Après le premier jet de Tant-bourrin, si puissant dans la pénétration des fondements même de nos demi-blogosphères, je crains que la suite de notre avancée prospective n'aboutisse assez rapidement à une difficulté à pousser plus avant notre désir mutuel de communiquer. Le transit intellectal, privé de débouchés, risque de nous acculer dans une position déséquilibrée intenable sans de multiples et répétées crispations internes. Avec l'assoupissement qui guette, c'est la chair de notre axe réflexif qui se racornit et perd de sa substance dans des baudruches qui ne résistent pas au premier glissement sémantique contenant/contenu. La fonction réveille l'organe et il n'est plus l'heure des relâchements intempestifs. Nous connaissons nos annales sur le bout des doigts et ne sommes pas du genre à faire l'impasse sur des matières à l'examen... Accumulant pointes, saillies, introduisant pour ce faire l'humour gras, au risque de nous enfoncer profondément dans le ridicule, nous ouvrirons aussi nos colonnes aux analyses et aux insinuations de lecteurs qu'habiterait une ardeur durable de bel acabit. Nous serons toujours prêts à recueillir les geysers de vos créativités et à les répandre sur la toile. Là sont les leviers de nos aspirations profondes, des plus linguistiques aux plus pompeuses.

Tendancieusement vôtre
Saoul-fifre