La Baleine
Par Tant-Bourrin, vendredi 9 décembre 2005 à 02:22 :: Jus de cervelle :: #179 :: rss
Autant prendre les devants : j'ai honte de ce billet, honte de ce qui va suivre...
Car voilà : me trouvant, pour cause de travail débordant et donc de manque de temps, à court de matière pour alimenter ce blog, j'en ai été réduit à fouiller dans mes vieux écrits. Et puisque vous avez apprécié mes précédentes parodies, j'en ai exhumé une autre, mais... hem... comment dire... je crains que mon image n'en sorte pas grandie auprès de nos chères lectrices. Car ce texte est légèrement irrévérencieux pour une pute spécialiste des placements boursiers et politiquement peu correct.
Pour ma défense, je dirai simplement que quand je l'ai écrit, il y a quelques années, j'avais un personnage caricatural à la Dubout en tête, et j'ai donc tâché de forcer le trait. Et puis je n'imaginais pas que je tomberais un jour si bas que j'en serais réduit à publier cette parodie sur un blog !
Bon, allez, foin des avertissements, allons-y... Vous pouvez au préalable vous remémorer le texte original de la chanson ici.
Et maintenant, musique !
Je vous parle d'un tas
Que le moindre loufiat
N'a jamais voulu mettre
La Marthe en ce temps-là
Exhibait ses appâts
Jusque sous nos fenêtres
Même si son chat flétri
Qui sentait le moisi
Ne vit jamais une pine
Elle arpentait la rue
Son mac criait famine
Faute de revenus
La Baleine
La Baleine
Y'avait pas pire, pas plus affreux
La Baleine
La Baleine
Au poids, elle en valait bien deux
Son pif était voisin
D'un vieux bec-de-lapin
Surplombant un beau goître
Qui pendait, adipeux
Un bel amas graisseux
Qui ne cessait de croître
Et quand elle s'grattait trop
Dans son "petit bateau"
C'tait la piste aux étoiles
Les morpions et les vers
Groupés autour des poils
S'repliaient vers l'ovaire
La Baleine
La Baleine
C'était la bidoche en folie
La Baleine
La Baleine
C'était le Verdun des pénis
Mais il m'est arrivé
Un jour qu'j'étais bourré
De passer une nuit blanche
Etouffant sous ses seins
Gros comme des traversins
Emplis de graisse rance
Et ce n'est qu'au matin
Que j'pus m'enfuir enfin
Loin de ce pachyderme
Epuisé mais en vie
Plus une goutte de sperme
N'est sortie de mon vit
La Baleine
La Baleine
Y'avait pas pire, c'était un tank
La Baleine
La Baleine
Une truie serait plus ragoûtante
Quand au hasard des jours
Je m'en vais faire un tour
Pour entrevoir sa graisse
Je ne reconnais plus
Les fissures, les verrues
Qui ont vu ma détresse
Au fond d'sa bouche en biais
Je cherche le râtelier
Dont plus rien ne subsiste
Trois fois plus grosse encore
La Marthe se délite
Et son mac est bien mort
La Baleine
La Baleine
Faudrait en faire du saindoux
La Baleine
La Baleine
Comme elle on n'en fait plus du tout
Commentaires
1. Le vendredi 9 décembre 2005 à 02:57, par procrastin
2. Le vendredi 9 décembre 2005 à 03:56, par Pascal
3. Le vendredi 9 décembre 2005 à 06:39, par matthieu
4. Le vendredi 9 décembre 2005 à 06:55, par Saoul-fifre
5. Le vendredi 9 décembre 2005 à 07:16, par Salomé
6. Le vendredi 9 décembre 2005 à 09:03, par manou
7. Le vendredi 9 décembre 2005 à 09:13, par mamascha
8. Le vendredi 9 décembre 2005 à 09:38, par Byalpel
9. Le vendredi 9 décembre 2005 à 10:10, par Anne
10. Le vendredi 9 décembre 2005 à 12:19, par lalune
11. Le vendredi 9 décembre 2005 à 17:06, par Tant-Bourrin
12. Le samedi 10 décembre 2005 à 08:17, par Salomé
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