Depuis not’ mariage
C’est pas l’paradis
Je fais le ménage
J’ai plus un radis

Sans cesse tu me souffles
Bien fort dans les bronches
J’me prends tes pantoufles
En travers d’la tronche

T’as une couche de crasse
Epaisse comme la main
Tu tires plus la chasse
Ça sent le purin

Tu bois mon pinard
Salis la moquette
Me traites de connard
Et m’cognes sur la tête

Mais tout ça n’est vraiment rien
Je m’en accommodais bien
Mais t’as commis l’irréparable...

Il fallait pas
Non surtout pas
T’épiler les sourcils

Tout est foutu
T’aurais pas dû
T’épiler les sourcils

Tout c’que j’aimais
Tout c’qui m’plaisait
C’était tes gros sourcils

Voilà pourquoi
J’suis en émoi
Tu n’as plus de sourcils

Depuis notre mariage
Je vis un enfer
C’est un vrai carnage
Je n’sais plus quoi faire

J’suis tout pustuleux
Couvert de pans’ments
Depuis qu’t’as mis l’feu
A l’appartement

Y’a tout qui s’écroule
Dans notre maison
J’ai les nerfs en boule
Je pleure sans raison

Même nos voisins
Deviennent dépressifs
Car tes cris porcins
Leur hérissent les tifs

Mais tout ça n’est vraiment rien
Je m’en accommodais bien
Mais t’as commis l’irréparable...

Il fallait pas
Non surtout pas
T’épiler les sourcils

Tout est foutu
T’aurais pas dû
T’épiler les sourcils

Tout c’que j’aimais
Tout c’qui m’plaisait
C’était tes gros sourcils

Voilà pourquoi
J’suis en émoi
Tu n’as plus de sourcils

Oh c’en est trop
J’ai le coeur gros
Où sont tes beaux sourcils ?

J’en pouvais plus
J’t’ai faite cocue
A cause de tes sourcils

J’ai une maîtresse
Qui s’fait des tresses
Dans ses sourcils

Qui s’fait des tresses
Dans ses sourcils
Et c’est joli !




Bon, oui, je sais, j'avoue : ce texte de chanson est d'une finesse comparable à celle d'un tronc de baobab centenaire. C'est une vieillerie que j'ai exhumée pour pallier un manque de temps/d'inspiration. Et si ça ne vous plaît pas, vous n'aurez rien d'autre. Non mais !

Et je devance vos questions : non, ce n'est pas autobiographique ! :~)