Désensablez vos portugaises : même les meilleures choses ont une fin, les plaisanteries les plus courtes sont les meilleures, le mieux est l'ennemi du bien, point trop n'en faut, il faut savoir raison garder, calmos les gallines, va voir ailleurs si j'y suis, le bureau des réclamations est fermé, regarde, Michel Strogoff, regarde, des comme ça t'en liras jamais plus, pars et surtout ne te retourne pas, la vie ne vaut d'être vécue sans zamours, on ne peut être et avoir tété, redoux vers le fut dur, c'est au pied tout mou qu'on reconnait le limaçon, l'avenir est un gardien crasseux qui se lave le dos, tourne 7 fois ta langue dans sa bouche avant de lui faire une cochonnerie, Andiamo is aware and saliving in Paris, d'ailleurs son obélisque bien dans l'axe de la Madeleine, ça concorde, aimer c'est regarder la même érection se disent les seins exubérants, t'en souviens-tu la scène, quand les zobs vibreront d'amour il n'y aura plus d'commissaires mais des mains courantes sur des peaux lisses, proximité, plaintes, violons, fouille au corps, doigt ganté, suce-paix, suce-pince, évasion, encore eut-il phallus avoir ou bien prendre langue vivante optionnelle voire obsessionnelle, ce soir à la fraîche nous irons têt'-bêche nous lécher gaiement, entre barbus nous devrions nous entendre, puis nous con-prendre, nous surprendre, nous limer, nous élimer sans nous éliminer, nous allumer, nous illuminer, nous alimenter, nous halluciner, nous aliéner, nous lier, nous rallier, nous huiler, nous reluire, avec modération comme de bien entendu, il ne faut pas abuser des bonnes choses, vous le savez pourtant que c'est la crise, qu'il va vous falloir progressivement apprendre à vous serrer la ceinture, même si vous pourrez la faire voler par dessus les moulins par permission expresse et sur requête argumentée, à tour de rôle, il y en aura pour tout le monde, formez la chenille, faites la queue, tenez-vous par les poils, enfin : par ces trois pauvres poils anémiés qui ont survécu à la grande razzia et qui continuent à se battre en duel dans le no man's land désherbé et les trous de bombes, triste époque, Pétrole Hahn à la rescousse, plus jamais ça, c'est bien beau mais ça repoussera t-y un jour, misère de misère, tondues, comme à la libération, pour engraisser le baron Bich qui n'a pourtant pas besoin de pourboire pour améliorer le rata de sa cantine, La Tour d'argent, et pour boucher les siphons de douche, après les horreurs de la guerre, celles de la paix, respectez nos poilus, paix à leur mémoire, gardez d'eux une vision confite dans leur héroïsme, hirsutes, mousseux, ruisselants, mais toujours prêts au con bas, à l'hallali, à l'aïoli, à aller au lit, aïli aïlo, spectacle unique en odorama, son et lumières, tout comme au Puy-du-pas-si-fou-que-ça, vous y reviendrez ou sinon vous direz pourquoi non mais on ne peut pas comme ça toujours refuser son animalité sans qu'elle se rappelle à votre bon souvenir d'une manière ou d'une autre, c'est quand même dingue de nier gnangnan ragnagnas l'évidence des hormones à Hermione, ocytocine, aussitôt prêt, lève la cuisse voilà qu'çà glisse, ho hisse, je n'ai rien inventé mais on m'a raconté, vous croyez peut-être encore à la génération spontanée hé bien non : papa-maman ne se sont pas seulement regardés dans le blanc des yeux avec énormément de respect, il a également fallu qu'ils se secouent en haletant, avec le même air débile que Toto le clébard quand il joue à chat perché avec la chienne du voisin, cette allumeuse, maintenant, si tout le monde est d'accord, on peut décider d'arrêter ces cochoncetés matérialistico-sexuelles et confier les processus de reproduction à des professionnels de laboratoires, c'est vous qui voyez, à vous les documentaires médicaux à la place des films de cul, à vous les joies de la culture par le Vidal, à petites doses le soir avant l'extinction des feux, à vous les commentaires tristounets et bien pensants dans les blogs élitistes et grand bien vous fasse car l'on reconnait l'arbre à ses fruits, rira bien qui rira le dernier, le chat parti, les souris dansent, les grandes douleurs sont muettes, tout est bien qui finit bien, je vous salue bien bas et je me casse.

Nan, je déconne...

Quoique. Même Hara-Kiri a un jour mis le mot "fin" au bas de son aventure, non je ne touche pas aux monstres sacrés, je dis ça je dis plus rien.