J'avais rarement vu ça, rendez-vous compte, il pleut quasiment tous les jours depuis trois semaines par ici.

Heureusement, les orages ont le bon goût d'attendre l'après-midi pour éclater, ça nous laisse un peu de marge pour bricoler. Mais l'orage, lui, quand il pète au secours, c'est pas pour rigoler.

Les cerises apprécient moyennement,



...et je songe à acheter une barque, la vue que j'ai depuis ma cuisine étant bien moins réconfortante que celle qu'on a pu découvrir ici même depuis les chiottes à Saoul-Fifre.



Saoul-Fifre, d'ailleurs, j'ai une pensée émue pour toi, faire du foin dans ces conditions-là, c'est la migraine assurée... Alors la photo qui va bien pour te réconforter.



Vé, dans le même dossier de vacances percheronnes, un autre truc sympa, devrait plaire à Andiamo celle-là : c'est un banc de coupe motorisé. Dans un temps pas si lointain, c'était pas l'arbre qui venait à la scierie, mais l'inverse. Le proprio de la machine se déplaçait de ferme en ferme, et découpait aux mesures demandées. Celle-ci a été restaurée par une scierie locale, juste pour le plaisir de la faire fonctionner les fins de semaine, dans les fêtes locales.



Mardi, j'ai fait un saut en Italie, San Remo c'est pas si loin, et j'avais envie d'étudier le collègue transalpin dans son biotope, histoire de lui piquer quelques idées.



J'ai rien piqué, mais j'ai redécouvert la conduite à l'italienne : grosso modo comme la portugaise, sauf qu'on respecte parfois les stops et un peu les feux rouges. Les deux lascars qui régissaient le parking, ça fleurait bon la chasse au pigeon. J'ai pas eu de remords de partir sans payer.

Y avait déjà des beaux bolets, et j'ai aperçu des pêches toutes plates. Comme les pastèques carrées, je subodore une manipulation pour mieux les empiler, j'enquête et je vous tiens au courant. Le poisson était triste, et y a rien de plus triste que du poisson triste, vendu dans une halle triste. J'ai eu une pensée émue pour celui encore rigide, brillant, l'œil vif, vendu dans la rue à Palerme, enveloppé dans du papier journal.

Tombé aussi sur une sortie d'église, oui, l'Italien est encore croyant, et même le mardi, y a foule à la sortie. Le plus marrant étant le nuage de fumée qui s'élève aussitôt du parvis.

Pour le tabac y a, mais pour la foi je sais pas, on peut y mettre un patch ?