Comment réussir quand on est con et pleurnichard.

(Ou la chronique un peu pocharde du Baron qui écluse sec.)

Avertissement et dénonciation :

C’est rien que la faute à Célestine si ce texte existe, l’idée originelle étant la sienne.

Il peut paraître un peu bizarre dans sa construction et sa syntaxe. Les plus futés des lecteurs de Blogbo (heu oui, tout le monde, bien sûr… pourquoi, il y avait des doutes ?) auront découvert qu’il cache des titres de films.

La chasse est ouverte, combien, lesquels et qu’ont-ils en commun ?

Tous hélas ne sont pas des chefs-d’œuvre, au sens tambourrinesque du terme. Mais certains ne dépareraient pas dans sa galerie de charades… Et j’en suspecte même bon nombre de faire partie de son panthéon.



En ce début de canicule, un incorrigible marginal m’a fait une embrouille.

Hier, au 125, rue Montmartre, ce fut la chasse à l’homme. Je n’en suis sorti d’une courte tête en me plongeant dans le gas-oil. J’ai bien failli bouffer les pissenlits par la racine avec ces barbouzes.

Maintenant, cette bande de misérables, je les garde à vue, jusqu’au dernier. En bon professionnel plus question de leur tourner le dos.

C’était une sacrée entourloupe que me fit Fleur d’oseille. Ah, j’te jure, la française et l’amour…

Elle te joue les amours célèbres, et après tintin : elle boit pas, elle fume pas, elle drague pas, mais elle cause, elle cause tant et plus que la Babette s’en va-t-en guerre, tu te croyais le pacha de la dame et tu te retrouves guignolo avec des tontons flingueurs aux trousses. Un sacré retour de manivelle, ça tu peux me croire.

D’accord, je suis un incorrigible cavaleur, toujours prêt à faire le singe en hiver. Mais ne nous fâchons pas tout de même, je ne suis pas ce grand escogriffe, cet animal sexuel qui a le sang à la tête dès que le rouge est mis et que la dame te joue les gaietés de l’escadron avant de se fondre dans le désordre de la nuit.

Est-ce bien raisonnable que la petite vertu de la dame te fasse coucou, c’est moi, ta petite France… Alors moi, le président des locdus de gueuler dans le rade « vive la France ! » pendant qu’elle se barrait…

Il y a toujours un moment où le cave se rebiffe. Les bons vivants, faut pas les pousser tout de même. C’est que depuis cette histoire, elle cause plus, elle flingue. Elle te la joue anar.

Chez elle, maintenant, le drapeau noir flotte sur la marmite.

Mais attention à Raoul. Elle veut la guerre, alors je passerai sur le corps de mon ennemi.

Mais avant la vengeance, écoute le cri des cormorans le soir au dessus des jonques…