La mort joue lentement une marche funèbre,
Les os des doigts cliquettent sur les touches de l'orgue,
Pour donner le tempo, se choquent les vertèbres
Et son corps sous le drap s'agite, plein de morgue.
La sombre mélodie sonne lugubrement
Le long des longs couloirs de faïence bleuâtre,
Jointe aux âpres odeurs de ce froid bâtiment :
L'institut Médico-légal numéro quatre...