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mercredi 23 avril 2008

Tant-BourrinLe blogbodico (6)

Vous avez apprécié la saison 1 ? Aimé la saison 2 ? Adoré la saison 3 ? Eu le coup de foudre pour la saison 4 ? Joui sur la saison 5 ?

Alors peut-être allez-vous vous enfiler sans trop de difficulter la saison 6 que voilou, que voilà. De toute façon, je suis en vacances depuis aujourd'hui et déjà quasiment sur le départ, donc vous n'aurez rien d'autre, na !

Et comme l'approche des vacances n'est pas une période propice à la masturbation intellectuelle prolongée, la série est plus courte cette fois-ci que les autres fois. Mais de toute façon, à ce qu'il paraît, ce n'est pas la longueur qui compte, hein ? :~)




Anticipassion : (n.f.) Passion amoureuse que l'on sent poindre entre deux personnages, malgré tout ce qui les sépare, bien avant la fin du film. Ça sent l'anticipassion, cette histoire : vise plutôt les pré-tensions qu'il a dans le bas-ventre !


Bull-doseur : (n.m.) Dispositif fixé sur le goulot d'une bouteille permettant de doser le Pastis chez les très gros buveurs. Ô fatche de con ! Olive, t'appelles ça un Pastis ? Enlève-moi donc ce doseur pour Parisiens et mets-y le bull-doseur à la place ! (syn. : over-doseur)


Calbutagaz : (n.m.) Caleçon chauffé au butane permettant d'affronter les grands froids. Suite à l'explosion accidentelle d'un calbutagaz, les astronautes de la station spatiale ont pu observer une paire de couilles ensanglantée en orbite terrestre.


Coccysmographe : (n.m.) Instrument servant à enregistrer les tremblements de cul. Hier, j'ai fait péter le coccysmographe de Ginette : un séisme anal d'intensité 9 sur l'échelle de Michter !


Cuttereux : (n.m.) Personne armée d'un cutter pour se défendre des autres, voire les attaquer. De quoi ? Tu me traites de bouseux ? T'as pas l'air de réaliser que tu causes à un cuttereux, toi !


Gastrologie : (n.f.) Prédiction de l'avenir par observation des vomissures et des selles molles. Elisabeth Téchier est une des plus célèbres gastrologues. Paronyme : Castrologie (science de la fidélité)


Kroniquer : (v.t.) Se livrer à un acte sexuel sous l'emprise de la bière. Hier au soir, j'étais complètement bourré et j'ai voulu kroniquer mon doberman. Eh bien, je peux t'assurer que ça a été une kronique sportive !


Niquéfaction : (n.f.) Sécrétions vaginales très abondantes chez certaines femmes pendant l'acte sexuel. La Ginette, elle est chaude comme la braise : l'autre soir, elle est entrée en niquéfaction pendant qu'on baisait, et il a fallu faire une déclaration de dégât des eaux avec le voisin du dessous.


Pantabruellique : (adj. généralement féminin, vieilli) Fanatique de Patrick Bruel, toujours accrochée à son pantalon. La groupie pantabruellique avait enfin atteint son but et fini dans le lit de son idôle, mais la déception fut immense, qui résonna dans son cri de désespoir : "pas triiiiiiiiiiiiique !"


Papatinette : (n.f.) Récipient destiné à recueillir les matières fécales paternelles - Tant-Bourriquet, je t'ai déjà dit de te servir de la tinette de Trotro que l'on t'a achetée, pas de la mienne ! - J'aime pas la Trotrotinette, je préfère la papatinette !


Récouillem : (n.m.) Messe des morts donnée lors de l'andropause. Récouillem aeternam dona eis, Domine, et luxuram perpetuam luceat eis. (Missa pro glaouis defunctis - extrait)


Sainte-Ethique : (n.f.) Principes déontologiques sacrés invoqués par les entreprises sous forme de chartes. La Sainte-Ethique des entreprises est souvent très artificielle.

vendredi 11 avril 2008

Tant-BourrinMon prochain album (9)

Je vous le dis tout net : j'en ai assez !

Oui, j'en ai plus qu'assez de vos goûts de chiotte votre manque d'enthousiasme vis-à-vis de mes maquettes pour mon prochain album.

Après de nombreux enregistrements pétant le feu (, , , , , et itou) mais vite éteints par l'extincteur de votre froideur, je pensais pourtant avoir trouvé la formule magique avec ma dernière maquette : de la bonne guimauve bien sirupeuse à souhait, apte à se mélanger sans heurt au cérumen qui obstrue - hermétiquement selon toute apparence - vos conduits auditifs empoussiérés. Mais hélas, vos réactions glaciales m'ont conduit à faire une petite partie de ball-trap avec le CD de cette dernière prise studio.

Et là, je me suis dit "halte-là" ! Ne suis-je point en train de me fourvoyer en essayant de flatter les couillons le grand public dans le sens du poil ? Je sais bien qu'il faut faire la pute d'infimes concessions lorsque l'on vise à atteindre le grand nombre et à refourguer des millions de CD, mais ne suis-je pas allé trop loin dans mes premiers essais ? Est-ce que les gros boeufs lecteurs de Blogborygmes, échantillon hélas tristement représentatif de la masse grouillante des décérébrés qui achètent de la soupe musicalo-commerciale sans intérêt, méritent que je cherche à leur plaire à tout prix ?

La réponse est bien évidemment "non", uniquement dans la mesure où cela ne risque pas d'affecter les chiffres de vente de mon prochain CD. Mais je suis convaincu qu'en restant moi-même, qu'en cessant d'être politiquement correct, qu'en refusant de travestir mon moi profond pour vous séduire, qu'en mettant les doigts dans le nez et en crachant ma bile à la gueule de la société, ça pourrait le faire. Et puis, de toute façon, y'a quasiment plus que ça que je n'ai pas essayé.

Bref, j'ai laissé tomber mon smocking de scène pour une tenue plus seyante, abandonné mes escarpins vernis pour une paire de rangers, oublié ma raie gominée pour une coiffure plus décoiffante, renoncé aux "mais je vous en prie, mon cher" au profit de "fuck off, asshole" plus tranchants.

Me voilà désormais paré d'un look qui déchire grave la mort de sa race. Croyez-moi, ça va faire mal !



Bien imprégné de mon nouvel état d'esprit punk et de Champomy, je suis donc retourné en studio, bien décidé à tout destroyer, local et matos compris.

Bon, évidemment, j'ai été un peu freiné par le fait que le studio d'enregistrement en question était le studio de mon pote Paulot et que les consoles d'enregistrement se réduisaient à son ordinateur personnel (oui, je sais, c'est le seul producteur que j'ai pu trouver, mais bientôt les grandes majors du disque viendront me bouffer dans la main, c'est moi qui vous le dis). A mon premier graffiti "anarchy in Bourrinville" au crayon à papier sur la tapisserie, Paulot m'a sauté sur la râble en me disant "eh, oh, t'es gentil, mais tes saloperies, tu les fais ailleurs que chez moi" et en m'obligeant à tout gommer. Je me suis donc tenu à carreau par la suite (Paulot est beaucoup plus costaud que moi), mais l'esprit y était quand même, hein...

Pour ce qui est de l'inspiration, le déclic est venu quand Paulot, après le calendos, m'a glissé : "dis donc, t'aurais pas un peu forci, toi ? Tu devrais mettre en pratique ce que tu chantais y'a pas si longtemps, hein !"

Et là, paf ! L'idée de génie ! Je fis un gros doigt d'honneur à Paulot, histoire qu'il se mêle de ses oignons et pour rester dans l'esprit punk (en attendant toutefois que Paulot ait le dos tourné : punk mais pas fou) et, décidant qu'il n'y avait que les imbéciles qui ne changeaient pas d'avis, j'écrivais dans l'instant ce qui deviendra assurément un tube interplanétaire, l'hymne de toute une génération imbue de provocation et de défiance.

Et comme je ne suis pas chien, je vous fais profiter à la fois de cet enregistrement et de la pochette de mon prochain album. Ecoutez-moi ça, les vieux babas ! Ça défrise les bouclettes, hein ?




Cliquez sur l'image pour voir la pochette en grand


Tant-Bourrin - God save the couenne


God save the couenne
Les big macs, les lasagnes
Le régime number one
C'est bananes !

God save the couenne
Les lipides, j'en suis fan
Et y'a plus de futal
A ma taille

Plus que c'est gras, plus que c'est délice
Plus que c'est gras et plus que ça glisse
Et y'a plus d'futal, plus d'futal
Plus d'futal pour moi

God save the couenne
Les matières grasses
Faut que ça baigne
Dans l'huile

God save the couenne
Et Maïté rules the world
Et à table, man
J'suis un vrai éboueur

Oh God save la friture
God save saindoux et graillon
J'suis en communion
Avec la nourriture

Mais mettre un futal devient un supplice
Faut être à plusieurs, faut s'y mettre à dix
Les coutures explosent en feu d'artifice
Et crac le futal, mon futal

God save the couenne
Les matières grasses
Faut que ça baigne
Dans l'huile

God save the couenne
Les matières grasses
Et y'a plus de futal
A ma taille

No futal, no futal
No futal for you
No futal, no futal
No futal for me

No futal, no futal
No futal for you
No futal, no futal
No futal for you

(Téléchargeable directement ici)


Hein ?... Pardon ?... Non, ça ne va quand même pas recommencer ???... Des mauvaises langues (même pas piercées) me sussurent à l'oreille que tout cela ressemblerait peut-être de façon quasi subliminale à ceci...

Alors là, une telle mauvaise foi, ça me fout véner grave ! Je sens que je vais tout destroyer à grands coups de rangers, moi !

...enfin, quand Paulot sera parti. Il est costaud, Paulot.

samedi 5 avril 2008

Saoul-FifreOasis

Je crève
Ma gourde est restée vide
Tout là-bas sur ta piste
Je rêve
Tu es là devant moi
Mais tu t'envoles en volutes
Et je chute.

Oasis
Je t'attends
Dans les sables
Mourant.

Ton vent
Il m'assoiffe et m'obsède
Et me fait tomber à genoux
Ton vent
Je lui tordrais le cou
Si je n'étais à bout.

Oasis
Je t'attends
Dans les sables
Mourant.

Je t'aime
Comme une fiancée lointaine
Que je n'aurais pas connue
Je t'aime
Tes photos étaient belles
Mais tu n'es pas venue.

Oasis
Dans le vent
Je pense à toi souvent.