Cela faisait longtemps, longtemps que nous n'avions pas dépoussiéré quelques vieux contes pour illuminer les soirées de vos bambins... C'est chose faite aujourd'hui, avec trois nouvelles historiettes à leur conter !

C'est parti ! Il était une fois...


Hansel et Gretel

Hansel et Gretel sont les enfant d'un pauvre ajusteur-fraiseur qui s'est retrouvé ruiné lors de la crise économique pour s'être fait refourguer un tas de subprimes, présentés comme un placement de bon père de famille, par un employé indélicat de la Caisse d'épargne. L'épouse du bûcheron, belle-mère des deux mioches, convainc son mari d'aller les perdre dans la forêt, histoire d'alléger un peu les charges familiales et de pouvoir bouffer autre chose que des pâtes Lidl (et accessoirement de ne plus avoir à prononcer ces deux prénoms ridicules qui lui écorchent la gorge à chaque fois qu'elle doit les appeler).

Mais voilà, Hansel et Gretel, qui s'étaient planqués dans l'armoire de la chambre à coucher parentale pour mater les vieux faire zig-zig, ont tout entendu. Le lendemain, ils font un stock de cailloux blancs et les sèment sur le chemin derrière eux pour marquer le trajet à travers la forêt, ce qui leur permet de rentrer tranquillos chez eux, au grand dam de leur belle-mère. Celle-ci, après avoir pris soin cette fois de vérifier que les sales gosses n'étaient pas encore cachés dans la chambre, persuade son mari de retenter sa chance en essayant de les perdre à nouveau. Celui-ci se laisse d'autant plus facilement convaincre que le bois de Boulogne n'est pas dénué d'attraits pour les papas sans enfants.

Prétextant une sortie au jardin d'acclimatation pour les appâter, il entraîne ainsi de nouveau ses enfants dans la forêt. Hansel et Gretel se retrouvent marrons : ils n'ont pas vu venir le coup (ce qui illustre leur piètre niveau intellectuel) et doivent se résoudre à semer la seule chose qu'ils ont dans leurs poches, à savoir leur bloc de cannabis qu'ils émiettent de-ci, de-là. Comme prévu, le paternel s'enfuit en courant une foi rendu au plus profond des taillis.

Hansel et Gretel se réjouissent déjà en imaginant la tête de leur belle-doche quand ils rentreront à l'appart le soir-même. Hélas pour eux, tout le chichon dont ils ont balisé le chemin a été entre-temps fumé par les moineaux, qui restent là, hébétés, à rigoler bêtement dans l'herbe. Hansel et Gretel tordent le cou à ces sales bêtes pour se passer les nerfs, puis se mettent en quête d'une âme qui vive et qui pourrait les secourir.

Soudain, au détour d'un chemin, ils aperçoivent au loin une maison, toute de pain construite, dont ils ignorent le propriétaire : une méchante sorcière. Ils se mettent en route vers la demeure en se lêchant d'avance les babines.

Ils ne l'atteindront toutefois jamais : passant près d'un bosquet, le petit Poucet, qui s'y était mis en planque, surgit brusquement et leur fracasse le crâne à grands coups de gourdins, histoire de leur apprendre à plagier ses aventures. Non mais !



Blanche-Neige

Dans un pays fort lointain, une reine, un jour qu'elle a ses ragnagnas, se désole encore une fois de ne pas avoir d'enfant. Voyant les gouttelettes de sang qui s'écoulent de son entrejambe sur la neige et sur lesquelles viennent se jeter les corbeaux dès qu'elle s'éloigne, elle se met à rêver avoir une fille aux lèvres rouges comme le sang, aux cheveux noirs comme le ramage des sombres oiseaux et à la peau blanche comme la neige. S'en ouvrant à son amant sénégalais, celui-ci prend assez mal le dernier terme de la description et quitte le palais en claquant la porte. Ceci n'empêche pas la reine d'accoucher quelques mois plus tard d'une fille en tout point semblable à celle dont elle rêvait, car cette salope de reine trompait son amant avec son roi de mari. Après avoir longtemps hésité entre Monique ou Josiane, on baptise le bébé Blanche-Neige.

Comme tout finit par se payer ici-bas, la reine meurt en couche. Le roi, passé la période de deuil syndical, se trouve une nouvelle épouse bien gaulée, histoire s'assouvir ses instincts lubriques. Mais voilà : la méchante belle-mère de Blanche-Neige est imbue de sa propre beauté, qu'elle a accessoirement payée au prix cher, à coup de collagène, de silicone et autres botox. Tous les jours, elle interroge son miroir magique pour qu'il lui confirme qu'elle est bien la meuf la plus bonnasse du Royaume.

Mais un jour, le miroir magique, qui a un penchant pour les petits seins bien fermes et les petits culs bien rebondis, répond à la reine que, finalement, il trouve que Blanche-Neige est devenue plus belle qu'elle et qu'il lui ferait bien son affaire, lui, à la gamine. Pour le coup, la reine est très véner : elle ordonne à un garde d'emmener Blanche-Neige en forêt, de la tuer et de lui ramener son cœur comme preuve.

Le garde, qui secrètement aimerait bien se taper Blanche-Neige lui aussi, laisse la vie sauve à celle-ci et ramène à la reine un foie de veau acheté au Shopi du coin. La reine est nulle en anatomie et ne détecte pas le subterfuge.

Blanche-Neige, pendant se temps, perdue au cœur de la forêt, découvre une étrange maison, vide de ses habitants, dont l'unique chambre comporte sept lits. Épuisée, elle s'y endort. Les sept nains qui habitent là, rentrant de l'usine, la découvre encore assoupie. Leur sang ne fait qu'un tour dans leur bite : ils organisent illico une tournante. Blanche-Neige va ainsi devenir le jouet sexuel des sept gnomes lubriques.

Pendant ce temps, le miroir magique cafte tout à la reine, qui pique encore sa crise. Elle congédie pour faute grave son garde sans indemnités de licenciement et décide d'agir elle-même : elle prend l'apparence d'une vieille femme et s'en va toquer à la porte de la maison des sept nains, alors que ceux-ci sont au taf. Blanche-Neige, les traits tirés par les joutes sexuelles imposées par les sept rabougris, ne se méfie pas et croque dans la barre de céréales hypervitaminée à la pomme que la vieille lui propose de goûter pour se requinquer.

La barre était empoisonnée et Blanche-Neige s'effondre, raide morte. Les nains rentrent à ce moment-là, plus tôt que prévu car il y a un débrayage à l'usine pour exiger une seconde pause-pipi hebdomadaire. Ils aperçoivent le cadavre de leur esclave sexuelle et en sont fort marris car ils comprennent qu'ils vont devoir recommencer à se tirer seuls sur l'élastique, comme avant. De rage, ils poursuivent la vieille femme, la coincent dans un bosquet, et la baise par tous les trous avec tant de vigueur qu'elle rend l'âme. Revenus à leur gîte, ils mettent le cadavre de Blanche-Neige à poil dans un cercueil de verre, histoire de pouvoir encore se faire dégorger le poireau en la mâtant, tout en évitant qu'elle pourrisse trop vite.

Un prince charmant, passant par là, l'aperçoit et en tombe raide dingue ("raide" étant à considérer dans toutes ses acceptions). Il décide de l'emporter dans son château, au grand dam des sept nabots. Mais, dans son excitation, il fait choir le cercueil de verre. Sous le choc, un bout de barre hypervitaminée se décoince de la gorge de Blanche-Neige, qui se réveille aussitôt.

Émerveillé, le prince se jette aux genoux de Blanche-Neige pour lui demander sa main (et, accessoirement, mater de plus près sa foufoune). Ils se marient, vivent heureux et ont beaucoup d'enfants, jusqu'au jour où le prince, alerté par la morphologie de sa progéniture, fait faire un test de paternité et découvre le pot-au-roses : Blanche-Neige continue à fricoter en douce avec les sept nains.



La Barbe bleue

Un seigneur plein aux as a une barbe de couleur bleue, qui lui vaut le surnom de « la Barbe bleue », les bouseux du coin manquant singulièrement d'imagination. Comme il a une tronche de cake mixé et une haleine de rat musqué, il dégoûte les femmes. Mais grâce à sa fortune et à ses grosses bagnoles, il a déjà tiré un paquet de meufs.

Un jour, il propose la botte à une des filles du voisinage. Appâtée par la tune, elle vient s'installer au château du barbu. Celui-ci doit partir un jour en voyage. Il confie à sa nouvelle meuf un trousseau de clés qui ouvrent toutes les portes du château, mais il lui interdit formellement de pénétrer dans une petite pièce.

A peine a-t-il franchi le pont-levis qu'elle se rue naturellement dans la petite pièce en question. Ce qu'elle y découvre l'horrifie : une sex tape de « la Barbe bleue » et de la Schtroumpfette, dans laquelle il lui fait un long broute-minou... Elle comprend soudain mieux d'où lui vient la couleur de sa barbe !