Connaissez-vous une situation plus jouissive que de voir un connard, la bouche en cul de poule, toquer timidement à la porte de votre burlingue pour vous implorer de venir à son secours ? Non ? Moi si : c’est voir Martin Crogouillon agir ainsi. Parce que là, avec le Crogouillon (dit « le contrepet ambulant »), ce n’est pas à un connard que j’ai affaire, c’est à un champion toute catégorie du neurone valétudinaire ! Le parfait trouduc (contrairement au prince Phillip qui, lui, est un true duc), un emmerdeur en chie majeur, un emplâtre (de Paris), un morbaque en complet-veston, un abruti de troisième (il n’a jamais pu passer en seconde, en encore moins en première) doté d’un encéphalogramme si plat qu’il ferait passer Jane Birkin pour Lolo Ferrari (paix à son mamelon !), un adipeux gluant qui, alors que la Grèce est en crise économique, passe son temps à économiser sa graisse. Bref, vous aurez compris que je ne le porte pas particulièrement dans mon cœur, ne serait-ce que parce que mon palpitant n’a rien d’une grue de manutention.

Or donc, voilà que mon charmant voisin de bureau, responsable du service achats et fournitures, la mine penaude et déconfite d’un canard, vient me souhaiter le bonjour, lui qui d’ordinaire m’ignore avec morgue. Vous me direz, avoir de la morgue quand on bosse chez Charnier & Co., leader mondial des pompes funèbres, c’est avoir l'esprit d'entreprise !

- Heu… Salut, Lagravelle ! Tu vas bien ?

STOP !

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