Lorsque les gens n'ont plus d'arguments, ils passent aux insultes ou à ce qu'ils croient en être. "Communiste", par exemple, lancé comme une insulte envers JLM, qui n'a jamais été communiste mais que le Figaro, jamais en veine de comparaison qui donnent le frisson à ses lecteurs, qualifie de "Chavez français", bouh! Fais-moi peur! Il est vrai que Georges Pompidou, en son temps avait promis au peuple français une dictature communiste et "le drapeau rouge flottant sur toutes les mairies de France" si Mitterrand était élu. :)

Lorsque je vois l'affolement de certains et leurs prévisions d'apocalypse à l'idée de, simplement, voir réduire qq inégalités, atténuer la misère, je pense à l'aphorisme de cet auteur anglais dont le nom m'échappe présentement: "Il ne suffit pas d'être heureux, encore faut-il que les autres soient malheureux". J'ai tout pour être heureuse, comme on dit, mais comme l'a dit Meluche lors d'un mee-ting, “je n'arrive pas à être totalement heureuse dans un océan de misère”.

Le jeune Macron, lui, traite JLM de "vieux révolutionnaire", ce qui n'est pas oxymorique, après tout lui est bien un "jeune conservateur", mais je trouve savoureux qu'il utilise le mot "révolutionnaire" comme une insulte après avoir titré son livre "Révolution!" Lui-même affirme dans "le Parisien": "Je suis un guerrier", ce qui me fait autrement peur...

Reste l'épithète vieux, et là aussi je m'étonne que les gens qui n'ont aucun argument sérieux à opposer fassent du racisme anti-vieux: sur Facebook, un commentateur me traitait récemment de "vioc" (ça s'écrit vioque mais il l'ignorait...) et il y a quelque années sur mon blog, un autre m'appela "vieille peau", sans m'avoir jamais vue ni pu apprécier mon corps de déesse et ma frimousse juvénile :). Une amie, belle quinquagénaire, a été traitée par une lectrice de son blog de "vieille institutrice ridée aux paupières en casquette", parce que ladite lectrice n'apprécie pas ses écrits, ou, à mon avis, les jalouse fortement!!! A ces jeunes à courts d'arguments, je réponds volontiers "sache, jeune homme (ou jeune femme) que j'ai eu ton âge, mais que tu n'es aucunement garanti(e) d'avoir un jour le mien, surtout si tu persistes à me brouiller l'écoute. De toutes façon, comme dit Brassens, le temps ne fait rien à l'affaire...