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vendredi 30 juin 2006

Tant-BourrinDictionnaire Tant-Bourriquet/Français

Quoi de plus merveilleux que de voir un petit bout progresser jour après jour ?

Tant-Bourriquet, du haut de ses deux ans et demi et des bananes, nous émerveille tous les jours, et dans moult domaines.

Il en est un toutefois dans lequel il prend son temps : celui du langage. Alors que certains de ses camarades de halte-garderie font déjà de longues phrases bien structurées, TeeBee junior en est encore à utiliser un langage relativement primaire à base de mots monosyllabiques, peu accessible aux profanes.

Voilà pourquoi je vous propose ici un dictionnaire quasi-exhaustif Tant-Bourriquet/Français...


Akas ou Kas : lunettes. Ne me demandez pas pourquoi, je n'en sais rien !

Auvoi : au revoir. Un des rares mots bi-syllabiques du vocabulaire tant-bourriquien. A utiliser avec un accent tonique sur le "au" (première syllabe beaucoup plus aiguë que la seconde). S'accompagne systématiquement d'un mouvement de main.

Baille : ballon ou, plus généralement, tout objet ressemblant vaguement à un ballon. Utilisé pour une balle de 5 cm de diamètre comme pour une montgolfière.

Bébé : bébé. Mot employé par Tant-Bourriquet sous une forme exclamative pour désigner toute personne de moins de dix ans environ. Protocole de test en cours pour Mimi Mathy.

Bè'ci : merci. Pas peu fier qu'il ait déjà intégré les bonnes manières, ce petit.

Boi : boire. Exprime l'envie de libation tant-bourriquienne.

Caca : caca ou pipi, selon les cas. Mot arrivant généralement trop tard.

Ca'fou : Carrefour. Non, non, pas le croisement de deux routes. Les magasins Carrefour. Cri poussé sur un mode itératif dès que Tant-Bourriquet aperçoit le logo Carrefour, à ma plus grande honte (je n'ai pas la moindre idée ni du pourquoi, ni du comment il s'est mis ça en tête).

Couch' : couche. Mot généralement utilisé quelques minutes après le mot "caca" (voir ce mot).

Crott' : crotte. Un des derniers mots intégrés dans le vocable tant-bourriquien. Désigne le petit amas gluant fraichement extrait de sa narine et tendu avec amour au bout de son doigt à ses parents.

Cuillé : cuillière. Désigne en langage tant-bourriquien l'arme de poing servant à projeter de la purée dans l'oeil de ses parents.

Diks : disque. Généralement utilisé quand le CD préféré de Tant-Bourriquet arrive en bout de course, jusqu'à ce qu'on lui remette au début ou que ses parents deviennent fous, avec un léger filet de bave aux lèvres.

Gaco : gâteau. Dans cet exemple précis, une certaine forme de motivation a poussé Tant-Bourriquet à intégrer un mot complexe de deux syllabes dans sa base de données linguistique. Mot généralement répété ad libitum jusqu'à ce que l'auditeur craque et cède à la demande.

Ici : ici. Rare exemple de mot ne nécessitant aucune traduction.

Kéhéa : chocolat. Rare exemple de mot tri-syllabique en tant-bourriquien, vraisemblablement en raison d'une motivation extrême.

Main : main. Utilisé par Tant-Bourriquet dans deux cas de figure différents : 1°) pour qu'on lui prenne la main pour se promener. 2°) pour qu'on lui essuie la main pleine de confiture - compote - petit suisse - indéfinissable (rayer les mentions inutiles)

Maman : Maman. Le grand amour de Tant-Bourriquet avec Oui-Oui (voir ce mot)

Mamie : Mamie. Utilisé par Tant-Bourriquet pour désigner sa Mamie aveyronnaise. Parfois utilisé par extension pour désigner toute autre dame aux cheveux blonds. Peut s'avérer gênant pour ses parents.

Meuuuh : vache. Prononcé d'une voix grave et rauque. Désigne dans la bouche de Tant-Bourriquet une vache, un taureau ou, plus généralement, tout animal un tant soit peu volumineux (cheval, âne, éléphant, etc.). Protocole de test en cours pour Saoul-Fifre.

Nomm : bonhomme. Exclamation poussée dix fois de suite par Tant-Bourriquet dès qu'il aperçoit un panneau "attention sortie d'école" dans la rue. Effet identique obtenu si on lui dessine un bonhomme en mode "fil de fer" sur une feuille de papier.

Nouille : grenouille. Animal qui doit sa mémorisation par Tant-Bourriquet à sa couleur verte et à sa forme ridicule. Usage peu fréquent.

Oui-Oui : Oui-Oui. Le grand amour de Tant-Bourriquet avec Maman (voir ce mot).

Pa'fum : parfum. Comment Tant-Bourriquet a-t-il pu s'approprier un tel mot ? Mystère ! L'influence de sa mère, sans doute...

Pain : pain. Cri du ventre utilisé pour raffler tous les morceaux de pain sur la table. S'accompagne généralement d'une restitution de la croûte aux parents une fois la mie soigneusement mangée.

Papa : Papa. Manquerait plus qu'il ne sache pas dire ça, tiens !

Pinpon : relatif aux services de lutte contre les incendies. Utilisé par Tant-Bourriquet pour désigner tout véhicule de couleur rouge vif.

Poupée : poupée. Mot illustrant le socle commun existant entre le langage tant-bourriquien et le français.

Pote : compote. Un des aliments de base de Tant-Bourriquet.

Qué ? (ou "cékoi ?" ou "quécé ?") : qu'est-ce donc ? Expression utilisée par Tant-Bourriquet environ 22631 fois par jour en moyenne, assortie d'un doigt interrogateur.

Teill' : bouteille. Mot employé pour prouver que la relève du Souf' est assurée.

Tété : télé. Prononcé itérativement en désignant du doigt l'appareil qui trône dans le salon. Généralement suivi de vives protestations si on allume le dit appareil sur Arte ou sur la chaîne parlementaire.

Tisuiss : petit suisse. Un des aliments de base de Tant-Bourriquet.

To : moto. Une passion de Tant-Bourriquet, mot utilisé sur le mode exclamatif toutes les trente secondes dans la rue pour peu qu'un de ces engins passe à proximité.

Ture : voiture. A remplacé récemment "to" dans le vocabulaire tant-bourriquien, qui prétait à confusion avec l'autre acception de ce mot (voir "to")

 : enlever (autre hypothèse : couvercle). Interjection lancée par Tant-Bourriquet pour demander l'ouverture de son pot de compote. Un modèle de concision.

Viens : viens. Faux-ami. Interjection employée par Tant-Bourriquet non pas pour demander que l'on aille avec lui, mais au contraire pour qu'on le prenne dans les bras ou sur les genoux.


Voilà, logiquement, forts de ces éléments, vous devriez être en mesure de communiquer avec Tant-Bourriquet, voire de traduire la "critique de la raison pure" en langage tant-bourriquien.

Auvoi ! :~)

lundi 26 juin 2006

ManouRacines


Mes souvenirs les plus anciens sont ton odeur
Le rythme de ton cœur
Tes pas
Le bruissement de tes collants

Quand tu as accouché de ton dernier enfant
J’aperçus ton visage fatigué, tes rides plus marquées
J’en ai voulu à ce bébé

Par assimilation j’appris
Le travail éreintant
La limite physique de l’épuisement
Dont longtemps je n’ai su me défaire

Comme je n’ai su longtemps
M’exprimer qu’âprement

Mes enfants sont nés
Elever, Faire ce que je pouvais
Du mal à me défaire encore de tes façons de faire
Pour le meilleur comme pour le pire

Plus d’une fois tes colères m’ont réduite à néant
J’ai refusé tes haines et tes violences
Repoussé tes combats

Mais j’en reviens à toi
Ma mère
Te prendre dans mes bras

dimanche 25 juin 2006

Saoul-FifrePris en sandwich

Mes p'tits zombies, la feuille vierge, ça craint. Manou a déjà écrit son poème de demain. Je suis pris entre 2 feux. Condamné à écrire. En plus, elle le fait exprès : vous allez voir, ce poème sur sa mère est faramineux. Jamais j'arriverai à écrire sur ma mère comme ça. Avec des vrais morceaux de sentiments dedans. Surtout à l'heure qu'il est et dans l'état où je suis, avec pas la queue d'une idée ? Je rentre d'une vraie Fête de la Saint-Jean païenne, avec un grand bûcher où on aurait bien pu brûler 2, 3 Jeannes d'Arc, pas un feu de cagettes mesquin comme j'en ai vu des. C'est des écolos qui organisent ça, mais il faut reconnaître qu'ils font tout bien comme il faut. Ya un orchestre folqueux qui remue salement avec ses valses, ses cercles circassiens, ses bourrées. Ya de la bouffe super bonne, bio comme le premier matin du monde, et à si peu pas cher qu'on se demande si ils se sont pas trompés dans leurs calculs. Bon, le principe, c'est que ça paye les frais. Ya pas de parti politique qui se graisse les mimines en emportant la caisse à la fin de la soirée. Non, c'est des gens qui aiment s'amuser, et les choses bien faites. Cette année, c'était spécial "bières bretonnes". Y'en avait plein, des brunes, des blondes, des sur lies, sur levures, on a tout goûté, juste pour faire remarquer qu'on appréciait l'initiative. Y avait une sangria d'un autre monde, aussi. On en a pris par politesse, au début, et puis repris, car c'est rare, la sangria où on met des alcools forts plutôt que du sucre. Et puis c'est marrant, mais elle se laissait boire sans se débattre... À 1 € le verre, moi j'appelle ça de l'incitation à la débauche.

Bien sûr, ya eu la farandole, et le feu à sauter, et cette année, plein de djeunes qui jonglaient avec des torches. C'est joli, la nuit. Ya 20 ans, avec un copain, nous avions allumé le même feu, au même endroit, en crachant des flammes dessus. Ouais, j'ai fait pas mal de conneries dans ma vie, et celle-ci également. J'ai craché le feu pour la 1ère fois à 20 ans,

entraîné par un ami un peu ouf qui essayait tous les délires jusqu'à ce qu'un balcon d'immeuble lui rentre dans le torse alors qu'il était bêtement suspendu sous un deltaplane. Et puis à cette fête, avec ce nouvel ami que j'avais jugé assez déglingué pour accepter, et à qui j'avais appris la technique la veille. Le Mistral était assez fort ce jour là, et c'est pas terrible car les retours de flamme, il arrive que ça arrive, quoi ? Enfin ya de la chance pour la canaille puisque tout s'est bien passé. Et quinze jour plus tard, il a très bien craché son pétrole désaromatisé enflammé, sans plus de problème.

Mais moi, je ne l'accompagnais pas. C'était le jour de notre mariage, et Margotte m'a fait comprendre avec pédagogie qu'elle n'avait pas envie de se farcir "Le marié était en noir, carbonisé", comme navet... Mon pôte s'est donc tapé tout seul sa frime de cracheur de feu. J'étais de toute façon assez grillé comme ça dans l'opinion de mes beaux-parents.

mardi 20 juin 2006

Saoul-FifreQuel sale caractère !

Mais de qui ma fille tient-elle son côté têtu ?

Ce week-end, le club d'équitation de Zoé fêtait ses 20 ans d'existence, grand spectacle, 100 cavaliers, 40 montures, décors, costumes faits maison, enfin grosse affaire, aboutissement de plein d'heures de boulot... 2 jours avant, Zoé s'amène vers moi, un large sourire aux lèvres (méfiance) et essaye de m'embobiner avec des "mon papa chéri" totalement incongrus et inhabituels dans sa bouche.

- "Est-ce que je pourrais emmener ton appareil photo pour les 20 ans du club ?"

- "Il n'en est pas question, on en a déjà discuté, je prendrais les photos du spectacle puisque je viens, mais je ne veux pas que tu l'emmènes au repas et à la soirée dansante, vous serez en train de faire les folles et de danser avec tes copines, et tu ne pourra pas y faire attention."

- "Ouin, t'as pas le droit, c'est l'appareil familial, j'y fais très attention, je le porte toujours par la dragonne, etc..."

- "T'as que 13 ans, il faut que tu fasses tes preuves...

La négociation se durcit, le ton monte, les enchères aussi, Zoé se retrouve à genoux devant moi, en train de me faire les promesses les plus folles :

- "Je travaillerai dur pour toi, ce que tu voudras..."

- "Les mains dans le cambouis ?"

- "D'accord !"

Ouh là, ça devenait sérieux :

- "Jusqu'aux coudes ?"

- "Jusqu'aux coudes !"

- "Et je te réveille à 7 heures ?"

- "Hola, hola, 9 heures, c'est bien suffisant..."

- "Tu le veux ou non, l'APN ? Bon, le soir, je te l'ai dit, c'est pas possible, sous la tente, vous allez l'écraser, on va te le piquer etc... Mais après le spectacle, on va rester un moment, et tu auras le temps d'en faire quelques unes. Et en échange, ton histoire de boulot, j'en ai pas trop besoin, mais comme tu parles tout le temps de garçons, de bébés, et que ta mère et moi on est pas pressés d'être grands-parents, et surtout pas d'être baby-sitter et de se farcir tout le boulot pendant que tu iras à l'école, tu vas nous promettre de pas faire de bébé avant 29 ans ?"

- "Aaaaaaaargh, mais il est ouf complet, lui ! 29 ans ? Mais j'en aurai déjà 4 à cet âge là ! Jamais de la vie ! 15 ans, c'est bien..."

17, 27, 18, 25, 19, 24, 20, 22, 21... ! Elle le voulait, hein, pour qu'on arrive à 21 ans !!

- "Bon, Zoé, tu prends un stylo, tu m'écris ça, et tu signes...

mercredi 14 juin 2006

Tant-BourrinLa garde meuro mais ne se rand pas...

2720 jours sans le moindre problèmes de ce côté-là. 2720 jours à les sentir bien au chaud dans ma bourse, à les triturer, les utiliser sans même me poser de question.

Oui, 2720 jours sans soucis depuis la mise en circulation de l'euro le 1er janvier 1999.

Et puis hier, patatras ! Le choc. Au moment de payer mon boulanger, je remarque dans mon porte-monnaie une pièce de deux euros plutôt bizarroïde. Tiens une face nationale qui ne me dit rien...

Serait-ce une pièce d'un nouveau pays membre de la zone euro ? Heuuuu... étrange : la pièce paraît nettement plus épaisse qu'une pièce classique de deux euros ?

Bon, voyons voir côté pile de quel pays il s'agit...

Et merde !!! Soit l'Afrique du Sud vient, selon toute improbabilité, de rejoindre la zone euro, soit je me suis fait entuber en beauté ! Parce que 5 rands, au cours actuel, ça fait environ 60 centimes d'euros !

Conclusion : Méfiez-vous ! Le gang des Sudafs peut rôder par chez vous ! Vérifiez vos piécettes !


PS1 : oui, je sais, ce billet ne pisse pas loin, mais en ce moment, je manque vraiment de temps, biscotte trop de taf...

PS2 : néanmoins, vous ne pourrez pas dire qu'il s'agit d'un billet à deux balles (soit trente centimes d'euro), il en vaut deux fois plus...

jeudi 8 juin 2006

Tant-BourrinEtain

Dix ans déjà, jour pour jour, qui ont passé plus vite qu'un rêve.

Dix ans déjà, jour pour jour, depuis cette chaude journée de juin 1996.

Dix ans déjà, jour pour jour, que nous avons dit "oui" devant Monsieur l'Ajoint au Maire.

Dix ans déjà, jour pour jour, que tu as demandé une "bouillabaisse de boulet" au restau, lapsus linguae particulièrement à propos et qui fit rire tout le monde.

Dix ans déjà, jour pour jour, mais notre amour à plus de 18 ans : il est majeur maintenant et entre dans la force de l'âge.

Dix ans déjà, jour pour jour, et je nous souhaite un bon anniversaire de mariage, ma Tant-Bourrine !

PS : c'est fou comme Tant-Bourriquet te ressemble ! :~)

mercredi 7 juin 2006

Tant-BourrinBalconfiteor

Quand nous avons acheté notre appartement il y a un an et demi, l'ancien propriétaire nous a fait un cadeau royal : il nous a laissé deux bambous et un rosier en pot sur le balcon.

Je l'en avais chaudement remercié pour la forme, tout en me disant in petto : "tu parles d'un cadeau". Car, premièrement, je n'ai pas la main verte, et deuxièmement, ça me gave profondément d'avoir à consacrer ne serait-ce qu'un pouillème de mon temps à entretenir de sales plantes même pas capables de dire merci en récompense des efforts qu'on fait pour elles.

Mais, bof, j'ai laissé les pots sur le balcon vivre leur belle vie, consentant tout au plus dans mes jours de grande bonté à leur donner un vague coup de flotte. Ceci me permit d'ailleurs de mieux comprendre la générosité du vendeur : les pots à accumulation d'eau étaient fuyards. Pas moyens donc de donner aux plantes leur ration d'eau pour une quinzaine de jours d'une seule traite, il eût fallu les arroser petitement jour après jour pour les désaltérer et leur conserver la vie sauve. Très peu pour moi !

Bref, le jardinier était aux abonnés absents, le rosier était malingre et les bambous immenses et jaunâtres. Bref, c'était la cours des miracles sur le balcon.

Au printemps dernier, le rosier donna trois ou quatre roses (c'est d'ailleurs à cette occasion que je compris que c'était un rosier) et, quelques mois plus tard, les bambous donnèrent des quintaux de feuilles jaunies sur le balcon (c'est à cette occasion que je décidai de m'en débarrasser).

Une fois la place laissée enfin nette par ces $*µ%# de bambous, j'en rachetai d'autres, mais artificiels cette fois-ci : de splendides imitations en bambou séché et en plastique ne nécessitant ni arrosage, ni ramassage de feuilles (ne vous inquiétez pas du bruit que vous entendez, c'est juste le Souf' qui est en train de s'étrangler devant son écran).

A cette occasion, le rosier biscornu échappa de peu à la mort : après avoir beaucoup hésité, nous décidâmes de le conserver en l'état, surtout par flemme d'avoir à descendre le pot. Mais comme ce $*µ%# de rosier avait entre-temps donné des ramifications folles dans tous les sens, je les coupais à ras n'importe comment, à coups de ciseaux rageurs (je n'allais quand même pas investir dans des sécateurs pour ça !), sans me soucier ne serait-ce qu'une seconde de savoir si c'était ou non l'époque de la taille des rosiers. Il m'emmerdait, je vous dis !

Et puis voilà, l'hiver, interminable est passé là-dessus... et voilà ce que l'on a découvert l'autre jour sur notre balcon !


Y'a pas à dire, c'est beau la nature !


C'est beau, et c'est pas rancunier !

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