J'ai toujours pensé qu'un ch'tiot crobard valait (beaucoup) mieux qu'un long discours...

(ch'tiot crobard Andiamo)





(ch'tiot crobard Célestine)





Un discours, Saoul-Fifre ! Un discours !! (Non mais ?)

En ces heures sombres où le spirituel a été remplacé par le consumérisme, où la foi aveugle, les convictions fortes, l'abnégation devant sa propre mort sont remisées dans le placard aux vieilles lunes, je vous propose de relever la tête et d'entonner avec moi ce cantique païen et laïque :

Je suis Charlie
Voilà ma gloire
Mon espérance
Et mon soutien !
Je suis Charlie !!
Je suis Charlie !!!

Oui je suis Charlie depuis mon plus jeune âge, qu'est-ce qu'elle était belle la fille du proviseur ? C'est sûr qu'elle était pas voilée et je vous parle même pas de "Catherine saute au paf" non mais ce Cabu, à toujours provoquer comme ça les fondamentalistes, tu crois qu'il va avoir droit à son paquetage de houris vierges en arrivant là où ils l'ont envoyé, toi ?

Mes rayonnages plient sous les vieux Pilote, les Charlie-Hebdo, les Charlie Mensuel, les Hara-Kiri, les Echo des savanes, les albums indispensables de tous ces génies, je les ai tous lus dans les bibliothèques et, de temps en temps je cassais ma tirelire pour m'en offrir un, pour rigoler un peu car, comme chantait Mano Solo, fils de Cabu : La vie c'est pas du gâteau.

Ceci dit, mes parents m'ont appris à ne pas croire mordicus tout ce qu'il y a dans les journaux.

Mais là, ya des analphabètes paumés de la vie, sans espoir, crédules... Ils ont rencontré un séducteur causant bien, qui leur a parlé du LIVRE (un vieux grimoire écrit au moyen-âge) avec des yeux énamourés et qui a réussi à les convaincre que le LIVRE disait que la mort de dessinateurs de petits mickeys c'était chouette et que la leur en fait ne valait guère mieux.

Et ils sont partis, la fleur à la Kalachnikov.

Je suis effondré.





Putain les mecs faut vous envoyer la cavalerie pour que vous vous décidiez à rappliquer ! Bordel, vous foutiez quoi ! C’est bien beau ici, mais ça manquait d’animation de ce côté du miroir et ça fait bonbon qu’on s’emmerde avec Choron et Reiser. Ici, il n’y a rien, pas un poivrot, pas de gonzesses pas un con, rien… Enfin rien, c’est pas tout à fait juste, on s’est fait trois potes sympas, de Dieu s’ils renaudent après les escrocs qui se réclament d’eux. Allez, grouillez-vous d’arriver que je vous présente Jésus, Mahomet et Karl.

François.

Retransmis à Blogbo par télégraphe visuel via Blutch.