J’vous jure M’seu ?-Dames, tout fout le camp :

Il fut un temps où le pouvoir savait comment faire cesser une grève à la SNCF. Mais là décidément, Micron est en dessous de tout.

Ils foutent quoi dans les RG ( enfin la DCRI maintenant) du temps de Sarko ils savaient organiser des sabotages de lignes TGV en laissant supposer que la base SNCF se mettait à déborder les syndicats. Le dernier en lice sur le front des grèves, Sud-Rail, avait eu peur que ça devienne incontrôlable.

Très à propos, Pepy avait lâché des picaillons pour les cheminots et Sud-Rail les avait acceptés pour éviter un embrasement. Fin de partie sur fond de cocufiage intégral, puisque les sabotages ne venaient pas du personnel SNCF.

Il fallait donc trouver d’urgence un autre Coupat – ble. Julien avait fait l’affaire. C’était évident qu’un type bardé de diplôme universitaire ne peut pas devenir épicier au fin fond d’un bled perdu sans que ça cache quelques malversations. Rappelez-vous l’arrestation par le GIGN de cet épicier de campagne…

150 Robocops, des avions, des hélicos, la totale… (Eh, rigole pas, c’est avec ton fric qu’ils ont fait ça…)

7 mois de mise au secret pour Coupat et, en finalité, la mise au placard des Sinistres con-cernés et sternés. MAM et Hortefeux ont rejoint la cohorte des inutiles de la politique. Presque 10 ans de procédure avec la complicité de Flamby pour déboucher sur un non-lieu.

Par l’étang qui courre, ils auraient dû insister que Coupat avait violé la SNCF… Il serait encore au trou.

Là, maintenant, avec cette grève que le gouvernement à, fort à propos, provoquée en décembre pour bien emmerder le peuple, et qu’il se mette à vomir ces salopards qui s’occupent de protéger la retraite de tout le monde, alors que le peuple voudrait juste pouvoir remplir les poches d’Arnaud, Munier, Leclerc et consort avec leurs primes de fin d’année.

Faudra bien voir ce qu’il faudra voir pour cesser cette prédation du grand capital avant que les géants de la distribution et de l’hôtellerie fassent un caca nerveux à la porte de Micron. Ca le rend désagréable et c’est la pauvre Bribri qui trinque.

Alors il vous faut quoi, les planqués des RG…. Vous avez encore les plans pour fabriquer les crochets de caténaires… deux-trois heures sup. au tarif de nuit et c’est fini…

Ils étaient tombés sur le paletot de Coupat car il AURAIT écrit le livre « La révolution qui vient » et qu’il avait, dans sa ferme, de quoi fabriquer les crochets attentatoires à la pérennité des lignes électriques SNCF. Et là je me demande si j’ai bien fait d’écrire ce billet car j’ai un atelier complet de mécano-serrurerie et que j’ai écrit un roman qui peut sembler quelque-peu subversif aux yeux des Régents de la France :

« Le point de bascule ou l’éloge de la bio-destruction »

Une sorte de méthode à Mimile pour inciter les industriels-pollueurs à cesser de pourrir la vie du petit peuple. Un livre qui était prémonitoire pour la disparition des barons du gaullisme…