin 2006

Tant-BourrinLa coupe du monde de foot, c'est bien...

...mais si on pensait à la prochaîne coupe du monde de blog ?

En exclusivité mondiale, j'ai l'honneur de vous présenter le futur tout nouveau maillot de l'équipe Blogborygmes pour cette prestigieuse compétition. Voici le modèle "Tant-Bourrin", 100% polyester ClimaCool, logo et blason brodés, disponible en trois tailles dans la boutique Blogborygmes pour la modique somme de 149,90€ (paiement par carte bleue acceptés).



Heu... oui, j'allais oublier : il existe également un modèle "Saoul-Fifre", 100% toile de sac à patates, vomissure et boue incrustées, disponible uniquement en taille XXL pour la somme de 9€95 (frais de porc inclus).



Allez qui ?
Allez Blogborygmes !

samedi 17 juin 2006

Saoul-FifreSeconde couche

Ho bé alors, si Tant-Bourrin s'est mis en service minimum , grève du zèle, balayettage de raclures de fonds de tiroirs et publication sans vergogne aucune de listings traficotés à la clearsteam, je vais pas me mettre à ramer comme ce frappadingue d'Alain Bombard, à m'en faire des cals ! Moi aussi, j'ai eu une dure journée (non, c'est pas là qu'il faut rire q:-() ! Ya pas que les fonctionnaires et assimilés qui sont débordés de taf... q:-D Oui, c'est là, vous pouvez vous esclaffer, lâchez-vous, y en a qu'ont peur de rien d'aller se chercher des excuses aussi mahousses et dures à avaler !

Enfin, voilà mon listing à moi. Mais comme je ne peux me résoudre au nivellement par le bas dépourvu de toute fierté prôné par mon con d'blogueur, heu, mon co-blogueur, je n'oublie pas la cerise sur le gâteau : le petit dessin illustratif, griffonné dans la marge du carnet Rhodia à petits carreaux, à côté du texte !

Hein, c'est pas du service public responsable, ça ? À l'écoute des attentes des lecteurs, et fidèle au poste ? Profitez-en, ça va pas durer !

Une chouette et un hibou
Une mouette un caribou

Une vache et un bœuf
Une tache sur un œuf

Une chienne et un chat
Un garenne et un rat

Un tatou et un toucan
un coucou un caïman

Un tigre un canasson
Une grive un hérisson

Un canari un escargot
Une fourmi et un moineau

Un piège et un fusil
Un beefsteack le permis

Une trayeuse électrique
Du foin des coups de trique

Du ronron dans sa pâtée
Un bâton pour le taper

La selle et le jockey
La carotte le tiercé

vendredi 16 juin 2006

Tant-BourrinPépie appétit

Encore un vieux (et très mauvais) texte de chanson que j'avais dû remettre dans ma culotte, faute de preneurs (pas fous !). Mais comme je suis à l'agonie côté taf et que je n'ai pas le temps d'écrire des billets dignes de ce nom, je n'ai aucun scrupule : je vous le ressors ! ;~)


Tarte à l'oignon
Bloody Mary
Boeuf bourguignon
Cocktail de fruits

Château Margaux
Couscous royal
Veau Marengo
Eau minérale

Quiche lorraine
Thé à la menthe
Vin de Touraine
Ile flottante

Veuve Clicquot
Nids d'hirondelle
Lait de coco
Choux de Bruxelles

Café au lait
Choux à la crème
Petit salé
Château Ychem

Saint-Emilion
Marrons glacés
Filet mignon
Pouilly Fuissé

Côte de porc
Salsepareille
Vin de Cahors
Nougat au miel

Sole meunière
Chocolat chaud
Pousse-rapière
Fonds d'artichauts

A vous chanter ces quelques vers peu poétiques
Je sais que je prête le flanc à la critique
Mais désormais on pourra dire avec raison
Qu'il y a à boire et à manger dans mes chansons

jeudi 15 juin 2006

Saoul-FifrePapeete Ooli

Non, ce n'est pas du tahitien. C'est la condition sine qua non pour devenir le compagnon d'une belle jeune femme intelligente et drole, qui se reconnaîtra si ça l'amuse.

Alors là, je dis : "Halte au feu !". J'en connais qui sont prêts à de gros efforts sur eux-mêmes pour se voir octroyer le droit de lui faire les plus inimaginables cochonneries, à son corps demandant, mais la barre est trop haute, sur ce coup ! Ils demandent des explications. À part se nourrir de cailloux, même en évitant le régime "spécial pétomane" (un cocktail détonant fayots / choux / topinambours), tous les aliments sont fermentescibles et DOIVENT fermenter pour être assimilés par le corps. D'où production de gaz qui sortent obligatoirement par voie basse ou haute. S'ils sortent par les côtés, consultez sans plus attendre votre médecin référent.

En tous les cas, d'une manière ou d'une autre, ces gaz s'évacueront ! Vous aurez beau vous faire greffer un sphincter avec serrure Fichet 3 points en titane inox, vous n'y gagnerez qu'une belle aérophagie dite "des frères Montgolfier", et les gaz finiront par se frayer une échappatoire vers l'extérieur, d'autant plus nauséabonde que le trajet aura été long et impraticable.

Mon conseil est donc le suivant : laissez les vivre ! Laissez couler, filer... Conservez-leur leur fraîcheur primesautière, leur légèreté aérienne, la liberté d'exhalaison sans laquelle toute félicité sanitaire est utopique. Évitez-vous les intestins noués, les constipations, les maux de têtes, les ulcères, les hernies...

Et pétez ! Pétaradez, pestilez, pétaudez à votre aise... Débarrassez-vous le plus souvent possible de ces éthers délétères. Pétez abondamment, pétez fréquemment, pétez bruyamment, pétulez, pétillez, vous gagnerez en espérance supplémentaire de vie ce que vous perdrez en considération sociale !

Et vous, les citadelles à gagner, les forteresses à prendre, à pénétrer, à envahir, à submerger, à inonder, à fouiller ... sous conditions ? Allez, que les critères de sélection soient sévères, durs et sans pitié, et l'épreuve, à l'aune du but à atteindre ! Une bonne ville se mérite. Où est le dragon à occire, la fleur à cueillir en haut du glacier, le cheval sauvage à rendre doux comme un agneau ?

Sur la route de votre cœur, rien ne devra, ne pourra leur faire peur.

Mais par pitié, laissez-les aller là où leurs vents les poussent ! [1]

Notes

[1] 4 pages hilarantes dans un forum

mardi 13 juin 2006

Saoul-FifreRoulette russe

100 kilos

50 ans

25 dents

Du 12 degrés 5

Calibre 6,35

3ième coup

Porté en terre 1 jour et 1/2 plus tard

Bourré les 3/4 du temps

Rien d'étonnant...

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