Blogborygmes

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dimanche 19 novembre 2017

AndiamoQuand on grandit... Tout rapetisse !

La première fois que j'ai constaté ce curieux phénomène, c'est lorsque l'un de mes petits fils que j'emmenais jouer dans un parc situé près de chez moi...

C'était un garçon plein de vie, sportif, intrépide, il aimait courir, et appréciait plus particulièrement des modules en béton peints de jolies couleurs, ces modules lui servaient de rochers d'escalade. Il s'en est payé des parties, escaladant, sautant, courant comme un fou sous l'œil un peu inquiet du Papi, mais je n'intervenais que rarement, il fallait bien qu'il se défoule !

Et puis un jour il avait dix huit ans environ, nous sommes allés nous promener dans ce parc, il était devenu un grand et beau jeune homme, voyant les modules il m'a déclaré de sa voix d'homme :

- Mais dis voir ils ont changé les modules Papi ? Je me souviens qu'ils étaient bien plus grands !

- Tu sais mon grand ai je répondu, le béton ne grandit ni ne rapetisse, par contre toi, tu as pris pas mal de centimètres !

Plus tard une de mes petites fillottes, m'a confronté au même phénomène.

Je l'appelais "le petit bois" c'était lui faire beauoup d'honneur à ce boqueteau planté là au bout de ma rue, une vingtaine de bouleaux fièrement dressés sur un carré de quinze mètres de côté. Et puis avouez que planter des bouleaux dans une banlieue bouffée par le chômage... Hein ?

Je traversais le petit bois chaque fois que je gardais ma petite fillotte, nous allions acheter la sacro sainte baguette quotidienne. Je la revois encore du haut de ses trois ans, serrant fort ma main, quand nous arrivions face au petit sentier qui serpentait entre les arbres, elle chantait :

- Nananou (pour promenons nous) dans les bois

Pendant que le loup n'y est pas ...

L'automne arrivant elle ramassait les feuilles jaunies afin d'en faire un bouquet "pour Mamie", qui ravie les mettait aussitôt dans un petit vase.

Et puis un jour alors que nous arrivions devant l'immense piste forêstière (un quinzaine de mètres tout de même) elle me déclare du haut de ses trois ans :

- Papi aujourd'hui je traverse le petit bois toute seule, attends moi à l'autre bout !

Bien vite je contourne le bosquet, trente secondes plus tard je suis posté à l'autre bout du chemin, alors, fièrement, bravant les multiples dangers d'une pareille aventure, elle a traversé seule le Mato Grosso, la forêt primaire du Gabon, affronté les anacondas, les gorilles, ainsi que le redoutable jaguar !

Papi l'attendait bras ouverts, et ma petite bonne femme encore émue par son exploit m'a déclaré : "t'as vu Papi je suis grande maintenant", en levant les bras au ciel.

Je suis repassé une fois avec elle devant ce bosquet...

- Mais il était bien plus grand autrefois Papi ?

- Non ma chérie, il n'a pas rapetissé, par contre tu as grandi !

Ma puce a vingt ans aujourd'hui, elle est à Sydney pour ses études, elle y restera un an et demi, c'est long pour un Papi un an et demi !

mercredi 1 novembre 2017

BlutchLa céleste colline

Comme expliqué il y a peu, le symposium au pays de Tsipras ayant connu pas mal de défections techniques aqua et aérophobes,

(Voir : http://blogborygmes.free.fr/blog/index.php/?q=serifos)

Une session de rattrapage des recalés du ferry (ben oui, ce n’était pas le bac d’Escartefigues qui nous amena à Sérifos.) eut lieu en août et en pays Diois sous le haut patronage de Fée Lestine. Elle fut plus terrienne et caillouteuse (la session, pas la Fée) et il fallut à la fois des dents au cul et une dose certaine d’abnégation pour assumer les grimpettes... C'était d'ailleurs le point commun avec la session de printemps.

Ont donc répondus à l’appel des cimes :

Célestine sans sa bouée canard, mais avec Gertrude.

Saoul Fifre et Margotte qui décidément préfère les airbags au parachute en mohair.

Scherlokine et votre séviceur …Rheum ! votre serviteur (mais il y a des limites) qui ne craignant rien, pas même que le ciel leur tombe sur la tête, ont cumulé les deux symposia.

Françoise était excusée pour cause de family-sitter.

Andiamo n’est pas venu, car il n’a pas voulu compromettre l’intégrité de ses mocassins milanais dont les semelles de cuir ne supportent pas d’autre contact que le moelleux de l’asphalte.

Ayant eu l’audace et la témérité de vous narrer le symposium grec, je me suis trouvé missionné d’office de vous relater le drômois. Ne manquez pas la narration de cette éporque épique car, privilège rare, vous y découvrirez la photo des participants.

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