La grippe

La surmortalité hivernale due à la grippe est d’environ 10'000 morts par an selon Santé Publique France. En 2019, pour une épidémie courte (2 mois) la grippe a tué 8'100 personnes. durant l’hiver 2017-2018, la surmortalité hivernale a été de 18'000 personnes, dont plus de 12'000 pour la grippe. Selon l’OMS, ce serait, sur le plan mondial, entre 290'000 et 650'000 décès, dont 60'000 en Europe. C’est donc dans une fourchette de 8 à 10'000 morts que la grippe saisonnière frappe en France

Les infections nosocomiales:

Selon la Fondation pour la Recherche Médicale, un patient sur 20 ressort de l’hôpital en ayant eu une infection nosocomiale et selon le ministère de la santé, ça représente environ 4'200 morts. Quant à la Revue Médicale Suisse, elle en compte près de 10'000 morts par an en France parmi les 5 à 15% de patients infectés.

Selon la Cour des Comptes, il y a environ 600'000 infections nosocomiales par année en France. Et les raisons principales sont :

- Manque de personnel qualifié.

- Protocoles de sécurité non respectés

- Hygiène du personnel défectueuse.

Compte tenu que le gouvernement Français a plus intérêt à minimiser le nombre de morts que les médecins suisses peuvent y trouver une autosatisfaction à le gonfler, on peut tabler sur une moyenne de 8'000 morts par an pour les infections nosocomiales.

Les erreurs médicales

Selon le Sénat (qui n’a rien d’un repaire de gauchos-écolos), les erreurs médicales et de diagnostics sont responsables de 50'000 morts par an en France.

le Tabac

Le nombre annuel de décès liés au tabac est de 73'000. Selon l’ANPAA

l’alcool

Le nombre de décès annuels liés à l’alcool est de 41'000 selon France info

Drogues et stupéfiants

en 2015, l’Observatoire Français des Drogues et des Toxicomanies avait recensé 301 décès par surdoses accidentelles ou suicides.



Revenons en détail sur ces chiffres :

Pour la grippe, sachant que dans le meilleur des cas l’efficacité du vaccin serait de 50% (ce qui reste à prouver) il n’y a guère d’autres solutions que de faire en sorte que les Français puissent garder le maximum de leurs défenses naturelles. Une saine hygiène de vie et la prévention devraient être organisées. A cette fin, il faudrait que la SECU acquière la sagesse chinoise qui veut qu’on consulte le médecin pour rester en bonne santé.

Pour les infections nosocomiales, il est clair, net et certain que la politique du chiffre et de la rentabilité des hôpitaux est le facteur presque exclusif de cette mortalité. Ce n’est pas la faute au personnel si il manque de temps pour respecter les protocoles de précaution et d’hygiène. Comment voulez-vous le faire en ayant 50 patients sur les bras qui ont besoin de soins et d’attentions 24 heures par jour. Comment une infirmière de garde de nuit, seule dans le service, peut-elle faire correctement son travail ? Lorsqu’on remettra le patient au centre des préoccupations de l’hôpital et non seulement sa pathologie ou l’équilibre financier de l’établissement, on aura fait un grand pas pour la santé publique. Mais cela a un coût et le gouvernement s’étrangle de devoir dépenser tant d’argent pour des gens qui ne sont rien (dixit Macron). Eux ne risquent rien, pour leurs petits bobos, ils ont l’hôpital américain de Neuilly et autres cliniques de prestige…

Une amie infirmière m’avait dit s’être fait éjecter du service parce qu’elle était restée, après ses heures, pour veiller et assister une mourante. Avoir de l’humanité est pourtant la première médecine et elle ne coûte qu’un peu de temps.

Pour en revenir aux infections nosocomiales. Il y a un problème de formation du personnel. On ne nettoie pas une salle d’opérations comme les couloirs de l’hôpital. Il est faux de vouloir faire la chasse aux microbes en les éradiquant tous. La nature a horreur du vide et certains microbes sont même des alliés pour neutraliser les germes pathogènes. Le problème de base est qu’un nettoyeur de salles blanches (hors microbes et autres germes) a des compétences qui le placent nettement au-dessus du SMIC...

C’est en faisant un bilan de santé des patients qu’il est possible de déceler les personnes qui ont une immunité déficiente. Celles qu’il faut particulièrement surveiller et complémenter (vitamines, oligo-éléments, etc.) Il faut du temps et des compétences pour limiter ces infections, et ça coûte cher, plus cher que de laisser aux familles le soin de payer les obsèques de ceux que l’hôpital a tué.

En résumé, les manquements aux règles de prudence du personnel viennent prioritairement des directives ministérielles et de la baisse des effectifs. En cela le gouvernement en porte la responsabilité.

Un autre facteur intervient aussi : Le manque de défense de l’organisme. C’est lié à l’âge, mais pour une grosse part ce manque de défense vient d’un excès d’assistance.

- Généralisation des antibiotiques avant la plus petite intervention chirurgicale, le moindre toussotement.

- Vaccination à outrance contre des maladies bénignes.

La vaccination :

Bien parlons-en, même si selon la lobbyiste des laboratoires pharmaceutiques ça ne fait pas débats. Et bien moi je trouve que oui, et c’est peut-être parce que je n’ai jamais été payé pour faire vendre des produits (parfois douteux) à des entreprises privées.

La vaccination, comme n’importe quel acte médical, doit faire l’objet d’une information exhaustive sur les risques et bénéfices à en tirer et le patient est le seul maître pour décider s’il consent à l’acte ou non.

De toutes façons, un non-vacciné ne peut pas être un danger pour la population des vaccinés, puisqu’ils sont immunisés… Ou alors on nous raconte des conneries sur l'efficacité des vaccins !

En imposant autoritairement, et sans études, les 11 vaccins aux nourrissons, madame Buzyn a donc sciemment violé la Déclaration des Droits de l’Homme et nombre d’autres dispositions légales, comme l’enquête préalable avant la mise sur le marché et les tests nécessaires pour pouvoir cerner les risques encourus par l’acte de vacciner. II n’y a aucune étude sanitaire sur les vaccins. Il faut qu’il ait des morts, si possible beaucoup, pour que les autorités sanitaires commencent à se poser des questions sur l’opportunité d’un vaccin ou d’un médicament.



Lorsque j’étais gamin, les mères organisaient des rougeoles-party, sachant qu’avec, en base, les anticorps maternels (par l’allaitement) une rougeole entre 3 et 12 ans était sans conséquences et immunise à vie l’ex-malade.

Avec la vaccination, la couverture n’est pas garantie à 100% et sa durée est de 15 ans. La vaccination doit donc être refaite périodiquement car la rougeole est une maladie grave arrivé à l’âge adulte. Les premiers vaccinés devenant parents, leurs enfants n’ont plus le bénéfice des anticorps maternels naturels et c’est devenu une maladie grave par la faute des labos et d’une politique gouvernementale douteuse.

Cette vaccination a été créée car il y avait entre 15 et 35 cas de complications graves, voir mortelles en France avec la maladie. L’intolérance à la vaccination provoque entre 15 et 35 cas de complications graves, voir mortelles en France, mais chut…. Circulez, il n’y a rien à voir.

Pour prendre un cas que je connais assez bien : moi.



J’ai eu la chance d’avoir eu une mère pleine de bon sens. Sans le moindre traité de puériculture, elle a su faire ce qu’il fallait et éviter ce qu’il ne fallait pas faire.

J’ai été parmi les premiers gosses à être visés par le BCG. Avant l’injection, ils faisaient un test (le Pirket) pour savoir si la vaccination pouvait se faire. J’avais été décelé positif, c’est-à-dire que j’avais déjà les anticorps du bacille de Koch, bien que n’ayant jamais eu la maladie. Après réflexion, j’avais été en contact avec un parent qui était tuberculeux et mon corps avait réagi sainement, n’étant pas ramolli par un excès d’assistance.

Lorsque mon frère a fait les oreillons, le toubib avait dit à ma mère que ce serait bien si je les faisais aussi à cette occasion car c’est une maladie grave pour les adultes. L’inquiétude de ma mère avait été que je n’ai pas fait les oreillons. Verdict du médecin : il a su s’en défendre, il ne les fera jamais.

Le tétanos… immense peur des médecins. A la suite d’un petit accident au pied, j’étais passé aux urgences pour voir s’il n’y avait pas eu de la casse. Première question de l’infirmière : De quand date votre dernier rappel du tétanos ?

- Je ne sais plus exactement, 40 ou 50 ans.

A ma réponse, les bras lui en tombe… Et veut immédiatement faire un nouveau vaccin. Refus poli, mais ferme, lui disant qu’avec mes occupations, j’ai souvent l’occasion de me blesser, donc autant d’opportunité de raviver mes défenses. Elle insiste pour faire au moins un test (pensant pouvoir me convaincre de céder) Au résultat du test, elle en est resté comme deux ronds de flans : Mes anticorps étaient au top.

J’avais eu l’occasion, lors d’une opération, d’expérimenter une infection nosocomiale (on a beau être bien armé, lorsque des staphylos arrivent en masse dans une plaie ouverte, ils s’installent. C’est une des rares fois où j’ai accepté les antibios, insistant même sur le type préconisé. Je m’en suis totalement guéri, là où d’autres y laissent leur peau. Je m’en suis guéri parce que mon corps sait se défendre puisque la plupart du temps il ne peut compter que sur lui-même.

A propos des vaccins, pourquoi diable le ministère de la santé ne VEUT pas supprimer l’aluminium, sachant qu’il n’est absolument pas utile et ne pouvant pas ignorer que c’est un neurotoxique grave ? Que ce neurotoxique a été retiré des vaccins vétérinaires, mais pas des vaccins humains…

errare humanum est, l’alu dans les vaccins a une utilité bien ciblée : En bousculant les organismes, en les agressant, il permet de réduire la quantité de principe actif du vaccin pour la même efficacité, ce qui dope le résultat comptable du laboratoire.




Les erreurs médicales sont probablement le pire des scandales d’abord parce qu’elles font une hécatombe dans la population (50'000 morts annuellement, c’est le bilan de la route en 12 ans), mais c’est surtout le scandale de la SECU. Votre médecin vous le dira certainement un jour qu’il ne peut pas prescrire des actes de dépistage (radios, scanners, analyses, etc.) à intervalles trop rapproché.

Par contre, il ne vous dira jamais l’autre versant de la problématique : La SECU donne des primes aux médecins qui prescrivent peu.

Autrement dit, en cas de doute, le médecin est retenu à faire de nouvelles analyses, radios ou autres, car il agit ainsi contre son intérêt pécunier. Si nombre de toubibs prennent plus ou moins de distance avec ces pratiques, peu n’en tiennent aucun compte car ils peuvent être redevables envers la SECU de ce qu’elle peut qualifier d’abus de prescriptions.

Donc si vous êtes malade, vous avez intérêt à ce qu’il ne puisse pas y avoir de doutes sur le diagnostic… Autrement, il reste la prière…

La SECU contrôle les médecins sur le global de leurs prestations et prescriptions, sans tenir compte du nombre de patients dont le médecin doit s’occuper. Ils sont donc globalement plus mal notés dans les déserts médicaux, là où le toubib doit faire des journées dépassant souvent 14 heures par jour… Dans les hôpitaux, c’est encore pire ; les internes ont des gardes de 24 heures continues et doivent parfois les enchaîner. Comment voulez-vous garder l’esprit clair après 24 ou 48 heures de garde…A ce stade, il faut être content que les erreurs ne soient pas encore plus fréquentes.

Tabac et alcool L’action du gouvernement est nettement perfectible dans ces domaines. La puissance financière du lobby du tabac va à l’encontre de l’efficacité de toutes mesures de limitation de consommation. Pourquoi ne pas instaurer la politique du pollueur-payeur en matière de santé publique. On sait que 90% des cancers du poumon sont la conséquence du tabac. Faisons payer les fabricants et importateurs…

A chaque mesure prise pour limiter la consommation d’alcool, les régions viticoles montent au créneau accusant le gouvernement de les assassiner. Au final, on arrive toujours sur de petites mesurettes.

Drogues et stupéfiants Le nombre de décès est sans commune mesure avec l’alcool et le tabac. Si la tendance générale va vers une augmentation des cas, il est à noter qu’en Suisse, depuis l’instauration des salles de shoot et un suivi médical des toxicos, le nombre recule chaque année.

Si l’Etat mettait autant de volonté à combattre ces divers problèmes qu’il met de moyens contre les drogues et les excès de vitesse, on réduirait passablement ce triste bilan de 182'000 morts évitables (500 par jour).



Emile Blutch