Blogborygmes

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jeudi 21 février 2008

Tant-BourrinMon prochain album (8)

Cela va faire bientôt un an que je vous annonce la sortie imminente de mon prochain album et, je le sens bien, vous commencez à me regarder d'un sale oeil et à vous demander si je ne me foutrais pas un peu de votre gueule. Ce n'est certes pas l'envie qui m'en manquerait, vue la dite gueule, mais soyons clair : je vais de déveine en scoumoune et j'ai dû repartir par six fois de zéro, face aux moues sceptiques que j'ai cru déceler sur vos faces bovines et aux langues de putes médisantes qui font rien qu'à dire que ce que je fais ressemble à des tas d'autres trucs obscurs et inconnus.

Et pourtant...

Pourtant, qu'elle était rock et méchamment couillue, ma première maquette !... Sûrement trop, hélas, pour des neuneus un public lambda comme vous, qui n'apprécie que la soupe tiède et formatée...

Pourtant, qu'elle était puissante et enlevée, ma seconde maquette ! Hélas, sûrement trop puissante pour vos sonotones réglés sur la position "Tino Rossi". Non, ce qu'il vous fallait, c'était du mainstream, du chamallow sonore...

Pourtant, qu'elle était lascive et dansante, ma troisième maquette ! Je pensais tenir là un tube mondial, mais je n'ai recueilli que des bâillements d'hippopotames. Faire danser des hippopotames un public aussi sclérosé que vous, c'est carrément mission impossible : j'aurais plus vite fais d'apprendre à danser à des cailloux !

Pourtant, qu'elle était profonde et émouvante, ma quatrième maquette ! Trop profonde sûrement, hélas ! J'aurais dû me douter que vous n'aviez pas l'âme de spéléologues ! Des paroles aussi finement ciselées pour des oreilles aussi bouchées à la cire que les vôtres, c'était vraiment de la confiture donnée aux cochons...

Pourtant, qu'elle était sauvage et ambiguë, ma cinquième maquette ! Trop sûrement pour de vieux croûtons conformistes un grand public qui ne comprend décidément pas grand chose à l'Art avec un grand "A"...

Pourtant, qu'elle était psychédélique et diététique, ma sixième maquette ! Trop hélas, apparemment, pour des gros lourds dans votre genre qui n'apprécient que la musique fast-food...

Je pensais avoir enfin trouvé la bonne formule avec ma dernière maquette : rock et rauque à la fois, mais suffisamment beauf attitude en même temps pour flatter les couillons acheteurs potentiels de mon prochain CD que vous êtes dans le sens du poil. Hélas, la tiédeur de vos réactions m'ont vite fait comprendre que j'avais encore surévalué vos capacités d'écoute et la hauteur de vos goûts musicaux.

Bref, à cause de vous, le planning de ma carrière artistique prend du retard et je vous exècre.

Mais comme ma plus belle histoire d'amour, c'est vous et les billets de banques que vous allez dépenser pour acheter par millions mon futur CD, je me dois d'affiner mon produit oeuvre jusqu'à ce qu'elle touche des gogos son public.

J'ai donc passé ma dernière maquette à la broyeuse (qui a d'ailleurs explosé, vu qu'elle n'était destinée qu'à broyer du papier) et j'ai décidé de tout reprendre à zéro.

Et puisque vos oreilles ne savent apprécier que de la mélasse sonore, eh bien j'ai décidé de vous faire bouffer sucré jusqu'à satelliser vos tests urinaires : j'ai pris ma plus belle voix (celle des dimanches), j'ai fait un slow langoureux, ajouté des choeurs suaves et, ce coup-ci, je suis sûr que vous aller craquer complètement ! A moi la gloire et les brouzoufs qui vont avec !

Je vous offre le titre-phare de mon prochain album en exclusivité mondiale. Ecoutez-moi ça ! C'est la voix des anges, non ?




Cliquez sur l'image pour voir la pochette en grand


Tant-Bourrin - Au lit, zou !


Au lit, zou ! Il est neuf heures du soir
Au lit, zou ! Il est déjà bien tard
Au lit, zou ! Prends ton doudou
J'te fais un p'tit bisou
Et tu vas faire dodo, mon p'tit bibou

Au lit, zou ! Il est est onze heures du soir
Au lit, zou ! Il est vraiment très tard
Quoi ? Tu veux encore
Un verre d'eau ?
Tu viens d'en boire douze !
Arrête de faire le fou
Bisou et au lit, zou !

Au lit, zou ! Il est deux heures du mat'
Ça me rend fou ! J'vais virer psychopathe !
Tu veux faire pipi
Et lire Oui-Oui ?
Cette fois, je suis à bout !
Va au lit ou
Sinon j'me fais hara-kirikou

Allez au lit, zou !

(Téléchargeable directement ici)


Heu... attendez... on me glisse quelque chose dans l'oreillette... Non ??? Je n'arrive pas à y croire ! Il paraîtrait (j'emploie bien évidemment le conditionnel, vue l'énormité de cette affirmation), selon des sources bien informées qui me veulent du bien (des langues de putes, oui !), qu'il y aurait peut-être une très légère ressemblance avec ceci...

Alors là, moi je dis stop ! Halte à la médisance ! Une telle mauvaise fois, ça me laisse sans voix !

mardi 5 février 2008

Saoul-FifreCarla

Andiamo nous a gentiment dessiné Carla. Comme il dit : "Mieux vaut tout de même sauter sur elle, plutôt que sur une MINE !"

Calune m'a demandé cet été, et comment peut-on refuser quelque chose à Calune, moi je n'y arrive pas, en tout cas, une interprétation de la magnifique chanson de Jean Ferrat l'Amour est cerise

Mais ya des petits trucs qui me déplaisent dans les paroles, sans que je puisse vraiment dire quoi, je sais pas, un côté trop travaillé à fond ou pas assez bien léché, vous voyez, ma gêne est floue et j'ai du mal à l'argumenter ? Toujours est-il que, n'osant bien sûr pas toucher à un seul mot écrit par le maître, j'ai choisi la dure voie de tout changer, de tout envoyer valser.

Le bon dieu me le pardonne, je suis un voyou.

Ses bretell's sont mises
Sa ceinture, bouclée
Boutonne ta chemise :
On voit tes nénés
L'amour est sottise
Le travail, pressé
Vraiment tu l'épuises
Faut qu’il aille bosser

De colère, tu trembles
De le voir tout mou
Tu trouves son membre
Au dessous de tout
Même dans ta bouche
Il reste piteux
Normal que tu louches
Vers tant d'autres queues

Pour te voir éteinte
Il est prêt à tout :
Te rendre enceinte
Pratiquer l'vaudou
Ne porte pas plainte
Les flics, il connait
Une bonne verveine-menthe
Saura te calmer.

Tu deviendras ronde
T'auras des envies
De fraises en Novembre
Mais plus de son vit
Que tes draps s'inondent
Car dans son ennui
Ton petit immonde
appuie ta vessie.

Allez, sans rancune
Il va à l'Elysée
Gagner plus de thunes
Rentrer plus usé
Taper dans ta lune
Là, faut plus rêver
Tu sais ses lacunes
Il va t’épouser

Ses bretell's sont mises
Sa ceinture bouclée
Boutonne ta chemise :
On voit tes nénés
L'amour est sottise
Le travail pressé
Vraiment tu l'épuises
Faut qu’il aille bosser !

Et pour les réclamations sur la qualité de l'interprète, adressez-vous à Calune et à sa Calunette, les vraies coupables !

vendredi 1 février 2008

Tant-BourrinLe blogbodico (5)

Vous l'avez déjà compris à la lecture du titre du billet : j'ai replongé dans l'enfer du Blogbodico. Après m'être crâmé par plaisir la santé en écrivant les tomes un, deux, trois et quatre, voilà que, dans le stress de l'urgence de pondre mon billet du jour, l'envie irrépressible d'en griller un cinquième m'a saisi.

Il faut dire que je m'amuse tellement à forger ces mots nouveaux que je n'arrive pas à m'en lasser, même si je sais que je risque à terme de choper un cancer du cerveau à cause de cette sale manie.

Dites, ça existe, les patchs anti-Blogbodico ?

Des psychopatchs, en quelque sorte ?




Accordéontologie : (n.f.) Règles et devoir qui régissent une profession, susceptibles de s'adapter toutefois aux circonstances et intérêts en jeu. La belle déontologie des journalistes est devenue de l'accordéontologie après un coup de fil de l'Elysée au directeur du journal. Elle est retombée comme un soufflet !


Amourroïde : (n.f.) Varice des veines de l'anus consécutives à une pratique abusive de la sodomie. - Ce soir, je me sens en pleine forme, je vais te faire goûter de ma bombe H ! - Heu, non, désolée, ça sera plutôt de la préparation H pour moi : j'ai des amourroïdes.


Bathyscafetière : (n.f.) Cafetière produisant un café très concentré et permettant de remonter à la surface les personnes mal réveillées, encore en plongée dans les grandes profondeurs nocturnes. Punaise ! Ce matin, j'avais la tête dans le cul. Il m'a fallu une bathyscafetière pour m'en sortir !


Bibiothèque : (n.f.) Edifice destiné à recevoir une collection d'objets et de photos à vocation narcissique. Bienvenue dans ma bibiothèque : voici mes dents de lait, puis des mèches de mes cheveux recueillies à différents âges, puis une collection de mes meilleures rognures d'ongle. Et dans la salle suivante, vous allez pouvoir admirer mes plus belles déjections... (syn. : l'ego-land)


Cache-noisettes : (n.m.) Sous-vêtement masculin de taille très réduite destiné à masquer le strict minimum. L'équivalent féminin du cache-noisettes est le masque-à-ras.


Castring : (n.m. angl.) Ensemble des acteurs et actrices jouant dans un film pornographique. Par extension, test d'évaluation visant à sélectionner des acteurs et actrices pour un film pornographique. Allez, à poil, montre-nous un peu tes fesses ! Quoi ? Tu ne savais pas que c'était pour un castring ? Arrête, la ficelle est un peu grosse !


Cérhumaine : (adj.) Qualifie une personne à l'écoute des autres, bien que souffrant d'un problème d'audition. Mamie est très cérhumaine : gentille, mais dure de la feuille !


Colloquinte : (n.f.) Accès de toux violent survenant pendant un colloque, généralement au moment le plus intéressant d'un exposé. Une grosse colloquinte est souvent suivie d'une colloration rouge du visage.


Conquéquette : (n.f.) Personne du sexe opposé que l'on a séduite dans le seul et unique but de pratiquer l'acte sexuel. Nota bene : si les rapports sont homosexuels, on parle alors plutôt de con-con ou de noeud-noeud.


Coucouroucoucou niet : (loc.) Interjection exprimant une exaspération à l'écoute de chansons d'amour langoureuses et autres roucoulades. Coucouroucoucou niet ! Eteins-moi cette radio, ça me les brise !


Crottinette : (n.f.) Jouet d'enfant consistant en une planchette montée sur deux roues et dont l'utilisation par les parents finit généralement en vol plané après un dérapage sur une déjection canine. (syn. : pas-tout-net)


Diarrhéopage : (n.m.) Réunion de gens savants qui dégoisent pendant des heures et des heures leur diarrhée verbale. Punaise, je me suis tapé cinq heures de réunion hier. Un vrai diarrhéopage ! Qu'est-ce que je me suis fais chier !


Excaliburnes : (n. propre) Burnes légendaires encastrées dans la roche que seul le jeune Artorthur réussit à arracher à la tenaille, ce qui fit de lui le Roi des bourreaux et des tortionnaires.


Founambule : (n.m.) Homme allant de conquêtes féminines en conquêtes féminines. Les gynécologues sont parfois, par abus de langage, considérés comme des founambules.


Hiérarchierie : (n.f.) Organisation sociale qui fait que chaque individu est subordonné à un autre qui le fait profondément chier. La hiérarchierie est souvent l'un des constituants essentiels des diarrhéopages (voir ce mot).


Maltouffe : (n.f.) Toison pubienne féminine infestée de morpions. José Beau-Vit combat sans relâche le fast-foutre et la maltouffe.


Merlancolique : (n.f.) Diarrhée provoquée par une consommation excessive de poisson. J'ai connu un maquereau qui a dû se recycler : les morues lui filaient une putain de merlancolique chronique.


Précis-pisse : (n.m.) Jeu typiquement masculin consistant a essayer d'atteindre une mouche en plein vol alors qu'on urine aux toilettes. Y'a de la pisse partout dans les chiottes ! Quel est l'enfant de salaud qui s'est lancé dans le précis-pisse ?


TeeBee r'nâcle ! : (interj.) Juron courant chez les lecteurs québécois de Blogborygmes, exprimant un vif mécontentement. TeeBee r'nâcle ! C'maudit criss de Souf' a incor pondu un cré mardeux billet sur son ostie de câlice de saint-ciboère de truie !


Trompétomane : (n.m.) Amateur d'instruments à vents. Le trompétomane, après avoir goûté aux flageolets, s'essaya aux trompettes sonores.


Urino-pharyngite : (n.f.) Infection urinaire pouvant s'étendre jusqu'au pharynx chez les personnes qui ont les boules. Peace ! Peace ! Tu n'as que ce mot-là à la bouche ! Tu vas finir par choper une urino-pharyngite !